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date | String 2021-09-10 14:47:50 |
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title | String Anna Tsing et la notion de "feral" |
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Elvia Teotski s'intéresse beaucoup aux relations entre les différentes espèces habitant un même milieu, ainsi que les connexions entre chacune des espèces et le milieu en lui-même. Sur ce point, les recherches de l'artiste croisent celles d'Anna Tsing.
Anna L. Tsing est professeure en anthropologie aux États-Unis. Elle travaille de manière interdisciplinaire, entre sciences humaines, sciences sociales et sciences naturelles. Elle s'intéresse tout particulièrement à l'impact de l'économie capitaliste sur les milieux sociaux et naturels, et cherche à mettre en lumière les conséquences de la mondialisation.
Elle désigne comme "<em>feral</em>" les environnements investis par les hommes mais qui se sont développés au point d'être hors de contrôle. Par exemple l'introduction d'espèces dans des lieux où n'ont pas de prédateurs naturels, ou la suppression de la biodiversité pour des cultures intensives, sur lesquelles se développent ensuite des prédateurs et parasites spécifiques.
"Feral Atlas : the more-than-human anthropocene" (l'atlas "feral" : l'anthropocène plus qu'humain) est un site web édité par Anna Tsing, Jennifer Deger, Alder Keleman Saxena et Feifei Zhou. L'accueil de l'atlas propose des objets flottants de tout type ; animaux, végétaux, bactéries, etc. Chaque item est classé dans une des quatre catégories : "Invasion", "Acceleration", "Capital" ou "Empire".
En cliquant sur un item, il apparaît dans l'environnement dans lequel il évolue, montré donc cette fois comme partie d'un tout, non plus un objet flottant sans lien. Puis lui est associé une étude de son cas : son histoire, son actualité, etc. Tout en bas de la page de chaque élément, sont proposés d'autres éléments du même environnement ou de la même catégorie.
L'idée du site est la remise en contexte et la création de liens entre les éléments des différents environnements pour comprendre l'impact humain sur les écosystèmes et la façon dont ils sont devenus hors de contrôle. Donc, la façon dont ils sont devenus <em>feral</em>.
Il s'agit d'un site très riche, à explorer juste ici ! <a href="https://feralatlas.supdigital.org/">Feral Atlas (supdigital.org)</a>
Elvia Teotski s'intéresse beaucoup aux relations entre les différentes espèces habitant un même milieu, ainsi que les connexions entre chacune des espèces et le milieu en lui-même. Sur ce point, les recherches de l'artiste croisent celles d'Anna Tsing.
Anna L. Tsing est professeure en anthropologie aux États-Unis. Elle travaille de manière interdisciplinaire, entre sciences humaines, sciences sociales et sciences naturelles. Elle s'intéresse tout particulièrement à l'impact de l'économie capitaliste sur les milieux sociaux et naturels, et cherche à mettre en lumière les conséquences de la mondialisation.
Elle désigne comme "feral" les environnements investis par les hommes mais qui se sont développés au point d'être hors de contrôle. Par exemple l'introduction d'espèces dans des lieux où n'ont pas de prédateurs naturels, ou la suppression de la biodiversité pour des cultures intensives, sur lesquelles se développent ensuite des prédateurs et parasites spécifiques.
"Feral Atlas : the more-than-human anthropocene" (l'atlas "feral" : l'anthropocène plus qu'humain) est un site web édité par Anna Tsing, Jennifer Deger, Alder Keleman Saxena et Feifei Zhou. L'accueil de l'atlas propose des objets flottants de tout type ; animaux, végétaux, bactéries, etc. Chaque item est classé dans une des quatre catégories : "Invasion", "Acceleration", "Capital" ou "Empire".
En cliquant sur un item, il apparaît dans l'environnement dans lequel il évolue, montré donc cette fois comme partie d'un tout, non plus un objet flottant sans lien. Puis lui est associé une étude de son cas : son histoire, son actualité, etc. Tout en bas de la page de chaque élément, sont proposés d'autres éléments du même environnement ou de la même catégorie.
L'idée du site est la remise en contexte et la création de liens entre les éléments des différents environnements pour comprendre l'impact humain sur les écosystèmes et la façon dont ils sont devenus hors de contrôle. Donc, la façon dont ils sont devenus feral.
