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date | String 2017-09-13 15:04:33 |
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Dans l'exposition <em>Pièces pour clavecin</em> et dans une série d’œuvres, intitulée <em>L'Enseigne</em>, Yann Sérandour s'est intéressé en particulier à la figure du chien, et à sa représentation comme élément de décor.
<strong>Le Chien dans la peinture
</strong>
Le chien, animal domestique, est traditionnellement associé à la fidélité ; en peinture il est représenté lors de scènes de chasse ou accompagnant une femme. Dans ce dernier cas il peut alors symboliser la fidélité matrimoniale comme dans la <em>Venus d'Urbin </em>(1534) du peintre italien Titien où un petit chien est lové au pied de la femme nue. Ils peuvent aussi servir d’éléments de décor, il n’est pas rare d’apercevoir un chien et un chat se chamaillant en dessous de la table d'un repas des pèlerins d'Emmaüs ou d'une Cène au XVIème siècle.
Au milieu du XVIIème siècle dans les Provinces-Unies, l'intimité de la maison où la femme s'attèle à ses occupations quotidiennes devient un nouveau genre de la peinture néerlandaise. L'animal de compagnie commence à cette époque à attirer l'attention et en France à la fin du XVIIIème siècle le philosophe Rousseau reconnaît leur nature doué de sensibilité. Le peintre français Jean-Antoine Watteau (184-1721) le représente dans de nombreux tableaux, notamment dans son dernier chef d’œuvre, <em>l’Enseigne de Gersaint</em> (1720). Le chien, au coin à droite, a inspiré une oeuvre à Yann Sérandour. Dans <em>L’Enseigne (How to train your dog, 2015), </em>il insère dans l'étui d'un livre sur Watteau, une cale en bois rose laquée ainsi qu'un exemplaire usagée d'un livre de dressage pour chien, complétant à sa façon la partie manquante du tableau reproduit en couverture.
La présence du chien dans le tableau, ou sa référence dans l'exposition (via la niche et l'affiche de l'exposition) est une anecdote, une forme de récit ouvert sur ce qui pourrait arriver...
Dans l'exposition Pièces pour clavecin et dans une série d’œuvres, intitulée L'Enseigne, Yann Sérandour s'est intéressé en particulier à la figure du chien, et à sa représentation comme élément de décor.
Le Chien dans la peinture
Le chien, animal domestique, est traditionnellement associé à la fidélité ; en peinture il est représenté lors de scènes de chasse ou accompagnant une femme. Dans ce dernier cas il peut alors symboliser la fidélité matrimoniale comme dans la Venus d'Urbin (1534) du peintre italien Titien où un petit chien est lové au pied de la femme nue. Ils peuvent aussi servir d’éléments de décor, il n’est pas rare d’apercevoir un chien et un chat se chamaillant en dessous de la table d'un repas des pèlerins d'Emmaüs ou d'une Cène au XVIème siècle.
Au milieu du XVIIème siècle dans les Provinces-Unies, l'intimité de la maison où la femme s'attèle à ses occupations quotidiennes devient un nouveau genre de la peinture néerlandaise. L'animal de compagnie commence à cette époque à attirer l'attention et en France à la fin du XVIIIème siècle le philosophe Rousseau reconnaît leur nature doué de sensibilité. Le peintre français Jean-Antoine Watteau (184-1721) le représente dans de nombreux tableaux, notamment dans son dernier chef d’œuvre, l’Enseigne de Gersaint (1720). Le chien, au coin à droite, a inspiré une oeuvre à Yann Sérandour. Dans L’Enseigne (How to train your dog, 2015), il insère dans l'étui d'un livre sur Watteau, une cale en bois rose laquée ainsi qu'un exemplaire usagée d'un livre de dressage pour chien, complétant à sa façon la partie manquante du tableau reproduit en couverture.
La présence du chien dans le tableau, ou sa référence dans l'exposition (via la niche et l'affiche de l'exposition) est une anecdote, une forme de récit ouvert sur ce qui pourrait arriver...
