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date | String 2016-01-08 14:11:44 |
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title | String La performance |
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<p style="text-align: justify;">Dans l'exposition "<em>L'épais Réel</em>" , plusieurs œuvres sont issues de performances artistiques que les artistes nous présentent soit par le biais de la vidéo, la photographie ou du dessin soit sous forme d'œuvres-traces réalisées au cours d'un processus de création proche de la performance.</p>
<p style="text-align: justify;">De manière générale, la performance désigne un exploit, une prouesse souvent sportive. En art ce terme désigne un mode de création pour lequel l'artiste utilise son corps et produit un geste improvisé ou organisé. Le corps devient ainsi le matériau de l'artiste. L'action qui constitue l'œuvre est éphémère puisqu'elle ne se produit qu'une seule fois. Ce qui nous est transmis ce sont des traces de ce geste: des photographies ou vidéos par exemple.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce medium s'est développé dans les années 1950 aux États-Unis au moment où certains artistes cherchent à s'émanciper en brisant le cloisonnement entre les pratiques traditionnelles. Ils développent alors une forme d'art qui touche à la fois à la danse, au théâtre, à la musique et aux arts plastiques. Le chorégraphe Merce Cunningham par exemple propose de réaliser des spectacles dans tous types de lieux et de produire des gestes imprévus et aléatoires. De même, des peintres comme Jackson Pollock vont proposer une peinture gestuelle (<em>Action painting</em>) à travers laquelle les mouvements de l'artiste et sa présence font partie de l'œuvre.</p>
<ul style="list-style-type: circle;">
<li style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Quelques exemples de performances </span></li>
</ul>
[gallery size="full" ids="4164"]
<p style="text-align: justify;">Joseph Beuys, <em>I like America and America likes me</em>, 1974</p>
<p style="text-align: justify;">Pour cette performance, l'artiste s'est enfermé pendant cinq jours dans une galerie new-yorkaise avec un coyote sauvage. Une ambulance est venue le chercher à son domicile à Düsseldorf (Allemagne) et a pris en charge son voyage. L'artiste emmitouflé dans une couverture de feutre voyage en avion et, une fois arrivé aux États-Unis est conduit à la galerie sans que celui-ci ne voit rien du paysage américain ni ne foule son sol. Pendant ces cinq jours, l'homme et l'animal partageront le territoire de la galerie mais aussi la paille et la feutre. Il s'agit ici de renouer un lien avec le monde naturel et animal. L'animal évoque également les amérindiens (natives) décimés lors de la conquête du pays. Dans l'exposition, le travail d'<strong>Abraham Poincheval </strong>fait écho aux expériences de Joseph Beuys puisque il n'hésite pas à se mettre en danger pour expérimenter un habitat extrême.</p>
[gallery size="full" ids="4170,4174"]
<p style="text-align: left;">Klein,<em> Anthropométries de la période bleue</em>, 1960 - Helen Mirra, <em>Hourly directional field recordings</em>, 2011<strong>
</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans les années 1960, Yves Klein élabore un nouveau processus de création qu'il nomme l'Anthropométrie. Celui-ci consiste à enduire le corps de modèles féminins nus de peinture bleue afin que ceux-ci viennent se frotter contre la toile. Les mouvements du corps du modèle s'impriment sur la toile et créent de nouvelles formes plastiques. À la galerie internationale d'art contemporain, Klein réalise une performance dont le but est de présenter ce processus de création devant l'élite artistique mondiale. Pendant la représentation, une femme nue entièrement couverte de peinture a été traîné sur une feuille de papier posée au sol. En même temps, un groupe de musiciens jouaient une symphonie composée par le peintre. Avec ce geste, Klein devient l'instigateur de "l'œuvre-trace". Les pièces d'<strong>Helen Mirra</strong> présentées dans l'exposition font également écho à cette performance, elle réalise également des empreintes du monde vivant.</p>
[gallery size="full" ids="4177,4178"]
<p style="text-align: justify;">Denis Oppenheim, <em>Parallel Stress</em>, 1970 - Bas Jan Ader, <em>Broken fall (organic)</em>, 1971</p>