Il s'agit d'un site très riche, à explorer juste ici ! Feral Atlas (supdigital.org)
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<p>Elvia Teotski s’intéresse beaucoup aux relations entre les différentes espèces habitant un même milieu, ainsi que les connexions entre chacune des espèces et le milieu en lui-même. Sur ce point, les recherches de l’artiste croisent celles d’Anna Tsing.</p>
<p>Anna L. Tsing est professeure en anthropologie aux États-Unis. Elle travaille de manière interdisciplinaire, entre sciences humaines, sciences sociales et sciences naturelles. Elle s’intéresse tout particulièrement à l’impact de l’économie capitaliste sur les milieux sociaux et naturels, et cherche à mettre en lumière les conséquences de la mondialisation.</p>
<p>Elle désigne comme « <em>feral</em> » les environnements investis par les hommes mais qui se sont développés au point d’être hors de contrôle. Par exemple l’introduction d’espèces dans des lieux où n’ont pas de prédateurs naturels, ou la suppression de la biodiversité pour des cultures intensives, sur lesquelles se développent ensuite des prédateurs et parasites spécifiques.</p>
<p>« Feral Atlas : the more-than-human anthropocene » (l’atlas « feral » : l’anthropocène plus qu’humain) est un site web édité par Anna Tsing, Jennifer Deger, Alder Keleman Saxena et Feifei Zhou. L’accueil de l’atlas propose des objets flottants de tout type ; animaux, végétaux, bactéries, etc. Chaque item est classé dans une des quatre catégories : « Invasion », « Acceleration », « Capital » ou « Empire ».</p>
<p>En cliquant sur un item, il apparaît dans l’environnement dans lequel il évolue, montré donc cette fois comme partie d’un tout, non plus un objet flottant sans lien. Puis lui est associé une étude de son cas : son histoire, son actualité, etc. Tout en bas de la page de chaque élément, sont proposés d’autres éléments du même environnement ou de la même catégorie.</p>
<p>L’idée du site est la remise en contexte et la création de liens entre les éléments des différents environnements pour comprendre l’impact humain sur les écosystèmes et la façon dont ils sont devenus hors de contrôle. Donc, la façon dont ils sont devenus <em>feral</em>.</p>
<p>Il s’agit d’un site très riche, à explorer juste ici ! <a href="https://feralatlas.supdigital.org/">Feral Atlas (supdigital.org)</a></p>
Elvia Teotski s’intéresse beaucoup aux relations entre les différentes espèces habitant un même milieu, ainsi que les connexions entre chacune des espèces et le milieu en lui-même. Sur ce point, les recherches de l’artiste croisent celles d’Anna Tsing. Anna L. Tsing est professeure en anthropologie aux États-Unis. Elle travaille de manière interdisciplinaire, entre sciences humaines, sciences sociales et sciences naturelles. Elle s’intéresse tout particulièrement à l’impact de l’économie capitaliste sur les milieux sociaux et naturels, et cherche à mettre en lumière les conséquences de la mondialisation. Elle désigne comme « feral » les environnements investis par les hommes mais qui se sont développés au point d’être hors de contrôle. Par exemple l’introduction d’espèces dans des lieux où n’ont pas de prédateurs naturels, ou la suppression de la biodiversité pour des cultures intensives, sur lesquelles se développent ensuite des prédateurs et parasites spécifiques. « Feral Atlas : the more-than-human anthropocene » (l’atlas « feral » : l’anthropocène plus qu’humain) est un site web édité par Anna Tsing, Jennifer Deger, Alder Keleman Saxena et Feifei Zhou. L’accueil de l’atlas propose des objets flottants de tout type ; animaux, végétaux, bactéries, etc. Chaque item est classé dans une des quatre catégories : « Invasion », « Acceleration », « Capital » ou « Empire ». En cliquant sur un item, il apparaît dans l’environnement dans lequel il évolue, montré donc cette fois comme partie d’un tout, non plus un objet flottant sans lien. Puis lui est associé une étude de son cas : son histoire, son actualité, etc. Tout en bas de la page de chaque élément, sont proposés d’autres éléments du même environnement ou de la même catégorie. L’idée du site est la remise en contexte et la création de liens entre les éléments des différents environnements pour comprendre l’impact humain sur les écosystèmes et la façon dont ils sont devenus hors de contrôle. Donc, la façon dont ils sont devenus feral. Il s’agit d’un site très riche, à explorer juste ici ! Feral Atlas (supdigital.org) |
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