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<p>Dans l’exposition <em>Pièces pour clavecin</em> et dans une série d’œuvres, intitulée <em>L’Enseigne</em>, Yann Sérandour s’est intéressé en particulier à la figure du chien, et à sa représentation comme élément de décor.</p>
<p><strong>Le Chien dans la peinture<br />
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<p>Le chien, animal domestique, est traditionnellement associé à la fidélité ; en peinture il est représenté lors de scènes de chasse ou accompagnant une femme. Dans ce dernier cas il peut alors symboliser la fidélité matrimoniale comme dans la <em>Venus d’Urbin </em>(1534) du peintre italien Titien où un petit chien est lové au pied de la femme nue. Ils peuvent aussi servir d’éléments de décor, il n’est pas rare d’apercevoir un chien et un chat se chamaillant en dessous de la table d’un repas des pèlerins d’Emmaüs ou d’une Cène au XVIème siècle.</p>
<p>Au milieu du XVIIème siècle dans les Provinces-Unies, l’intimité de la maison où la femme s’attèle à ses occupations quotidiennes devient un nouveau genre de la peinture néerlandaise. L’animal de compagnie commence à cette époque à attirer l’attention et en France à la fin du XVIIIème siècle le philosophe Rousseau reconnaît leur nature doué de sensibilité. Le peintre français Jean-Antoine Watteau (184-1721) le représente dans de nombreux tableaux, notamment dans son dernier chef d’œuvre, <em>l’Enseigne de Gersaint</em> (1720). Le chien, au coin à droite, a inspiré une oeuvre à Yann Sérandour. Dans <em>L’Enseigne (How to train your dog, 2015), </em>il insère dans l’étui d’un livre sur Watteau, une cale en bois rose laquée ainsi qu’un exemplaire usagée d’un livre de dressage pour chien, complétant à sa façon la partie manquante du tableau reproduit en couverture.</p>
<p>La présence du chien dans le tableau, ou sa référence dans l’exposition (via la niche et l’affiche de l’exposition) est une anecdote, une forme de récit ouvert sur ce qui pourrait arriver…</p>
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Dans l’exposition Pièces pour clavecin et dans une série d’œuvres, intitulée L’Enseigne, Yann Sérandour s’est intéressé en particulier à la figure du chien, et à sa représentation comme élément de décor. Le Chien dans la peinture
Le chien, animal domestique, est traditionnellement associé à la fidélité ; en peinture il est représenté lors de scènes de chasse ou accompagnant une femme. Dans ce dernier cas il peut alors symboliser la fidélité matrimoniale comme dans la Venus d’Urbin (1534) du peintre italien Titien où un petit chien est lové au pied de la femme nue. Ils peuvent aussi servir d’éléments de décor, il n’est pas rare d’apercevoir un chien et un chat se chamaillant en dessous de la table d’un repas des pèlerins d’Emmaüs ou d’une Cène au XVIème siècle. Au milieu du XVIIème siècle dans les Provinces-Unies, l’intimité de la maison où la femme s’attèle à ses occupations quotidiennes devient un nouveau genre de la peinture néerlandaise. L’animal de compagnie commence à cette époque à attirer l’attention et en France à la fin du XVIIIème siècle le philosophe Rousseau reconnaît leur nature doué de sensibilité. Le peintre français Jean-Antoine Watteau (184-1721) le représente dans de nombreux tableaux, notamment dans son dernier chef d’œuvre, l’Enseigne de Gersaint (1720). Le chien, au coin à droite, a inspiré une oeuvre à Yann Sérandour. Dans L’Enseigne (How to train your dog, 2015), il insère dans l’étui d’un livre sur Watteau, une cale en bois rose laquée ainsi qu’un exemplaire usagée d’un livre de dressage pour chien, complétant à sa façon la partie manquante du tableau reproduit en couverture. La présence du chien dans le tableau, ou sa référence dans l’exposition (via la niche et l’affiche de l’exposition) est une anecdote, une forme de récit ouvert sur ce qui pourrait arriver…
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