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date | String 2019-06-19 13:02:46 |
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title | String Maja Bajevic |
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<strong>Maja Bajevic</strong>
artiste franco-bosniaque née en 1967 à Sarajevo
vit et travaille à Sarajevo, Berlin et Paris
<a href="http://majabajevic.com/">www.majabajevic.com</a>
représentée par la<a href="http://www.peterkilchmann.com/artists/maja-bajevic"> galerie Peter Kilchmann</a>, Zurich
Depuis le milieu des années 1990, Maja Bajevic travaille sur un large éventail de questions, notamment la mondialisation, l’inclusion/ l'exclusion, l’exploitation, le néolibéralisme et ses effets réciproques. En même temps, elle soulève à plusieurs reprises la question de l’identité personnelle et de la patrie, et comment celles-ci sont constituées ou « rendues impossibles ».
Sa pratique artistique va de la vidéo à l'installation, de la performance à la création sonore, de l'écriture à l'artisanat et traverse le dessin, la gravure et la photographie. S’inspirant de la vie migratoire de l’artiste, ses œuvres antérieures ont souligné son intérêt pour la nature incertaine de la stabilité politique et du sentiment d'appartenance nationale. S’attaquant à des thèmes tels que l’abus de pouvoir et de religion, la migration et la marginalisation de l’étranger, la tension entre local et global, son œuvre peut aussi se situer dans la tradition de l'art qui remplit une fonction sociale et informative et se concentre sur le changement des convictions dominantes.
Sélection d'expositions personnelles : Migros Museum für Gegenwartskunst, Zurich, (2017), The James Gallery, New York (2012), DAAD Galerie, Berlin (2012) et le Museo Nacional de Arte Reina Sofia, Madrid (2011). L’exposition de groupe sélectionnée comprend "Divided We Stand", Busan Biennale (2018), Haus der Kunst, Munich (2016); 56e Biennale de Venise (2015) "Documenta 12", Kassel (2007). En 2017, Bajevic a été sélectionné pour le Prix Marcel Duchamp.
source : <a href="http://www.peterkilchmann.com/artists/maja-bajevic/biography">http://www.peterkilchmann.com/artists/maja-bajevic/biography</a>
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<strong>Œuvre exposée</strong>
<em><strong>How Do You Want to Be Governed, </strong></em> 2009
vidéo, couleur, son, 10 min 40 sec
courtesy de l’artiste et de la galerie Peter Kilchmann, Zurich
À La Criée, Maja Bajevic présente une vidéo sur un moniteur. C'est l’une des œuvres clés de l’exposition. On y voit l’artiste, interrogée par un homme qui lui demande : « Comment veux-tu être gouvernée ? » Progressivement, la question répétée se transforme en une véritable agression. Tout au long de l’interrogatoire, Maja Bajevic reste de marbre. Elle oppose une résistance passive à la brutalité croissante de son interlocuteur. Nous entendons la voix de l'homme et voyons sa main qui cherche à pincer, gifler ou attraper le visage de l'artiste. Confrontée à une réponse impossible et placée en position d’infériorité, l’artiste fait preuve d’une grande endurance.
Maja Bajevic a réalisé cette œuvre en 2009, dans la continuité de celle de l'artiste yougoslave Rasa Todosijevic, intitulée <em>What Is Art? </em> Dans cette vidéo de 1976, l'artiste répétait toujours la même question à son assistante : « Qu'est-ce que l'art ?» Dans les années 1970, Todosijevic interrogeait la nature même de l'art, en reprenant les formes d'interrogation des régimes totalitaires. Des images de cette vidéo ont été montré à La Criée en 2013 à l'occasion de<a href="http://www.la-criee.org/fr/two-lines-of-life-or-why-a-rabbit-likes-weeds/"><em> Two lines of Life</em></a><em>, </em>exposition collective commissariée par Mia David et Zorana Djaković Minniti.
La vidéo de Bajevic nous rappelle que la résistance à l'oppression est un travail permanent. Si l’artiste s’obstine à garder le silence, son sang-froid face au harcèlement déployé dans un jeu aux règles faussées à l’avance, traduit une défiance qui se révèle particulièrement éloquente.
Maja Bajevic
artiste franco-bosniaque née en 1967 à Sarajevo
vit et travaille à Sarajevo, Berlin et Paris
www.majabajevic.com
représentée par la galerie Peter Kilchmann, Zurich
Depuis le milieu des années 1990, Maja Bajevic travaille sur un large éventail de questions, notamment la mondialisation, l’inclusion/ l'exclusion, l’exploitation, le néolibéralisme et ses effets réciproques. En même temps, elle soulève à plusieurs reprises la question de l’identité personnelle et de la patrie, et comment celles-ci sont constituées ou « rendues impossibles ».
Sa pratique artistique va de la vidéo à l'installation, de la performance à la création sonore, de l'écriture à l'artisanat et traverse le dessin, la gravure et la photographie. S’inspirant de la vie migratoire de l’artiste, ses œuvres antérieures ont souligné son intérêt pour la nature incertaine de la stabilité politique et du sentiment d'appartenance nationale. S’attaquant à des thèmes tels que l’abus de pouvoir et de religion, la migration et la marginalisation de l’étranger, la tension entre local et global, son œuvre peut aussi se situer dans la tradition de l'art qui remplit une fonction sociale et informative et se concentre sur le changement des convictions dominantes.
