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<p style="text-align: left;"><strong>René Magritte,<em> L’ellipse,</em> 1948<em>
</em></strong>Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967
Dans cette œuvre René Magritte présente un chasseur dont le nez est remplacé par un fusil.</p>
Le personnage de<em> l'Ellipse</em> de René Magritte est le chef de file, la première des figures «géométrisées ». Le vêtement et la couleur y sont envisagés comme point de départ d'un costume à venir. Cette peinture contient un potentiel de transformation vers une mise en volume et un travail de laque.
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-cri_Edvard-Munch_1893.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive wp-image-10583 size-medium alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-cri_Edvard-Munch_1893-244x300.jpg" alt="" width="244" height="300" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>Edvard Munch,<em> Le Cri,</em> 1893</strong>
Né en 1863 à Adalsbruk et mort à Oslo en 1944
A première vue, <em>Le Cri</em> présente une personne effrayée poussant un cri de terreur. Au contraire, le personnage central, serait le peintre lui-même à en croire la note associée au tableau. Celui-ci est horrifié par "un cri incessant qui traverse la nature". Il ne se prend pas la tête dans les mains mais se bouche les oreilles. Présenté au public pour la première fois en 1893, ce tableau a suscité l'indignation générale et a été qualifié de dégénéré. Il a provoqué la formation de la Sécession viennoise, un courant artistique généralement rattaché à l'Art Nouveau.</p>
<p style="text-align: left;"><em><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Les-droits-de-lhomme_René-Magritte_1947.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive wp-image-10586 size-medium alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Les-droits-de-lhomme_René-Magritte_1947-236x300.jpg" alt="" width="236" height="300" /></a></em></p>
<p style="text-align: left;"><strong>René Magritte,<em> Les droits de l’homme, </em>1948</strong>
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967
Des formes énigmatiques se déploient pour composer un personnage. Le peintre associe des motifs (rideaux, ombres, mots, flamme, etc.) qu'il agence et recompose au fil de ses œuvres.</p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Sportifs_Kasimir-Malevitch_1928.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10588 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Sportifs_Kasimir-Malevitch_1928-300x249.jpg" alt="" width="300" height="249" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>Kasimir Malevitch,<em> Sportifs,</em> 1928-1930</strong>
Né à Kiev en1879, mort en 1935, à Léningrad
En 1928, le Réalisme socialiste devient le seul courant artistique autorisé par le régime de Staline en ex-URSS. Dans son œuvre intitulée <em>Sportifs</em>, Malevitch a effacé et remplacé les traits des visages des personnages par des aplats de couleurs : il peint le peuple devenu sourd, muet et aveugle. Malevicth est aussi l’auteur d’une œuvre manifeste à l’origine du monochrome : le carré blanc sur fond blanc (1918)</p>
<strong><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Lindicateur-de-lespace_Victor-Brauner_1934.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10587 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Lindicateur-de-lespace_Victor-Brauner_1934-300x251.jpg" alt="" width="300" height="251" /></a></strong>
<strong>Victor Brauner, <em>Indicateur de l’espace</em>, 1934</strong>
Né en1903 à Piatra Neamț (Roumanie), mort en 1966 à Paris
Dans un espace sans limite précise, une inquiétante chimère semble se déplacer sur un sol bancal à l’aide de sa trompe. Elle est vêtue d'un drap troué qui laisse entrevoir son squelette mécanique. Le carrelage se prolonge vers une nouvelle pièce où l’on voit apparaître un étrange personnage d’apparence humaine. Nous assistons ici à un songe surréaliste et déroutant.
