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title | String Le cantique des oiseaux |
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L'exposition <em>Le Cantique des oiseaux</em> de Katia Kameli est une libre traduction du recueil de poésie mystique de Farîd od-dîn ‘Attâr, chef d'œuvre de la littérature persane et de la spiritualité soufie, écrit vers 1177.
Le texte d’Attâr chante le voyage de milliers d’oiseaux en quête de Sîmorgh, oiseau mythique à la beauté indescriptible, allégorie du Divin. Guidés par la huppe, messagère de Salomon et symbole de la sagesse, ils traversent les sept vallées successives du Désir, de l’Amour, de la Connaissance, de la Plénitude, de l’Unicité, de la Perplexité, du Dénuement et de l’Anéantissement. Au cours de ce voyage initiatique, ils vont devoir abandonner leurs biens, leurs certitudes, leur égo, encouragés par les histoires, contes et digressions de la huppe. Seuls trente oiseaux parviennent à la fin du voyage, mais ils ne trouvent en Sîmorgh que le reflet d'eux-mêmes. En persan, <em>sî morgh</em> signifie littéralement "trente oiseaux". Les sept vallées symbolisent le cheminement intérieur permettant à chacun de se trouver soi-même.
<em>Le Cantique des oiseaux</em> a fait l'objet de plusieurs traductions en français : d’Henri Gougaud, de Jean-Claude Carrière sous le titre de <em>La Conférence des oiseaux</em> et enfin celle, plus récente, de Leili Anvar<a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>, à laquelle elle Katia Kameli emprunte son titre. Dans l'avant-propos de la dernière édition du <em>Cantique des oiseaux</em>, Leili Anvar précise que pour aborder ce texte<em>,</em> il faut "<em>oublier ses repères. Accepter le voyage. Se lancer dans l'inconnu, se perdre. […] Prendre son envol, l'envol de l'âme vers des contrées inconnues. Avec humilité</em>.<a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>"
<em>Le Cantique des oiseaux</em> est paru aux éditions Diane Selliers en 2012 dans la Collection Textes, et en 2020, dans une version illustrée de peintures d'Islam d'Orient, sous la direction scientifique de Michael Barry.
Voici un lien vidéo pour en savoir plus sur <em>Le Cantique des oiseaux</em> par Leili Anvar :
<a href="https://www.bing.com/videos/search?q=le+cantique+des+oiseaux+leili+anvar&docid=608034036470321444&mid=C94B80274BBB7A4818FEC94B80274BBB7A4818FE&view=detail&FORM=VIRE">La quête de l'Autre : "Le cantique des oiseaux" d'Attâr par Leili Anvar - Bing video</a>
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<sub><a href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Leili Anvar est maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, traductrice et spécialiste de la littérature mystique et de l’écriture féminine.</sub>
<sub><a href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Avant-propos de Leili Anvar dans <em>Le Cantique des oiseaux</em> de Farîd od-din 'Attâr, éditions Diane de Selliers, Paris, 2020, p. 9</sub>
L'exposition Le Cantique des oiseaux de Katia Kameli est une libre traduction du recueil de poésie mystique de Farîd od-dîn ‘Attâr, chef d'œuvre de la littérature persane et de la spiritualité soufie, écrit vers 1177.
Le texte d’Attâr chante le voyage de milliers d’oiseaux en quête de Sîmorgh, oiseau mythique à la beauté indescriptible, allégorie du Divin. Guidés par la huppe, messagère de Salomon et symbole de la sagesse, ils traversent les sept vallées successives du Désir, de l’Amour, de la Connaissance, de la Plénitude, de l’Unicité, de la Perplexité, du Dénuement et de l’Anéantissement. Au cours de ce voyage initiatique, ils vont devoir abandonner leurs biens, leurs certitudes, leur égo, encouragés par les histoires, contes et digressions de la huppe. Seuls trente oiseaux parviennent à la fin du voyage, mais ils ne trouvent en Sîmorgh que le reflet d'eux-mêmes. En persan, sî morgh signifie littéralement "trente oiseaux". Les sept vallées symbolisent le cheminement intérieur permettant à chacun de se trouver soi-même.
Le Cantique des oiseaux a fait l'objet de plusieurs traductions en français : d’Henri Gougaud, de Jean-Claude Carrière sous le titre de La Conférence des oiseaux et enfin celle, plus récente, de Leili Anvar[1], à laquelle elle Katia Kameli emprunte son titre. Dans l'avant-propos de la dernière édition du Cantique des oiseaux, Leili Anvar précise que pour aborder ce texte, il faut "oublier ses repères. Accepter le voyage. Se lancer dans l'inconnu, se perdre. […] Prendre son envol, l'envol de l'âme vers des contrées inconnues. Avec humilité.[2]"
Le Cantique des oiseaux est paru aux éditions Diane Selliers en 2012 dans la Collection Textes, et en 2020, dans une version illustrée de peintures d'Islam d'Orient, sous la direction scientifique de Michael Barry.
Voici un lien vidéo pour en savoir plus sur Le Cantique des oiseaux par Leili Anvar :
La quête de l'Autre : "Le cantique des oiseaux" d'Attâr par Leili Anvar - Bing video
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[1] Leili Anvar est maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, traductrice et spécialiste de la littérature mystique et de l’écriture féminine.
