Robert Barry

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content String <h6>Vue de l'exposition <em>Word Lists</em> de Robert Barry, 2009, Galerie Yvon Lambert, Paris, Courtesy Yvon Lambert. Photo : Didier Barroso.</h6> &nbsp; <em>En 2010, lors d'un entretien avec Sophie Kaplan, directrice de la Criée, et à l'époque, directrice du Crac Alsace, Julien Bismuth avait énoncé à propos de Robert Barry : " Il fait partie des artistes « conceptuels » dont je me sens le plus proche, car dans ses œuvres, il y a un travail sur le langage, je dirais même un travail d´écrivain."</em> _ <strong>Né en 1936 à New York (États-Unis)</strong> Robert Barry est, avec Lawrence Weiner ou encore <a href="https://correspondances.la-criee.org/les-ressources-pedagogiques/on-kawara/">On Kawara</a>, l’une des figures de proue des premiers mouvements de l’art conceptuel. Robert Barry se distingue par la forme typographique de ses œuvres. Avant d’employer les mots, il débute par la peinture qu’il abandonne au profit d’installations in situ, en fil de fer puis en fil de nylon. Cela le conduit à utiliser des matériaux quasiment invisibles, « Bien que cela pose certains problèmes, cela présente aussi d’infinies possibilités. C’est à cette époque que j’ai rejeté l’idée que l’art doit être nécessairement quelque chose à regarder. » . Il s’intéresse par la suite aux modes de perception conceptuelle, à des expériences autour de l’immatériel, des éléments présents et pourtant invisibles : les gaz inertes, les ultrasons, les ondes électromagnétiques, les micro-ondes, les radiations… Il décide par la suite d’utiliser les mots, hors du formalisme visuel, pour leurs propriétés conceptuelles, universelles et impalpables. Il pense à une nouvelle conception des rapports entre l’œuvre et le langage. Ses mots apparaissent toujours en majuscule mais la taille, la couleur, le matériel et la typographie diffèrent, s’adaptant aux espaces d’exposition. Dans son travail, la subjectivité du spectateur est un élément constitutif de son œuvre ; l’évocation d’un mot crée une multitude d’interprétations, d’idées, de concepts, selon l’imagination et l’expérience propre à chacun. _ Sources : « Julien Bismuth, en conversation avec Sophie Kaplan », <em>Mind The Gap,</em> édition Crac Alsace, Altkirch, 2010 Robert Barry, « Entretien avec Arthur R. Rose », <em>Art Magazine</em>, vol.43, n°4, New York, février 1969, p. 22-23. http://www.leconsortium.fr/robert-barry-2/<span style="color: #ffffff;">//</span>
Vue de l'exposition Word Lists de Robert Barry, 2009, Galerie Yvon Lambert, Paris, Courtesy Yvon Lambert. Photo : Didier Barroso.
  En 2010, lors d'un entretien avec Sophie Kaplan, directrice de la Criée, et à l'époque, directrice du Crac Alsace, Julien Bismuth avait énoncé à propos de Robert Barry : " Il fait partie des artistes « conceptuels » dont je me sens le plus proche, car dans ses œuvres, il y a un travail sur le langage, je dirais même un travail d´écrivain." _ Né en 1936 à New York (États-Unis) Robert Barry est, avec Lawrence Weiner ou encore On Kawara, l’une des figures de proue des premiers mouvements de l’art conceptuel. Robert Barry se distingue par la forme typographique de ses œuvres. Avant d’employer les mots, il débute par la peinture qu’il abandonne au profit d’installations in situ, en fil de fer puis en fil de nylon. Cela le conduit à utiliser des matériaux quasiment invisibles, « Bien que cela pose certains problèmes, cela présente aussi d’infinies possibilités. C’est à cette époque que j’ai rejeté l’idée que l’art doit être nécessairement quelque chose à regarder. » . Il s’intéresse par la suite aux modes de perception conceptuelle, à des expériences autour de l’immatériel, des éléments présents et pourtant invisibles : les gaz inertes, les ultrasons, les ondes électromagnétiques, les micro-ondes, les radiations… Il décide par la suite d’utiliser les mots, hors du formalisme visuel, pour leurs propriétés conceptuelles, universelles et impalpables. Il pense à une nouvelle conception des rapports entre l’œuvre et le langage. Ses mots apparaissent toujours en majuscule mais la taille, la couleur, le matériel et la typographie diffèrent, s’adaptant aux espaces d’exposition. Dans son travail, la subjectivité du spectateur est un élément constitutif de son œuvre ; l’évocation d’un mot crée une multitude d’interprétations, d’idées, de concepts, selon l’imagination et l’expérience propre à chacun. _ Sources : « Julien Bismuth, en conversation avec Sophie Kaplan », Mind The Gap, édition Crac Alsace, Altkirch, 2010 Robert Barry, « Entretien avec Arthur R. Rose », Art Magazine, vol.43, n°4, New York, février 1969, p. 22-23. http://www.leconsortium.fr/robert-barry-2///
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Vue de l’exposition Word Lists de Robert Barry, 2009, Galerie Yvon Lambert, Paris,
Courtesy Yvon Lambert. Photo : Didier Barroso.

 

En 2010, lors d’un entretien avec Sophie Kaplan, directrice de la Criée, et à l’époque, directrice du Crac Alsace, Julien Bismuth avait énoncé à propos de Robert Barry :  » Il fait partie des artistes « conceptuels » dont je me sens le plus proche, car dans ses œuvres, il y a un travail sur le langage, je dirais même un travail d´écrivain. »

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Né en 1936 à New York (États-Unis)

Robert Barry est, avec Lawrence Weiner ou encore On Kawara, l’une des figures de proue des premiers mouvements de l’art conceptuel. Robert Barry se distingue par la forme typographique de ses œuvres.

Avant d’employer les mots, il débute par la peinture qu’il abandonne au profit d’installations in situ, en fil de fer puis en fil de nylon. Cela le conduit à utiliser des matériaux quasiment invisibles, « Bien que cela pose certains problèmes, cela présente aussi d’infinies possibilités. C’est à cette époque que j’ai rejeté l’idée que l’art doit être nécessairement quelque chose à regarder. » .

Il s’intéresse par la suite aux modes de perception conceptuelle, à des expériences autour de l’immatériel, des éléments présents et pourtant invisibles : les gaz inertes, les ultrasons, les ondes électromagnétiques, les micro-ondes, les radiations…

Il décide par la suite d’utiliser les mots, hors du formalisme visuel, pour leurs propriétés conceptuelles, universelles et impalpables. Il pense à une nouvelle conception des rapports entre l’œuvre et le langage. Ses mots apparaissent toujours en majuscule mais la taille, la couleur, le matériel et la typographie diffèrent, s’adaptant aux espaces d’exposition. Dans son travail, la subjectivité du spectateur est un élément constitutif de son œuvre ; l’évocation d’un mot crée une multitude d’interprétations, d’idées, de concepts, selon l’imagination et l’expérience propre à chacun.

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Sources :
« Julien Bismuth, en conversation avec Sophie Kaplan », Mind The Gap, édition Crac Alsace, Altkirch, 2010
Robert Barry, « Entretien avec Arthur R. Rose », Art Magazine, vol.43, n°4, New York, février 1969, p. 22-23.
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