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Homme-mustache-et-nombril_Jean-Arp.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10581 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Homme-mustache-et-nombril_Jean-Arp-296x300.jpg" alt="" width="296" height="300" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>Jean Arp, <em>Homme, moustache et nombril,</em> 1929</strong>
Né à Strasbourg en 1886 et mort à Bâle (Suisse) en 1966
Jean Arp s'intéresse aux formes simples, celles qui font rêver.En les regardant on suit le cours de sa propre pensée. Il dit que "l'art est un fruit qui pousse dans l'homme"</p>
<a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Ubu-Imperator_Max-Ernst_1923.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10590 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Ubu-Imperator_Max-Ernst_1923-239x300.jpg" alt="" width="239" height="300" /></a>
<strong>Max Ernst,<em> Ubu Imperator</em>, 1923</strong>
Né en 1891 à Brühl (Allemagne) et mort en 1976, à Paris
Max Ernst interprète ici un rêve dont il fait le récit dans son article « Visions de demi-sommeil » qu'il livre en 1927 à la revue La révolution surréaliste : « Je reconnais nettement que cet étrange peintre est mon père […]. Avec des efforts effrénés, il fait tourner et bondir autour de mon lit cette abominable toupie qui contient toutes les horreurs que mon père est capable d’éveiller. » La figure d’<em>Ubu</em>, inventé par Alfred Jarry, symbolise un pouvoir grossier et orgueilleux auquel Max Ernst identifie son père.
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/La-femme-au-chat_Fernand-Léger_1921.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10582 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/La-femme-au-chat_Fernand-Léger_1921-209x300.jpg" alt="" width="209" height="300" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>Fernand Léger,<em> La femme au chat,</em> 1921</strong>
Né le 4 février 1881, à Argentan et mort en 1955, à Gif-sur-Yvette (France)
Que peut bien regarder cette femme ? Son chat, son livre ou le spectateur ? Sa chevelure qui ondule sur un côté ainsi que l’absence de trait humain sur son visage confèrent à ce tableau un côté énigmatique. Dans les années 1920, Fernand Léger réalise des œuvres « statiques » par opposition aux œuvres « dynamiques » de l'après-guerre qui traduisent une époque en pleine mutation et reconstruction. La femme au chat se construit sur le principe des contrastes, caractéristiques des travaux de Fernand Léger. Dans cette œuvre, le jaune et le noir du coussin s'opposent au bleu du cadre et au rouge de l’accoudoir. Tandis que la rondeur des corps contraste avec la rigidité de l'arrière-plan.</p>
<img class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10580 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Deux-masques_Giorgio-De-Chirico_1926-233x300.jpg" alt="" width="233" height="300" />
<strong>Giorgio De Chirico<em>, Les deux masques,</em> 1926</strong>
Né en 1888 à Volos en Thessalie (Grèce), mort en 1978 à Rome (Italie)
Le temps de cette peinture semble être un temps imaginaire, n’appartenant pas vraiment au passé, au présent ou au futur. Le traitement de la lumière est étrange : on ne parvient pas à savoir s’il s’agit de l’aube, de la nuit, du jour ou encore d’une lumière artificielle. A la fois humains et robots, ils semblent à mi-chemin entre le vivant et l’objet. Giorgio De Chirico propose des énigmes poétiques, des images pleines de mystères et d’interrogations, sans pour autant y répondre.
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-supplice-de-la-Vestale_René-Magritte_1927.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10584 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-supplice-de-la-Vestale_René-Magritte_1927-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>René Magritte,<em> Le supplice de la Vestale, </em>1926</strong>
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967
Dans ce décor aux couleurs sombres, Magritte met en scène de façon théâtrale et inattendue, des objets familiers : un océan menaçant, un buste féminin, un drapé ou encore une caisse en bois. Magritte fait de ses tableaux des "pensées visibles".</p>
René Magritte, L’ellipse, 1948
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967
Dans cette œuvre René Magritte présente un chasseur dont le nez est remplacé par un fusil.
Le personnage de l'Ellipse de René Magritte est le chef de file, la première des figures «géométrisées ». Le vêtement et la couleur y sont envisagés comme point de départ d'un costume à venir. Cette peinture contient un potentiel de transformation vers une mise en volume et un travail de laque.
Edvard Munch, Le Cri, 1893
Né en 1863 à Adalsbruk et mort à Oslo en 1944
A première vue, Le Cri présente une personne effrayée poussant un cri de terreur. Au contraire, le personnage central, serait le peintre lui-même à en croire la note associée au tableau. Celui-ci est horrifié par "un cri incessant qui traverse la nature". Il ne se prend pas la tête dans les mains mais se bouche les oreilles. Présenté au public pour la première fois en 1893, ce tableau a suscité l'indignation générale et a été qualifié de dégénéré. Il a provoqué la formation de la Sécession viennoise, un courant artistique généralement rattaché à l'Art Nouveau.