<p style="text-align: justify;">En 1970, Oppenheim s'est suspendu pendant 10 minutes entre deux appontements en béton, tenant la position jusqu'à ce que son corps ne puisse plus résister et qu'il finisse par s'effondrer. En 1971, <strong>Bas Jan Ader</strong> soumet son corps à la force de gravité et tente de repousser ses limites. Cette vidéo, intitulée <em>Broken Fall (organic)</em> est présentée dans l'exposition.</p>
Dans l'exposition "L'épais Réel" , plusieurs œuvres sont issues de performances artistiques que les artistes nous présentent soit par le biais de la vidéo, la photographie ou du dessin soit sous forme d'œuvres-traces réalisées au cours d'un processus de création proche de la performance. De manière générale, la performance désigne un exploit, une prouesse souvent sportive. En art ce terme désigne un mode de création pour lequel l'artiste utilise son corps et produit un geste improvisé ou organisé. Le corps devient ainsi le matériau de l'artiste. L'action qui constitue l'œuvre est éphémère puisqu'elle ne se produit qu'une seule fois. Ce qui nous est transmis ce sont des traces de ce geste: des photographies ou vidéos par exemple. Ce medium s'est développé dans les années 1950 aux États-Unis au moment où certains artistes cherchent à s'émanciper en brisant le cloisonnement entre les pratiques traditionnelles. Ils développent alors une forme d'art qui touche à la fois à la danse, au théâtre, à la musique et aux arts plastiques. Le chorégraphe Merce Cunningham par exemple propose de réaliser des spectacles dans tous types de lieux et de produire des gestes imprévus et aléatoires. De même, des peintres comme Jackson Pollock vont proposer une peinture gestuelle (Action painting) à travers laquelle les mouvements de l'artiste et sa présence font partie de l'œuvre.
Joseph Beuys, I like America and America likes me, 1974 Pour cette performance, l'artiste s'est enfermé pendant cinq jours dans une galerie new-yorkaise avec un coyote sauvage. Une ambulance est venue le chercher à son domicile à Düsseldorf (Allemagne) et a pris en charge son voyage. L'artiste emmitouflé dans une couverture de feutre voyage en avion et, une fois arrivé aux États-Unis est conduit à la galerie sans que celui-ci ne voit rien du paysage américain ni ne foule son sol. Pendant ces cinq jours, l'homme et l'animal partageront le territoire de la galerie mais aussi la paille et la feutre. Il s'agit ici de renouer un lien avec le monde naturel et animal. L'animal évoque également les amérindiens (natives) décimés lors de la conquête du pays. Dans l'exposition, le travail d'Abraham Poincheval fait écho aux expériences de Joseph Beuys puisque il n'hésite pas à se mettre en danger pour expérimenter un habitat extrême. [gallery size="full" ids="4170,4174"]Klein, Anthropométries de la période bleue, 1960 - Helen Mirra, Hourly directional field recordings, 2011 Dans les années 1960, Yves Klein élabore un nouveau processus de création qu'il nomme l'Anthropométrie. Celui-ci consiste à enduire le corps de modèles féminins nus de peinture bleue afin que ceux-ci viennent se frotter contre la toile. Les mouvements du corps du modèle s'impriment sur la toile et créent de nouvelles formes plastiques. À la galerie internationale d'art contemporain, Klein réalise une performance dont le but est de présenter ce processus de création devant l'élite artistique mondiale. Pendant la représentation, une femme nue entièrement couverte de peinture a été traîné sur une feuille de papier posée au sol. En même temps, un groupe de musiciens jouaient une symphonie composée par le peintre. Avec ce geste, Klein devient l'instigateur de "l'œuvre-trace". Les pièces d'Helen Mirra présentées dans l'exposition font également écho à cette performance, elle réalise également des empreintes du monde vivant. [gallery size="full" ids="4177,4178"]Denis Oppenheim, Parallel Stress, 1970 - Bas Jan Ader, Broken fall (organic), 1971 En 1970, Oppenheim s'est suspendu pendant 10 minutes entre deux appontements en béton, tenant la position jusqu'à ce que son corps ne puisse plus résister et qu'il finisse par s'effondrer. En 1971, Bas Jan Ader soumet son corps à la force de gravité et tente de repousser ses limites. Cette vidéo, intitulée Broken Fall (organic) est présentée dans l'exposition. |
