Abécédaire Mime

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id Integer 16062
date String 2020-10-01 11:46:32
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title String Abécédaire Mime
content String <strong>Abécédaire <em>Mime, </em>Mathis et Paul Collins</strong> <strong>A lfred E. Neuman</strong> est l'icône archétype de <em>Mad Magazine</em>. C'est un garçon aux cheveux mal peignés au sourire constant, à qui il manque une dent et qui demande : « What, me worry ? », soit « Qu'est-ce que j'en ai à faire ? » Il apparaît sur les couvertures du magazine, dans des situations comiques où il  incarne des personnages moqués (déguisements, transformations). Il garde toujours la même expression d'un sourire figé, béat. Alfred E. Neuman peut nous faire penser aux personnages de Mathis Collins, tout particulièrement dans l'œuvre <em>Artiste policier à la fête à neuneu</em> (2020). <strong>B ateleur : </strong>artiste forain.e qui fait des tours de passe-passe, monte sur des tréteaux sur la place publique pour pratiquer un numéro. Au sens figuré, c'est une personne qui fait le bouffon en société. <strong>B icorne :</strong> chapeau à deux pointes, d'abord porté par les membres de l'armée française durant la révolution, a fait partie de l'uniforme des officiers dans de nombreux pays puis fut ensuite un couvre-chef masculin standard du XVIIIe siècle. De nos jours, en France, il désigne le couvre-chef des membres de l'Académie française, mais aussi celui des élèves de l'École polytechnique. <strong>B urlesque</strong> :  burlesque vient de l'italien <em>burlesco</em>, venant de <em>burla</em>, « farce, plaisanterie » . Cet adjectif qualifie un caractère comique extravagant et déroutant. « Burlesque » se dit aujourd'hui couramment pour désigner un comique qui repose sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité. <strong>C astelet</strong> : élément de décor de théâtre de marionnettes servant de cadre à l'espace scénique. <strong>C ocarde</strong> : insigne souvent rond, de couleurs variées, indiquant un grade, l'appartenance à une nation, une armée ou un parti. Élément souvent porté à la coiffure de militaires ou de hauts fonctionnaires. En France, ce sera l'insigne porté par les partisan.e.s de la Révolution puis par la population entière en signe de ralliement (cocarde nationale, patriotique). <strong>C omédie-Française</strong> : institution culturelle française fondée en 1680 sous l'ordre de Louis XIV pour faire face aux comédien.ne.s italien.ne.s. Il s'agit du seul théâtre d'État composé d'une troupe de comédien.ne.s permanent.e.s. <strong>C ommedia dell'arte</strong> : genre de théâtre populaire italien né au XVIe siècle caractérisé par des personnages comme Pierrot, Arlequin, Polichinelle, etc. Les acteur.trice.s improvisent selon le caractère du personnage et jouent sur les ressorts de la ruse, de la naïveté, de la caricature. Leur travail réside principalement dans un jeu corporel et de gestes, il.elle.s ont généralement des masques et costumes. <strong>F arce</strong> : genre théâtral né au Moyen-Âge, qui a pour but de faire rire et qui a souvent des caractéristiques grossières. Son origine remonte à l'Antiquité gréco-romaine. Par extension, la farce désigne l'acte de se moquer. <strong>F oire</strong> : manifestation commerciale, attractive se tenant dans une ville ou un village, à un endroit souvent fixe situé en plein air. Une fête foraine est une forme de foire, où des forain.e.s itinérant.e.s se rassemblent et proposent des attractions, jeux de tirs, manèges, etc. <strong>F orain</strong>, ce qui est relatif aux foires. Désigne également une personne qui exerce son activité sur les foires, les marchés. <strong>G ouge</strong> : outil du.de la sculpteur.trice destiné à tailler ou graver dans du bois ou de la pierre tendre. <strong>G uignol</strong> est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par Laurent Mourguet. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal, formant avec Gnafron et Madelon le trio récurrent des pièces du répertoire classique. <strong>J eu de massacre</strong> : type de jeu que l'on retrouve dans les foires. Il s'agit d'un jeu d'adresse où l'on doit viser bien souvent des caricatures de figures connues de tous.tes, telles que des policiers, belles-mères, clowns, guignols, etc. Ces personnages sont représentés avec des têtes grimaçantes – ce qui peut nous faire penser aux masques de la commedia dell'arte. Ils sont généralement sculptés dans des planches en bois de sapin ou de tilleul, puis peints. <strong>M <em>ad Magazine</em>  </strong>est un magazine satirique américain créé en 1952. Sous une apparence de magazine jeunesse, <em>Mad</em> caricature et se moque aussi bien de la culture populaire américaine que des sujets politiques contemporains. <strong>M arionnette</strong> : figurine représentant un être humain ou un animal, actionnée à la main par une personne cachée. Il y a des marionnettes à fils, à tige, à gaine. <strong>M arotte</strong> : désigne tout d'abord le sceptre de la folie, surmonté d’une tête grotesque coiffée d’un capuchon bigarré de différentes couleurs et garnie de grelots. On nomme ainsi par extension les marionnettes dont la tête est fixée sur un bout de bois. <strong>M atraque : </strong>arme traditionnelle des policiers, c'est un bâton généralement moins long qu'un bras, fait de bois, de caoutchouc, de métal ou de plastique. <strong>M ime</strong>, du latin <em>mimus</em> « acteur de bas étage », « farce de théâtre », et  du grec <em>μῖμος</em> « acteur bouffon », « sorte de comédie». Le mime est employé lors d'un spectacle narratif sans parole, échappant ainsi aux censures liées à l'usage de la parole sur scène au XVIIe siècle. <strong>Neu neu (la fête à)  : </strong>la Fête de Neuilly- sur-Seine, baptisée également Fête à Neu-Neu, est une fête foraine très populaire par un décret impérial de Napoléon Ier en date du 10 juin . <strong>P alimpseste</strong> : du grec ancien <em>palímpsêstos</em>, « gratté de nouveau », manuscrit constitué d’un parchemin déjà utilisé, dont on a fait disparaître les inscriptions pour pouvoir y écrire de nouveau. <strong>P alissade</strong> : ouvrage fait avec des bois refendus liés les uns contre les autres, et qui constitue une séparation ou un rempart. <strong>P asse-boule</strong> : jeu sous forme de panneau de bois, sur lequel est peint ou sculpté un personnage avec une bouche démesurément ouverte, destinée à recevoir les boules que lance un.e joueur.se. <strong>P hotogravure</strong> : ensemble des techniques permettant d'obtenir, à partir de la photographie et par des moyens mécaniques ou électroniques, des planches gravées (clichés) destinées à l'impression typographique. <strong>P hylacteres</strong> : un phylactère est, à partir de l’art chrétien médiéval, un moyen graphique semblable à une petite banderole, sur laquelle se déploient les paroles prononcées par le personnage dépeint. Par extension, ce sont les bulles des bandes dessinées qui attribuent des paroles ou des pensées aux personnages. <strong>P ierrot</strong>, en italien « Pedrolino », personnage de la commedia dell'arte. C'est un jeune valet rêveur et poétique. Son costume comprend une veste blanche à gros boutons sur le devant – souvent noirs ou blancs – une fraise, et un chapeau avec un flot de rubans. Cette figure est jouée sans masque, le visage enfariné. « Pedrolino » deviendra le personnage de référence dans les pantomimes françaises. <strong>P olichinelle</strong> : en italien « Pulcinella », personnage de la commedia dell'arte. Il représente souvent un valet d'origine paysanne, rusé, grossier, disgracieux et spirituel. Vêtu de blanc, il est caractérisé par son masque avec un nez en bec de corbeau, sa bosse, son gros ventre et son imitation du cri des oiseaux. Le personnage de Polichinelle se développe au-delà de la commedia dell'arte et deviendra un protagoniste des théâtres de marionnettes. <strong>P oulbot</strong> : mot dérivé du nom du dessinateur français Francisque Poulbot (1879-1946). Affichiste du début du XXe siècle, il représentait de manière humoristique les enfants des rues de Paris, en particulier de Montmartre. Ce terme désigne par extension les « gamins » de Paris. <strong>S <em>lapstick</em></strong> : terme anglais qui signifie  « bâton claqueur » en français. C'est un genre d'humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.  Ce bâton est inoffensif mais très sonore et renforce l'effet des coups portés,  il est inspiré du « battocchio » des bateleurs italiens. <strong>T einte à bois</strong> : produit visant à colorer plus ou moins densément le bois. <strong>T ypographie</strong> : désigne les différents procédés de composition et d'impression utilisant des caractères et des formes en relief. <strong>U <em>nivers</em> </strong>: police d'écriture dessinée en 1957 par Adrian Frutiger à destination des premières machines à écrire de la marque IBM. <strong>V ernaculaire</strong> : qualifie ce qui est propre à un pays, à une population, ce qui a trait au local.