René Magritte, Les droits de l’homme, 1948
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967
Des formes énigmatiques se déploient pour composer un personnage. Le peintre associe des motifs (rideaux, ombres, mots, flamme, etc.) qu'il agence et recompose au fil de ses œuvres.
Kasimir Malevitch, Sportifs, 1928-1930
Né à Kiev en1879, mort en 1935, à Léningrad
En 1928, le Réalisme socialiste devient le seul courant artistique autorisé par le régime de Staline en ex-URSS. Dans son œuvre intitulée Sportifs, Malevitch a effacé et remplacé les traits des visages des personnages par des aplats de couleurs : il peint le peuple devenu sourd, muet et aveugle. Malevicth est aussi l’auteur d’une œuvre manifeste à l’origine du monochrome : le carré blanc sur fond blanc (1918)
Victor Brauner, Indicateur de l’espace, 1934
Né en1903 à Piatra Neamț (Roumanie), mort en 1966 à Paris
Dans un espace sans limite précise, une inquiétante chimère semble se déplacer sur un sol bancal à l’aide de sa trompe. Elle est vêtue d'un drap troué qui laisse entrevoir son squelette mécanique. Le carrelage se prolonge vers une nouvelle pièce où l’on voit apparaître un étrange personnage d’apparence humaine. Nous assistons ici à un songe surréaliste et déroutant.
Jean Arp, Homme, moustache et nombril, 1929
Né à Strasbourg en 1886 et mort à Bâle (Suisse) en 1966
Jean Arp s'intéresse aux formes simples, celles qui font rêver.En les regardant on suit le cours de sa propre pensée. Il dit que "l'art est un fruit qui pousse dans l'homme"
Max Ernst, Ubu Imperator, 1923
Né en 1891 à Brühl (Allemagne) et mort en 1976, à Paris
Max Ernst interprète ici un rêve dont il fait le récit dans son article « Visions de demi-sommeil » qu'il livre en 1927 à la revue La révolution surréaliste : « Je reconnais nettement que cet étrange peintre est mon père […]. Avec des efforts effrénés, il fait tourner et bondir autour de mon lit cette abominable toupie qui contient toutes les horreurs que mon père est capable d’éveiller. » La figure d’ Ubu, inventé par Alfred Jarry, symbolise un pouvoir grossier et orgueilleux auquel Max Ernst identifie son père.
Fernand Léger, La femme au chat, 1921
Né le 4 février 1881, à Argentan et mort en 1955, à Gif-sur-Yvette (France)
Que peut bien regarder cette femme ? Son chat, son livre ou le spectateur ? Sa chevelure qui ondule sur un côté ainsi que l’absence de trait humain sur son visage confèrent à ce tableau un côté énigmatique. Dans les années 1920, Fernand Léger réalise des œuvres « statiques » par opposition aux œuvres « dynamiques » de l'après-guerre qui traduisent une époque en pleine mutation et reconstruction. La femme au chat se construit sur le principe des contrastes, caractéristiques des travaux de Fernand Léger. Dans cette œuvre, le jaune et le noir du coussin s'opposent au bleu du cadre et au rouge de l’accoudoir. Tandis que la rondeur des corps contraste avec la rigidité de l'arrière-plan.
Giorgio De Chirico, Les deux masques, 1926
Né en 1888 à Volos en Thessalie (Grèce), mort en 1978 à Rome (Italie)
Le temps de cette peinture semble être un temps imaginaire, n’appartenant pas vraiment au passé, au présent ou au futur. Le traitement de la lumière est étrange : on ne parvient pas à savoir s’il s’agit de l’aube, de la nuit, du jour ou encore d’une lumière artificielle. A la fois humains et robots, ils semblent à mi-chemin entre le vivant et l’objet. Giorgio De Chirico propose des énigmes poétiques, des images pleines de mystères et d’interrogations, sans pour autant y répondre.