Sélection d'expositions personnelles : Migros Museum für Gegenwartskunst, Zurich, (2017), The James Gallery, New York (2012), DAAD Galerie, Berlin (2012) et le Museo Nacional de Arte Reina Sofia, Madrid (2011). L’exposition de groupe sélectionnée comprend "Divided We Stand", Busan Biennale (2018), Haus der Kunst, Munich (2016); 56e Biennale de Venise (2015) "Documenta 12", Kassel (2007). En 2017, Bajevic a été sélectionné pour le Prix Marcel Duchamp.
source : http://www.peterkilchmann.com/artists/maja-bajevic/biography
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Œuvre exposée
How Do You Want to Be Governed, 2009
vidéo, couleur, son, 10 min 40 sec
courtesy de l’artiste et de la galerie Peter Kilchmann, Zurich
À La Criée, Maja Bajevic présente une vidéo sur un moniteur. C'est l’une des œuvres clés de l’exposition. On y voit l’artiste, interrogée par un homme qui lui demande : « Comment veux-tu être gouvernée ? » Progressivement, la question répétée se transforme en une véritable agression. Tout au long de l’interrogatoire, Maja Bajevic reste de marbre. Elle oppose une résistance passive à la brutalité croissante de son interlocuteur. Nous entendons la voix de l'homme et voyons sa main qui cherche à pincer, gifler ou attraper le visage de l'artiste. Confrontée à une réponse impossible et placée en position d’infériorité, l’artiste fait preuve d’une grande endurance.
Maja Bajevic a réalisé cette œuvre en 2009, dans la continuité de celle de l'artiste yougoslave Rasa Todosijevic, intitulée What Is Art? Dans cette vidéo de 1976, l'artiste répétait toujours la même question à son assistante : « Qu'est-ce que l'art ?» Dans les années 1970, Todosijevic interrogeait la nature même de l'art, en reprenant les formes d'interrogation des régimes totalitaires. Des images de cette vidéo ont été montré à La Criée en 2013 à l'occasion de Two lines of Life, exposition collective commissariée par Mia David et Zorana Djaković Minniti.
La vidéo de Bajevic nous rappelle que la résistance à l'oppression est un travail permanent. Si l’artiste s’obstine à garder le silence, son sang-froid face au harcèlement déployé dans un jeu aux règles faussées à l’avance, traduit une défiance qui se révèle particulièrement éloquente.
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<p><strong>Maja Bajevic</strong><br />
artiste franco-bosniaque née en 1967 à Sarajevo<br />
vit et travaille à Sarajevo, Berlin et Paris<br />
<a href="http://majabajevic.com/">www.majabajevic.com</a></p>
<p>représentée par la<a href="http://www.peterkilchmann.com/artists/maja-bajevic"> galerie Peter Kilchmann</a>, Zurich</p>
<p>Depuis le milieu des années 1990, Maja Bajevic travaille sur un large éventail de questions, notamment la mondialisation, l’inclusion/ l’exclusion, l’exploitation, le néolibéralisme et ses effets réciproques. En même temps, elle soulève à plusieurs reprises la question de l’identité personnelle et de la patrie, et comment celles-ci sont constituées ou « rendues impossibles ».</p>
<p>Sa pratique artistique va de la vidéo à l’installation, de la performance à la création sonore, de l’écriture à l’artisanat et traverse le dessin, la gravure et la photographie. S’inspirant de la vie migratoire de l’artiste, ses œuvres antérieures ont souligné son intérêt pour la nature incertaine de la stabilité politique et du sentiment d’appartenance nationale. S’attaquant à des thèmes tels que l’abus de pouvoir et de religion, la migration et la marginalisation de l’étranger, la tension entre local et global, son œuvre peut aussi se situer dans la tradition de l’art qui remplit une fonction sociale et informative et se concentre sur le changement des convictions dominantes.</p>
<p>Sélection d’expositions personnelles : Migros Museum für Gegenwartskunst, Zurich, (2017), The James Gallery, New York (2012), DAAD Galerie, Berlin (2012) et le Museo Nacional de Arte Reina Sofia, Madrid (2011). L’exposition de groupe sélectionnée comprend « Divided We Stand », Busan Biennale (2018), Haus der Kunst, Munich (2016); 56e Biennale de Venise (2015) « Documenta 12 », Kassel (2007). En 2017, Bajevic a été sélectionné pour le Prix Marcel Duchamp.</p>
<p>source : <a href="http://www.peterkilchmann.com/artists/maja-bajevic/biography">http://www.peterkilchmann.com/artists/maja-bajevic/biography</a></p>
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<p><strong>Œuvre exposée</strong></p>
<p><em><strong>How Do You Want to Be Governed, </strong></em> 2009<br />
vidéo, couleur, son, 10 min 40 sec<br />
courtesy de l’artiste et de la galerie Peter Kilchmann, Zurich</p>