Abécédaire Mime, Mathis et Paul Collins A lfred E. Neuman est l'icône archétype de Mad Magazine. C'est un garçon aux cheveux mal peignés au sourire constant, à qui il manque une dent et qui demande : « What, me worry ? », soit « Qu'est-ce que j'en ai à faire ? » Il apparaît sur les couvertures du magazine, dans des situations comiques où il  incarne des personnages moqués (déguisements, transformations). Il garde toujours la même expression d'un sourire figé, béat. Alfred E. Neuman peut nous faire penser aux personnages de Mathis Collins, tout particulièrement dans l'œuvre Artiste policier à la fête à neuneu (2020). B ateleur : artiste forain.e qui fait des tours de passe-passe, monte sur des tréteaux sur la place publique pour pratiquer un numéro. Au sens figuré, c'est une personne qui fait le bouffon en société. B icorne : chapeau à deux pointes, d'abord porté par les membres de l'armée française durant la révolution, a fait partie de l'uniforme des officiers dans de nombreux pays puis fut ensuite un couvre-chef masculin standard du XVIIIe siècle. De nos jours, en France, il désigne le couvre-chef des membres de l'Académie française, mais aussi celui des élèves de l'École polytechnique. B urlesque :  burlesque vient de l'italien burlesco, venant de burla, « farce, plaisanterie » . Cet adjectif qualifie un caractère comique extravagant et déroutant. « Burlesque » se dit aujourd'hui couramment pour désigner un comique qui repose sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité. C astelet : élément de décor de théâtre de marionnettes servant de cadre à l'espace scénique. C ocarde : insigne souvent rond, de couleurs variées, indiquant un grade, l'appartenance à une nation, une armée ou un parti. Élément souvent porté à la coiffure de militaires ou de hauts fonctionnaires. En France, ce sera l'insigne porté par les partisan.e.s de la Révolution puis par la population entière en signe de ralliement (cocarde nationale, patriotique). C omédie-Française : institution culturelle française fondée en 1680 sous l'ordre de Louis XIV pour faire face aux comédien.ne.s italien.ne.s. Il s'agit du seul théâtre d'État composé d'une troupe de comédien.ne.s permanent.e.s. C ommedia dell'arte : genre de théâtre populaire italien né au XVIe siècle caractérisé par des personnages comme Pierrot, Arlequin, Polichinelle, etc. Les acteur.trice.s improvisent selon le caractère du personnage et jouent sur les ressorts de la ruse, de la naïveté, de la caricature. Leur travail réside principalement dans un jeu corporel et de gestes, il.elle.s ont généralement des masques et costumes. F arce : genre théâtral né au Moyen-Âge, qui a pour but de faire rire et qui a souvent des caractéristiques grossières. Son origine remonte à l'Antiquité gréco-romaine. Par extension, la farce désigne l'acte de se moquer. F oire : manifestation commerciale, attractive se tenant dans une ville ou un village, à un endroit souvent fixe situé en plein air. Une fête foraine est une forme de foire, où des forain.e.s itinérant.e.s se rassemblent et proposent des attractions, jeux de tirs, manèges, etc. F orain, ce qui est relatif aux foires. Désigne également une personne qui exerce son activité sur les foires, les marchés. G ouge : outil du.de la sculpteur.trice destiné à tailler ou graver dans du bois ou de la pierre tendre. G uignol est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par Laurent Mourguet. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal, formant avec Gnafron et Madelon le trio récurrent des pièces du répertoire classique. J eu de massacre : type de jeu que l'on retrouve dans les foires. Il s'agit d'un jeu d'adresse où l'on doit viser bien souvent des caricatures de figures connues de tous.tes, telles que des policiers, belles-mères, clowns, guignols, etc. Ces personnages sont représentés avec des têtes grimaçantes – ce qui peut nous faire penser aux masques de la commedia dell'arte. Ils sont généralement sculptés dans des planches en bois de sapin ou de tilleul, puis peints. M ad Magazine  est un magazine satirique américain