René Magritte, Le supplice de la Vestale, 1926
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967
Dans ce décor aux couleurs sombres, Magritte met en scène de façon théâtrale et inattendue, des objets familiers : un océan menaçant, un buste féminin, un drapé ou encore une caisse en bois. Magritte fait de ses tableaux des "pensées visibles".
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<p style="text-align: left;"><strong>René Magritte,<em> L’ellipse,</em> 1948<em><br />
</em></strong>Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967<br />
Dans cette œuvre René Magritte présente un chasseur dont le nez est remplacé par un fusil.</p>
<p>Le personnage de<em> l’Ellipse</em> de René Magritte est le chef de file, la première des figures «géométrisées ». Le vêtement et la couleur y sont envisagés comme point de départ d’un costume à venir. Cette peinture contient un potentiel de transformation vers une mise en volume et un travail de laque.</p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-cri_Edvard-Munch_1893.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive wp-image-10583 size-medium alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-cri_Edvard-Munch_1893-244x300.jpg" alt="" width="244" height="300" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-cri_Edvard-Munch_1893-244x300.jpg 244w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-cri_Edvard-Munch_1893-768x944.jpg 768w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-cri_Edvard-Munch_1893-488x600.jpg 488w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-cri_Edvard-Munch_1893.jpg 800w" sizes="(max-width: 244px) 100vw, 244px" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>Edvard Munch,<em> Le Cri,</em> 1893</strong><br />
Né en 1863 à Adalsbruk et mort à Oslo en 1944<br />
A première vue, <em>Le Cri</em> présente une personne effrayée poussant un cri de terreur. Au contraire, le personnage central, serait le peintre lui-même à en croire la note associée au tableau. Celui-ci est horrifié par « un cri incessant qui traverse la nature ». Il ne se prend pas la tête dans les mains mais se bouche les oreilles. Présenté au public pour la première fois en 1893, ce tableau a suscité l’indignation générale et a été qualifié de dégénéré. Il a provoqué la formation de la Sécession viennoise, un courant artistique généralement rattaché à l’Art Nouveau.</p>
<p style="text-align: left;"><em><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Les-droits-de-lhomme_René-Magritte_1947.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive wp-image-10586 size-medium alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Les-droits-de-lhomme_René-Magritte_1947-236x300.jpg" alt="" width="236" height="300" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Les-droits-de-lhomme_René-Magritte_1947-236x300.jpg 236w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Les-droits-de-lhomme_René-Magritte_1947-768x977.jpg 768w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Les-droits-de-lhomme_René-Magritte_1947-805x1024.jpg 805w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Les-droits-de-lhomme_René-Magritte_1947-472x600.jpg 472w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Les-droits-de-lhomme_René-Magritte_1947.jpg 1697w" sizes="(max-width: 236px) 100vw, 236px" /></a></em></p>
<p style="text-align: left;"><strong>René Magritte,<em> Les droits de l’homme, </em>1948</strong><br />
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967<br />
Des formes énigmatiques se déploient pour composer un personnage. Le peintre associe des motifs (rideaux, ombres, mots, flamme, etc.) qu’il agence et recompose au fil de ses œuvres.</p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Sportifs_Kasimir-Malevitch_1928.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10588 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Sportifs_Kasimir-Malevitch_1928-300x249.jpg" alt="" width="300" height="249" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Sportifs_Kasimir-Malevitch_1928-300x249.jpg 300w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Sportifs_Kasimir-Malevitch_1928.jpg 450w" sizes="(max-width: 300px) 100vw, 300px" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>Kasimir Malevitch,<em> Sportifs,</em> 1928-1930</strong><br />
Né à Kiev en1879, mort en 1935, à Léningrad<br />