[2] Avant-propos de Leili Anvar dans Le Cantique des oiseaux de Farîd od-din 'Attâr, éditions Diane de Selliers, Paris, 2020, p. 9
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<p>L’exposition <em>Le Cantique des oiseaux</em> de Katia Kameli est une libre traduction du recueil de poésie mystique de Farîd od-dîn ‘Attâr, chef d’œuvre de la littérature persane et de la spiritualité soufie, écrit vers 1177.</p>
<p>Le texte d’Attâr chante le voyage de milliers d’oiseaux en quête de Sîmorgh, oiseau mythique à la beauté indescriptible, allégorie du Divin. Guidés par la huppe, messagère de Salomon et symbole de la sagesse, ils traversent les sept vallées successives du Désir, de l’Amour, de la Connaissance, de la Plénitude, de l’Unicité, de la Perplexité, du Dénuement et de l’Anéantissement. Au cours de ce voyage initiatique, ils vont devoir abandonner leurs biens, leurs certitudes, leur égo, encouragés par les histoires, contes et digressions de la huppe. Seuls trente oiseaux parviennent à la fin du voyage, mais ils ne trouvent en Sîmorgh que le reflet d’eux-mêmes. En persan, <em>sî morgh</em> signifie littéralement « trente oiseaux ». Les sept vallées symbolisent le cheminement intérieur permettant à chacun de se trouver soi-même.</p>
<p><em>Le Cantique des oiseaux</em> a fait l’objet de plusieurs traductions en français : d’Henri Gougaud, de Jean-Claude Carrière sous le titre de <em>La Conférence des oiseaux</em> et enfin celle, plus récente, de Leili Anvar<a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>, à laquelle elle Katia Kameli emprunte son titre. Dans l’avant-propos de la dernière édition du <em>Cantique des oiseaux</em>, Leili Anvar précise que pour aborder ce texte<em>,</em> il faut « <em>oublier ses repères. Accepter le voyage. Se lancer dans l’inconnu, se perdre. […] Prendre son envol, l’envol de l’âme vers des contrées inconnues. Avec humilité</em>.<a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a> »</p>
<p><em>Le Cantique des oiseaux</em> est paru aux éditions Diane Selliers en 2012 dans la Collection Textes, et en 2020, dans une version illustrée de peintures d’Islam d’Orient, sous la direction scientifique de Michael Barry.</p>
<p>Voici un lien vidéo pour en savoir plus sur <em>Le Cantique des oiseaux</em> par Leili Anvar :</p>
<p><a href="https://www.bing.com/videos/search?q=le+cantique+des+oiseaux+leili+anvar&docid=608034036470321444&mid=C94B80274BBB7A4818FEC94B80274BBB7A4818FE&view=detail&FORM=VIRE">La quête de l’Autre : « Le cantique des oiseaux » d’Attâr par Leili Anvar – Bing video</a></p>
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<p><sub><a href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Leili Anvar est maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, traductrice et spécialiste de la littérature mystique et de l’écriture féminine.</sub></p>
<p><sub><a href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Avant-propos de Leili Anvar dans <em>Le Cantique des oiseaux</em> de Farîd od-din ‘Attâr, éditions Diane de Selliers, Paris, 2020, p. 9</sub></p>
L’exposition Le Cantique des oiseaux de Katia Kameli est une libre traduction du recueil de poésie mystique de Farîd od-dîn ‘Attâr, chef d’œuvre de la littérature persane et de la spiritualité soufie, écrit vers 1177. Le texte d’Attâr chante le voyage de milliers d’oiseaux en quête de Sîmorgh, oiseau mythique à la beauté indescriptible, allégorie du Divin. Guidés par la huppe, messagère de Salomon et symbole de la sagesse, ils traversent les sept vallées successives du Désir, de l’Amour, de la Connaissance, de la Plénitude, de l’Unicité, de la Perplexité, du Dénuement et de l’Anéantissement. Au cours de ce voyage initiatique, ils vont devoir abandonner leurs biens, leurs certitudes, leur égo, encouragés par les histoires, contes et digressions de la huppe. Seuls trente oiseaux parviennent à la fin du voyage, mais ils ne trouvent en Sîmorgh que le reflet d’eux-mêmes. En persan, sî morgh signifie littéralement « trente oiseaux ». Les sept vallées symbolisent le cheminement intérieur permettant à chacun de se trouver soi-même. Le Cantique des oiseaux a fait l’objet de plusieurs traductions en français : d’Henri Gougaud, de Jean-Claude Carrière sous le titre de La Conférence des oiseaux et enfin celle, plus récente, de Leili Anvar[1], à laquelle elle Katia Kameli emprunte son titre. Dans l’avant-propos de la dernière édition du Cantique des oiseaux, Leili Anvar précise que pour aborder ce texte, il faut « oublier ses repères. Accepter le voyage. Se lancer dans l’inconnu, se perdre. […] Prendre son envol, l’envol de l’âme vers des contrées inconnues. Avec humilité.[2] » Le Cantique des oiseaux est paru aux éditions Diane Selliers en 2012 dans la Collection Textes, et en 2020, dans une version illustrée de peintures d’Islam d’Orient, sous la direction scientifique de Michael Barry. Voici un lien vidéo pour en savoir plus sur Le Cantique des oiseaux par Leili Anvar : La quête de l’Autre : « Le cantique des oiseaux » d’Attâr par Leili Anvar – Bing video _ [1] Leili Anvar est maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, traductrice et spécialiste de la littérature mystique et de l’écriture féminine. [2] Avant-propos de Leili Anvar dans Le Cantique des oiseaux de Farîd od-din ‘Attâr, éditions Diane de Selliers, Paris, 2020, p. 9 |
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