créé en 1952. Sous une apparence de magazine jeunesse, Mad caricature et se moque aussi bien de la culture populaire américaine que des sujets politiques contemporains. M arionnette : figurine représentant un être humain ou un animal, actionnée à la main par une personne cachée. Il y a des marionnettes à fils, à tige, à gaine. M arotte : désigne tout d'abord le sceptre de la folie, surmonté d’une tête grotesque coiffée d’un capuchon bigarré de différentes couleurs et garnie de grelots. On nomme ainsi par extension les marionnettes dont la tête est fixée sur un bout de bois. M atraque : arme traditionnelle des policiers, c'est un bâton généralement moins long qu'un bras, fait de bois, de caoutchouc, de métal ou de plastique. M ime, du latin mimus « acteur de bas étage », « farce de théâtre », et  du grec μῖμος « acteur bouffon », « sorte de comédie». Le mime est employé lors d'un spectacle narratif sans parole, échappant ainsi aux censures liées à l'usage de la parole sur scène au XVIIe siècle. Neu neu (la fête à)  : la Fête de Neuilly- sur-Seine, baptisée également Fête à Neu-Neu, est une fête foraine très populaire par un décret impérial de Napoléon Ier en date du 10 juin . P alimpseste : du grec ancien palímpsêstos, « gratté de nouveau », manuscrit constitué d’un parchemin déjà utilisé, dont on a fait disparaître les inscriptions pour pouvoir y écrire de nouveau. P alissade : ouvrage fait avec des bois refendus liés les uns contre les autres, et qui constitue une séparation ou un rempart. P asse-boule : jeu sous forme de panneau de bois, sur lequel est peint ou sculpté un personnage avec une bouche démesurément ouverte, destinée à recevoir les boules que lance un.e joueur.se. P hotogravure : ensemble des techniques permettant d'obtenir, à partir de la photographie et par des moyens mécaniques ou électroniques, des planches gravées (clichés) destinées à l'impression typographique. P hylacteres : un phylactère est, à partir de l’art chrétien médiéval, un moyen graphique semblable à une petite banderole, sur laquelle se déploient les paroles prononcées par le personnage dépeint. Par extension, ce sont les bulles des bandes dessinées qui attribuent des paroles ou des pensées aux personnages. P ierrot, en italien « Pedrolino », personnage de la commedia dell'arte. C'est un jeune valet rêveur et poétique. Son costume comprend une veste blanche à gros boutons sur le devant – souvent noirs ou blancs – une fraise, et un chapeau avec un flot de rubans. Cette figure est jouée sans masque, le visage enfariné. « Pedrolino » deviendra le personnage de référence dans les pantomimes françaises. P olichinelle : en italien « Pulcinella », personnage de la commedia dell'arte. Il représente souvent un valet d'origine paysanne, rusé, grossier, disgracieux et spirituel. Vêtu de blanc, il est caractérisé par son masque avec un nez en bec de corbeau, sa bosse, son gros ventre et son imitation du cri des oiseaux. Le personnage de Polichinelle se développe au-delà de la commedia dell'arte et deviendra un protagoniste des théâtres de marionnettes. P oulbot : mot dérivé du nom du dessinateur français Francisque Poulbot (1879-1946). Affichiste du début du XXe siècle, il représentait de manière humoristique les enfants des rues de Paris, en particulier de Montmartre. Ce terme désigne par extension les « gamins » de Paris. S lapstick : terme anglais qui signifie  « bâton claqueur » en français. C'est un genre d'humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.  Ce bâton est inoffensif mais très sonore et renforce l'effet des coups portés,  il est inspiré du « battocchio » des bateleurs italiens. T einte à bois : produit visant à colorer plus ou moins densément le bois. T ypographie : désigne les différents procédés de composition et d'impression utilisant des caractères et des formes en relief. U nivers : police d'écriture dessinée en 1957 par Adrian Frutiger à destination des premières machines à écrire de la marque IBM. V ernaculaire : qualifie ce qui est propre à un pays, à une population, ce qui a trait au local.