En 1928, le Réalisme socialiste devient le seul courant artistique autorisé par le régime de Staline en ex-URSS. Dans son œuvre intitulée <em>Sportifs</em>, Malevitch a effacé et remplacé les traits des visages des personnages par des aplats de couleurs : il peint le peuple devenu sourd, muet et aveugle. Malevicth est aussi l’auteur d’une œuvre manifeste à l’origine du monochrome : le carré blanc sur fond blanc (1918)</p>
<p><strong><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Lindicateur-de-lespace_Victor-Brauner_1934.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10587 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Lindicateur-de-lespace_Victor-Brauner_1934-300x251.jpg" alt="" width="300" height="251" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Lindicateur-de-lespace_Victor-Brauner_1934-300x251.jpg 300w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Lindicateur-de-lespace_Victor-Brauner_1934-768x643.jpg 768w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Lindicateur-de-lespace_Victor-Brauner_1934-1024x857.jpg 1024w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Lindicateur-de-lespace_Victor-Brauner_1934-717x600.jpg 717w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Lindicateur-de-lespace_Victor-Brauner_1934.jpg 1200w" sizes="(max-width: 300px) 100vw, 300px" /></a></strong></p>
<p><strong>Victor Brauner, <em>Indicateur de l’espace</em>, 1934</strong><br />
Né en1903 à Piatra Neamț (Roumanie), mort en 1966 à Paris<br />
Dans un espace sans limite précise, une inquiétante chimère semble se déplacer sur un sol bancal à l’aide de sa trompe. Elle est vêtue d’un drap troué qui laisse entrevoir son squelette mécanique. Le carrelage se prolonge vers une nouvelle pièce où l’on voit apparaître un étrange personnage d’apparence humaine. Nous assistons ici à un songe surréaliste et déroutant.</p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Homme-mustache-et-nombril_Jean-Arp.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10581 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Homme-mustache-et-nombril_Jean-Arp-296x300.jpg" alt="" width="296" height="300" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Homme-mustache-et-nombril_Jean-Arp-296x300.jpg 296w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Homme-mustache-et-nombril_Jean-Arp.jpg 316w" sizes="(max-width: 296px) 100vw, 296px" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>Jean Arp, <em>Homme, moustache et nombril,</em> 1929</strong><br />
Né à Strasbourg en 1886 et mort à Bâle (Suisse) en 1966<br />
Jean Arp s’intéresse aux formes simples, celles qui font rêver.En les regardant on suit le cours de sa propre pensée. Il dit que « l’art est un fruit qui pousse dans l’homme »</p>
<p><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Ubu-Imperator_Max-Ernst_1923.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10590 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Ubu-Imperator_Max-Ernst_1923-239x300.jpg" alt="" width="239" height="300" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Ubu-Imperator_Max-Ernst_1923-239x300.jpg 239w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Ubu-Imperator_Max-Ernst_1923.jpg 478w" sizes="(max-width: 239px) 100vw, 239px" /></a></p>
<p><strong>Max Ernst,<em> Ubu Imperator</em>, 1923</strong><br />
Né en 1891 à Brühl (Allemagne) et mort en 1976, à Paris<br />
Max Ernst interprète ici un rêve dont il fait le récit dans son article « Visions de demi-sommeil » qu’il livre en 1927 à la revue La révolution surréaliste : « Je reconnais nettement que cet étrange peintre est mon père […]. Avec des efforts effrénés, il fait tourner et bondir autour de mon lit cette abominable toupie qui contient toutes les horreurs que mon père est capable d’éveiller. » La figure d’<em>Ubu</em>, inventé par Alfred Jarry, symbolise un pouvoir grossier et orgueilleux auquel Max Ernst identifie son père.</p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/La-femme-au-chat_Fernand-Léger_1921.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10582 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/La-femme-au-chat_Fernand-Léger_1921-209x300.jpg" alt="" width="209" height="300" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/La-femme-au-chat_Fernand-Léger_1921-209x300.jpg 209w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/La-femme-au-chat_Fernand-Léger_1921.jpg 712w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/La-femme-au-chat_Fernand-Léger_1921-417x600.jpg 417w" sizes="(max-width: 209px) 100vw, 209px" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>Fernand Léger,<em> La femme au chat,</em> 1921</strong><br />