<p>À La Criée, Maja Bajevic présente une vidéo sur un moniteur. C’est l’une des œuvres clés de l’exposition. On y voit l’artiste, interrogée par un homme qui lui demande : « Comment veux-tu être gouvernée ? » Progressivement, la question répétée se transforme en une véritable agression. Tout au long de l’interrogatoire, Maja Bajevic reste de marbre. Elle oppose une résistance passive à la brutalité croissante de son interlocuteur. Nous entendons la voix de l’homme et voyons sa main qui cherche à pincer, gifler ou attraper le visage de l’artiste. Confrontée à une réponse impossible et placée en position d’infériorité, l’artiste fait preuve d’une grande endurance.</p>
<p>Maja Bajevic a réalisé cette œuvre en 2009, dans la continuité de celle de l’artiste yougoslave Rasa Todosijevic, intitulée <em>What Is Art? </em> Dans cette vidéo de 1976, l’artiste répétait toujours la même question à son assistante : « Qu’est-ce que l’art ?» Dans les années 1970, Todosijevic interrogeait la nature même de l’art, en reprenant les formes d’interrogation des régimes totalitaires. Des images de cette vidéo ont été montré à La Criée en 2013 à l’occasion de<a href="http://www.la-criee.org/fr/two-lines-of-life-or-why-a-rabbit-likes-weeds/"><em> Two lines of Life</em></a><em>, </em>exposition collective commissariée par Mia David et Zorana Djaković Minniti.</p>
<p>La vidéo de Bajevic nous rappelle que la résistance à l’oppression est un travail permanent. Si l’artiste s’obstine à garder le silence, son sang-froid face au harcèlement déployé dans un jeu aux règles faussées à l’avance, traduit une défiance qui se révèle particulièrement éloquente.</p>
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Maja Bajevic représentée par la galerie Peter Kilchmann, Zurich Depuis le milieu des années 1990, Maja Bajevic travaille sur un large éventail de questions, notamment la mondialisation, l’inclusion/ l’exclusion, l’exploitation, le néolibéralisme et ses effets réciproques. En même temps, elle soulève à plusieurs reprises la question de l’identité personnelle et de la patrie, et comment celles-ci sont constituées ou « rendues impossibles ». Sa pratique artistique va de la vidéo à l’installation, de la performance à la création sonore, de l’écriture à l’artisanat et traverse le dessin, la gravure et la photographie. S’inspirant de la vie migratoire de l’artiste, ses œuvres antérieures ont souligné son intérêt pour la nature incertaine de la stabilité politique et du sentiment d’appartenance nationale. S’attaquant à des thèmes tels que l’abus de pouvoir et de religion, la migration et la marginalisation de l’étranger, la tension entre local et global, son œuvre peut aussi se situer dans la tradition de l’art qui remplit une fonction sociale et informative et se concentre sur le changement des convictions dominantes. Sélection d’expositions personnelles : Migros Museum für Gegenwartskunst, Zurich, (2017), The James Gallery, New York (2012), DAAD Galerie, Berlin (2012) et le Museo Nacional de Arte Reina Sofia, Madrid (2011). L’exposition de groupe sélectionnée comprend « Divided We Stand », Busan Biennale (2018), Haus der Kunst, Munich (2016); 56e Biennale de Venise (2015) « Documenta 12 », Kassel (2007). En 2017, Bajevic a été sélectionné pour le Prix Marcel Duchamp. source : http://www.peterkilchmann.com/artists/maja-bajevic/biography _ Œuvre exposée How Do You Want to Be Governed, 2009 À La Criée, Maja Bajevic présente une vidéo sur un moniteur. C’est l’une des œuvres clés de l’exposition. On y voit l’artiste, interrogée par un homme qui lui demande : « Comment veux-tu être gouvernée ? » Progressivement, la question répétée se transforme en une véritable agression. Tout au long de l’interrogatoire, Maja Bajevic reste de marbre. Elle oppose une résistance passive à la brutalité croissante de son interlocuteur. Nous entendons la voix de l’homme et voyons sa main qui cherche à pincer, gifler ou attraper le visage de l’artiste. Confrontée à une réponse impossible et placée en position d’infériorité, l’artiste fait preuve d’une grande endurance. Maja Bajevic a réalisé cette œuvre en 2009, dans la continuité de celle de l’artiste yougoslave Rasa Todosijevic, intitulée What Is Art? Dans cette vidéo de 1976, l’artiste répétait toujours la même question à son assistante : « Qu’est-ce que l’art ?» Dans les années 1970, Todosijevic interrogeait la nature même de l’art, en reprenant les formes d’interrogation des régimes totalitaires. Des images de cette vidéo ont été montré à La Criée en 2013 à l’occasion de Two lines of Life, exposition collective commissariée par Mia David et Zorana Djaković Minniti. La vidéo de Bajevic nous rappelle que la résistance à l’oppression est un travail permanent. Si l’artiste s’obstine à garder le silence, son sang-froid face au harcèlement déployé dans un jeu aux règles faussées à l’avance, traduit une défiance qui se révèle particulièrement éloquente.
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