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<p style="text-align: justify;">Dans l’exposition « <em>L’épais Réel</em> » , plusieurs œuvres sont issues de performances artistiques que les artistes nous présentent soit par le biais de la vidéo, la photographie ou du dessin soit sous forme d’œuvres-traces réalisées au cours d’un processus de création proche de la performance.</p>
<p style="text-align: justify;">De manière générale, la performance désigne un exploit, une prouesse souvent sportive. En art ce terme désigne un mode de création pour lequel l’artiste utilise son corps et produit un geste improvisé ou organisé. Le corps devient ainsi le matériau de l’artiste. L’action qui constitue l’œuvre est éphémère puisqu’elle ne se produit qu’une seule fois. Ce qui nous est transmis ce sont des traces de ce geste: des photographies ou vidéos par exemple.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce medium s’est développé dans les années 1950 aux États-Unis au moment où certains artistes cherchent à s’émanciper en brisant le cloisonnement entre les pratiques traditionnelles. Ils développent alors une forme d’art qui touche à la fois à la danse, au théâtre, à la musique et aux arts plastiques. Le chorégraphe Merce Cunningham par exemple propose de réaliser des spectacles dans tous types de lieux et de produire des gestes imprévus et aléatoires. De même, des peintres comme Jackson Pollock vont proposer une peinture gestuelle (<em>Action painting</em>) à travers laquelle les mouvements de l’artiste et sa présence font partie de l’œuvre.</p>
<ul style="list-style-type: circle;">
<li style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Quelques exemples de performances </span></li>
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<p style="text-align: justify;">Joseph Beuys, <em>I like America and America likes me</em>, 1974</p>
<p style="text-align: justify;">Pour cette performance, l’artiste s’est enfermé pendant cinq jours dans une galerie new-yorkaise avec un coyote sauvage. Une ambulance est venue le chercher à son domicile à Düsseldorf (Allemagne) et a pris en charge son voyage. L’artiste emmitouflé dans une couverture de feutre voyage en avion et, une fois arrivé aux États-Unis est conduit à la galerie sans que celui-ci ne voit rien du paysage américain ni ne foule son sol. Pendant ces cinq jours, l’homme et l’animal partageront le territoire de la galerie mais aussi la paille et la feutre. Il s’agit ici de renouer un lien avec le monde naturel et animal. L’animal évoque également les amérindiens (natives) décimés lors de la conquête du pays. Dans l’exposition, le travail d’<strong>Abraham Poincheval </strong>fait écho aux expériences de Joseph Beuys puisque il n’hésite pas à se mettre en danger pour expérimenter un habitat extrême.</p>
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<p style="text-align: left;">Klein,<em> Anthropométries de la période bleue</em>, 1960 – Helen Mirra, <em>Hourly directional field recordings</em>, 2011<strong><br />
</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans les années 1960, Yves Klein élabore un nouveau processus de création qu’il nomme l’Anthropométrie. Celui-ci consiste à enduire le corps de modèles féminins nus de peinture bleue afin que ceux-ci viennent se frotter contre la toile. Les mouvements du corps du modèle s’impriment sur la toile et créent de nouvelles formes plastiques. À la galerie internationale d’art contemporain, Klein réalise une performance dont le but est de présenter ce processus de création devant l’élite artistique mondiale. Pendant la représentation, une femme nue entièrement couverte de peinture a été traîné sur une feuille de papier posée au sol. En même temps, un groupe de musiciens jouaient une symphonie composée par le peintre. Avec ce geste, Klein devient l’instigateur de « l’œuvre-trace ». Les pièces d’<strong>Helen Mirra</strong> présentées dans l’exposition font également écho à cette performance, elle réalise également des empreintes du monde vivant.</p>
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<p style="text-align: justify;">Denis Oppenheim, <em>Parallel Stress</em>, 1970 – Bas Jan Ader, <em>Broken fall (organic)</em>, 1971</p>