Né le 4 février 1881, à Argentan et mort en 1955, à Gif-sur-Yvette (France)<br />
Que peut bien regarder cette femme ? Son chat, son livre ou le spectateur ? Sa chevelure qui ondule sur un côté ainsi que l’absence de trait humain sur son visage confèrent à ce tableau un côté énigmatique. Dans les années 1920, Fernand Léger réalise des œuvres « statiques » par opposition aux œuvres « dynamiques » de l’après-guerre qui traduisent une époque en pleine mutation et reconstruction. La femme au chat se construit sur le principe des contrastes, caractéristiques des travaux de Fernand Léger. Dans cette œuvre, le jaune et le noir du coussin s’opposent au bleu du cadre et au rouge de l’accoudoir. Tandis que la rondeur des corps contraste avec la rigidité de l’arrière-plan.</p>
<p><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10580 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Deux-masques_Giorgio-De-Chirico_1926-233x300.jpg" alt="" width="233" height="300" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Deux-masques_Giorgio-De-Chirico_1926-233x300.jpg 233w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Deux-masques_Giorgio-De-Chirico_1926-768x991.jpg 768w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Deux-masques_Giorgio-De-Chirico_1926-794x1024.jpg 794w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Deux-masques_Giorgio-De-Chirico_1926-465x600.jpg 465w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Deux-masques_Giorgio-De-Chirico_1926.jpg 1240w" sizes="(max-width: 233px) 100vw, 233px" /></p>
<p><strong>Giorgio De Chirico<em>, Les deux masques,</em> 1926</strong><br />
Né en 1888 à Volos en Thessalie (Grèce), mort en 1978 à Rome (Italie)<br />
Le temps de cette peinture semble être un temps imaginaire, n’appartenant pas vraiment au passé, au présent ou au futur. Le traitement de la lumière est étrange : on ne parvient pas à savoir s’il s’agit de l’aube, de la nuit, du jour ou encore d’une lumière artificielle. A la fois humains et robots, ils semblent à mi-chemin entre le vivant et l’objet. Giorgio De Chirico propose des énigmes poétiques, des images pleines de mystères et d’interrogations, sans pour autant y répondre.</p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-supplice-de-la-Vestale_René-Magritte_1927.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive size-medium wp-image-10584 alignnone" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-supplice-de-la-Vestale_René-Magritte_1927-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-supplice-de-la-Vestale_René-Magritte_1927-225x300.jpg 225w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2018/03/Le-supplice-de-la-Vestale_René-Magritte_1927.jpg 352w" sizes="(max-width: 225px) 100vw, 225px" /></a></p>
<p style="text-align: left;"><strong>René Magritte,<em> Le supplice de la Vestale, </em>1926</strong><br />
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967<br />
Dans ce décor aux couleurs sombres, Magritte met en scène de façon théâtrale et inattendue, des objets familiers : un océan menaçant, un buste féminin, un drapé ou encore une caisse en bois. Magritte fait de ses tableaux des « pensées visibles ».</p>
René Magritte, L’ellipse, 1948
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967
Dans cette œuvre René Magritte présente un chasseur dont le nez est remplacé par un fusil.
Le personnage de l’Ellipse de René Magritte est le chef de file, la première des figures «géométrisées ». Le vêtement et la couleur y sont envisagés comme point de départ d’un costume à venir. Cette peinture contient un potentiel de transformation vers une mise en volume et un travail de laque.
Edvard Munch, Le Cri, 1893
Né en 1863 à Adalsbruk et mort à Oslo en 1944
A première vue, Le Cri présente une personne effrayée poussant un cri de terreur. Au contraire, le personnage central, serait le peintre lui-même à en croire la note associée au tableau. Celui-ci est horrifié par « un cri incessant qui traverse la nature ». Il ne se prend pas la tête dans les mains mais se bouche les oreilles. Présenté au public pour la première fois en 1893, ce tableau a suscité l’indignation générale et a été qualifié de dégénéré. Il a provoqué la formation de la Sécession viennoise, un courant artistique généralement rattaché à l’Art Nouveau.
René Magritte, Les droits de l’homme, 1948
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967
Des formes énigmatiques se déploient pour composer un personnage. Le peintre associe des motifs (rideaux, ombres, mots, flamme, etc.) qu’il agence et recompose au fil de ses œuvres.
Kasimir Malevitch, Sportifs, 1928-1930
Né à Kiev en1879, mort en 1935, à Léningrad
En 1928, le Réalisme socialiste devient le seul courant artistique autorisé par le régime de Staline en ex-URSS. Dans son œuvre intitulée Sportifs, Malevitch a effacé et remplacé les traits des visages des personnages par des aplats de couleurs : il peint le peuple devenu sourd, muet et aveugle. Malevicth est aussi l’auteur d’une œuvre manifeste à l’origine du monochrome : le carré blanc sur fond blanc (1918)
Victor Brauner, Indicateur de l’espace, 1934
Né en1903 à Piatra Neamț (Roumanie), mort en 1966 à Paris
Dans un espace sans limite précise, une inquiétante chimère semble se déplacer sur un sol bancal à l’aide de sa trompe. Elle est vêtue d’un drap troué qui laisse entrevoir son squelette mécanique. Le carrelage se prolonge vers une nouvelle pièce où l’on voit apparaître un étrange personnage d’apparence humaine. Nous assistons ici à un songe surréaliste et déroutant.
Jean Arp, Homme, moustache et nombril, 1929
Né à Strasbourg en 1886 et mort à Bâle (Suisse) en 1966
Jean Arp s’intéresse aux formes simples, celles qui font rêver.En les regardant on suit le cours de sa propre pensée. Il dit que « l’art est un fruit qui pousse dans l’homme »
Max Ernst, Ubu Imperator, 1923
Né en 1891 à Brühl (Allemagne) et mort en 1976, à Paris
Max Ernst interprète ici un rêve dont il fait le récit dans son article « Visions de demi-sommeil » qu’il livre en 1927 à la revue La révolution surréaliste : « Je reconnais nettement que cet étrange peintre est mon père […]. Avec des efforts effrénés, il fait tourner et bondir autour de mon lit cette abominable toupie qui contient toutes les horreurs que mon père est capable d’éveiller. » La figure d’Ubu, inventé par Alfred Jarry, symbolise un pouvoir grossier et orgueilleux auquel Max Ernst identifie son père.
Fernand Léger, La femme au chat, 1921
Né le 4 février 1881, à Argentan et mort en 1955, à Gif-sur-Yvette (France)
Que peut bien regarder cette femme ? Son chat, son livre ou le spectateur ? Sa chevelure qui ondule sur un côté ainsi que l’absence de trait humain sur son visage confèrent à ce tableau un côté énigmatique. Dans les années 1920, Fernand Léger réalise des œuvres « statiques » par opposition aux œuvres « dynamiques » de l’après-guerre qui traduisent une époque en pleine mutation et reconstruction. La femme au chat se construit sur le principe des contrastes, caractéristiques des travaux de Fernand Léger. Dans cette œuvre, le jaune et le noir du coussin s’opposent au bleu du cadre et au rouge de l’accoudoir. Tandis que la rondeur des corps contraste avec la rigidité de l’arrière-plan.
Giorgio De Chirico, Les deux masques, 1926
Né en 1888 à Volos en Thessalie (Grèce), mort en 1978 à Rome (Italie)
Le temps de cette peinture semble être un temps imaginaire, n’appartenant pas vraiment au passé, au présent ou au futur. Le traitement de la lumière est étrange : on ne parvient pas à savoir s’il s’agit de l’aube, de la nuit, du jour ou encore d’une lumière artificielle. A la fois humains et robots, ils semblent à mi-chemin entre le vivant et l’objet. Giorgio De Chirico propose des énigmes poétiques, des images pleines de mystères et d’interrogations, sans pour autant y répondre.
René Magritte, Le supplice de la Vestale, 1926
Né en1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek (Belgique) en 1967
Dans ce décor aux couleurs sombres, Magritte met en scène de façon théâtrale et inattendue, des objets familiers : un océan menaçant, un buste féminin, un drapé ou encore une caisse en bois. Magritte fait de ses tableaux des « pensées visibles ».
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