<p style="text-align: justify;">En 1970, Oppenheim s’est suspendu pendant 10 minutes entre deux appontements en béton, tenant la position jusqu’à ce que son corps ne puisse plus résister et qu’il finisse par s’effondrer. En 1971, <strong>Bas Jan Ader</strong> soumet son corps à la force de gravité et tente de repousser ses limites. Cette vidéo, intitulée <em>Broken Fall (organic)</em> est présentée dans l’exposition.</p>
Dans l’exposition « L’épais Réel » , plusieurs œuvres sont issues de performances artistiques que les artistes nous présentent soit par le biais de la vidéo, la photographie ou du dessin soit sous forme d’œuvres-traces réalisées au cours d’un processus de création proche de la performance. De manière générale, la performance désigne un exploit, une prouesse souvent sportive. En art ce terme désigne un mode de création pour lequel l’artiste utilise son corps et produit un geste improvisé ou organisé. Le corps devient ainsi le matériau de l’artiste. L’action qui constitue l’œuvre est éphémère puisqu’elle ne se produit qu’une seule fois. Ce qui nous est transmis ce sont des traces de ce geste: des photographies ou vidéos par exemple. Ce medium s’est développé dans les années 1950 aux États-Unis au moment où certains artistes cherchent à s’émanciper en brisant le cloisonnement entre les pratiques traditionnelles. Ils développent alors une forme d’art qui touche à la fois à la danse, au théâtre, à la musique et aux arts plastiques. Le chorégraphe Merce Cunningham par exemple propose de réaliser des spectacles dans tous types de lieux et de produire des gestes imprévus et aléatoires. De même, des peintres comme Jackson Pollock vont proposer une peinture gestuelle (Action painting) à travers laquelle les mouvements de l’artiste et sa présence font partie de l’œuvre.
Joseph Beuys, I like America and America likes me, 1974 Pour cette performance, l’artiste s’est enfermé pendant cinq jours dans une galerie new-yorkaise avec un coyote sauvage. Une ambulance est venue le chercher à son domicile à Düsseldorf (Allemagne) et a pris en charge son voyage. L’artiste emmitouflé dans une couverture de feutre voyage en avion et, une fois arrivé aux États-Unis est conduit à la galerie sans que celui-ci ne voit rien du paysage américain ni ne foule son sol. Pendant ces cinq jours, l’homme et l’animal partageront le territoire de la galerie mais aussi la paille et la feutre. Il s’agit ici de renouer un lien avec le monde naturel et animal. L’animal évoque également les amérindiens (natives) décimés lors de la conquête du pays. Dans l’exposition, le travail d’Abraham Poincheval fait écho aux expériences de Joseph Beuys puisque il n’hésite pas à se mettre en danger pour expérimenter un habitat extrême. Klein, Anthropométries de la période bleue, 1960 – Helen Mirra, Hourly directional field recordings, 2011 Dans les années 1960, Yves Klein élabore un nouveau processus de création qu’il nomme l’Anthropométrie. Celui-ci consiste à enduire le corps de modèles féminins nus de peinture bleue afin que ceux-ci viennent se frotter contre la toile. Les mouvements du corps du modèle s’impriment sur la toile et créent de nouvelles formes plastiques. À la galerie internationale d’art contemporain, Klein réalise une performance dont le but est de présenter ce processus de création devant l’élite artistique mondiale. Pendant la représentation, une femme nue entièrement couverte de peinture a été traîné sur une feuille de papier posée au sol. En même temps, un groupe de musiciens jouaient une symphonie composée par le peintre. Avec ce geste, Klein devient l’instigateur de « l’œuvre-trace ». Les pièces d’Helen Mirra présentées dans l’exposition font également écho à cette performance, elle réalise également des empreintes du monde vivant. Denis Oppenheim, Parallel Stress, 1970 – Bas Jan Ader, Broken fall (organic), 1971 En 1970, Oppenheim s’est suspendu pendant 10 minutes entre deux appontements en béton, tenant la position jusqu’à ce que son corps ne puisse plus résister et qu’il finisse par s’effondrer. En 1971, Bas Jan Ader soumet son corps à la force de gravité et tente de repousser ses limites. Cette vidéo, intitulée Broken Fall (organic) est présentée dans l’exposition. |
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