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content_filtered String <p><strong>Abécédaire <em>Mime, </em>Mathis et Paul Collins</strong></p> <p><strong>A lfred E. Neuman</strong> est l&rsquo;icône archétype de <em>Mad Magazine</em>. C&rsquo;est un garçon aux cheveux mal peignés au sourire constant, à qui il manque une dent et qui demande : « What, me worry ? », soit « Qu&rsquo;est-ce que j&rsquo;en ai à faire ? » Il apparaît sur les couvertures du magazine, dans des situations comiques où il  incarne des personnages moqués (déguisements, transformations). Il garde toujours la même expression d&rsquo;un sourire figé, béat. Alfred E. Neuman peut nous faire penser aux personnages de Mathis Collins, tout particulièrement dans l&rsquo;œuvre <em>Artiste policier à la fête à neuneu</em> (2020).</p> <p><strong>B ateleur : </strong>artiste forain.e qui fait des tours de passe-passe, monte sur des tréteaux sur la place publique pour pratiquer un numéro. Au sens figuré, c&rsquo;est une personne qui fait le bouffon en société.</p> <p><strong>B icorne :</strong> chapeau à deux pointes, d&rsquo;abord porté par les membres de l&rsquo;armée française durant la révolution, a fait partie de l&rsquo;uniforme des officiers dans de nombreux pays puis fut ensuite un couvre-chef masculin standard du XVIIIe siècle. De nos jours, en France, il désigne le couvre-chef des membres de l&rsquo;Académie française, mais aussi celui des élèves de l&rsquo;École polytechnique.</p> <p><strong>B urlesque</strong> :  burlesque vient de l&rsquo;italien <em>burlesco</em>, venant de <em>burla</em>, « farce, plaisanterie » . Cet adjectif qualifie un caractère comique extravagant et déroutant. « Burlesque » se dit aujourd&rsquo;hui couramment pour désigner un comique qui repose sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité.</p> <p><strong>C astelet</strong> : élément de décor de théâtre de marionnettes servant de cadre à l&rsquo;espace scénique.</p> <p><strong>C ocarde</strong> : insigne souvent rond, de couleurs variées, indiquant un grade, l&rsquo;appartenance à une nation, une armée ou un parti. Élément souvent porté à la coiffure de militaires ou de hauts fonctionnaires. En France, ce sera l&rsquo;insigne porté par les partisan.e.s de la Révolution puis par la population entière en signe de ralliement (cocarde nationale, patriotique).</p> <p><strong>C omédie-Française</strong> : institution culturelle française fondée en 1680 sous l&rsquo;ordre de Louis XIV pour faire face aux comédien.ne.s italien.ne.s. Il s&rsquo;agit du seul théâtre d&rsquo;État composé d&rsquo;une troupe de comédien.ne.s permanent.e.s.</p> <p><strong>C ommedia dell&rsquo;arte</strong> : genre de théâtre populaire italien né au XVIe siècle caractérisé par des personnages comme Pierrot, Arlequin, Polichinelle, etc. Les acteur.trice.s improvisent selon le caractère du personnage et jouent sur les ressorts de la ruse, de la naïveté, de la caricature. Leur travail réside principalement dans un jeu corporel et de gestes, il.elle.s ont généralement des masques et costumes.</p> <p><strong>F arce</strong> : genre théâtral né au Moyen-Âge, qui a pour but de faire rire et qui a souvent des caractéristiques grossières. Son origine remonte à l&rsquo;Antiquité gréco-romaine. Par extension, la farce désigne l&rsquo;acte de se moquer.</p> <p><strong>F oire</strong> : manifestation commerciale, attractive se tenant dans une ville ou un village, à un endroit souvent fixe situé en plein air. Une fête foraine est une forme de foire, où des forain.e.s itinérant.e.s se rassemblent et proposent des attractions, jeux de tirs, manèges, etc.</p> <p><strong>F orain</strong>, ce qui est relatif aux foires. Désigne également une personne qui exerce son activité sur les foires, les marchés.</p> <p><strong>G ouge</strong> : outil du.de la sculpteur.trice destiné à tailler ou graver dans du bois ou de la pierre tendre.</p> <p><strong>G uignol</strong> est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par Laurent Mourguet. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal, formant avec Gnafron et Madelon le trio récurrent des pièces du répertoire classique.</p> <p><strong>J eu de massacre</strong> : type de jeu que l&rsquo;on retrouve dans les foires. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un jeu d&rsquo;adresse où l&rsquo;on doit viser bien souvent des caricatures de figures connues de tous.tes, telles que des policiers, belles-mères, clowns, guignols, etc. Ces personnages sont représentés avec des têtes grimaçantes – ce qui peut nous faire penser aux masques de la commedia dell&rsquo;arte. Ils sont généralement sculptés dans des planches en bois de sapin ou de tilleul, puis peints.</p> <p><strong>M <em>ad Magazine</em>  </strong>est un magazine satirique américain créé en 1952. Sous une apparence de magazine jeunesse, <em>Mad</em> caricature et se moque aussi bien de la culture populaire américaine que des sujets politiques contemporains.</p> <p><strong>M arionnette</strong> : figurine représentant un être humain ou un animal, actionnée à la main par une personne cachée. Il y a des marionnettes à fils, à tige, à gaine.</p> <p><strong>M arotte</strong> : désigne tout d&rsquo;abord le sceptre de la folie, surmonté d’une tête grotesque coiffée d’un capuchon bigarré de différentes couleurs et garnie de grelots. On nomme ainsi par extension les marionnettes dont la tête est fixée sur un bout de bois.</p> <p><strong>M atraque : </strong>arme traditionnelle des policiers, c&rsquo;est un bâton généralement moins long qu&rsquo;un bras, fait de bois, de caoutchouc, de métal ou de plastique.</p> <p><strong>M ime</strong>, du latin <em>mimus</em> « acteur de bas étage », « farce de théâtre », et  du grec <em>μῖμος</em> « acteur bouffon », « sorte de comédie». Le mime est employé lors d&rsquo;un spectacle narratif sans parole, échappant ainsi aux censures liées à l&rsquo;usage de la parole sur scène au XVIIe siècle.</p> <p><strong>Neu neu (la fête à)  : </strong>la Fête de Neuilly- sur-Seine, baptisée également Fête à Neu-Neu, est une fête foraine très populaire par un décret impérial de Napoléon Ier en date du 10 juin .</p> <p><strong>P alimpseste</strong> : du grec ancien <em>palímpsêstos</em>, « gratté de nouveau », manuscrit constitué d’un parchemin déjà utilisé, dont on a fait disparaître les inscriptions pour pouvoir y écrire de nouveau.</p> <p><strong>P alissade</strong> : ouvrage fait avec des bois refendus liés les uns contre les autres, et qui constitue une séparation ou un rempart.</p> <p><strong>P asse-boule</strong> : jeu sous forme de panneau de bois, sur lequel est peint ou sculpté un personnage avec une bouche démesurément ouverte, destinée à recevoir les boules que lance un.e joueur.se.</p> <p><strong>P hotogravure</strong> : ensemble des techniques permettant d&rsquo;obtenir, à partir de la photographie et par des moyens mécaniques ou électroniques, des planches gravées (clichés) destinées à l&rsquo;impression typographique.</p> <p><strong>P hylacteres</strong> : un phylactère est, à partir de l’art chrétien médiéval, un moyen graphique semblable à une petite banderole, sur laquelle se déploient les paroles prononcées par le personnage dépeint. Par extension, ce sont les bulles des bandes dessinées qui attribuent des paroles ou des pensées aux personnages.</p> <p><strong>P ierrot</strong>, en italien « Pedrolino », personnage de la commedia dell&rsquo;arte. C&rsquo;est un jeune valet rêveur et poétique. Son costume comprend une veste blanche à gros boutons sur le devant – souvent noirs ou blancs – une fraise, et un chapeau avec un flot de rubans. Cette figure est jouée sans masque, le visage enfariné. « Pedrolino » deviendra le personnage de référence dans les pantomimes françaises.</p> <p><strong>P olichinelle</strong> : en italien « Pulcinella », personnage de la commedia dell&rsquo;arte. Il représente souvent un valet d&rsquo;origine paysanne, rusé, grossier, disgracieux et spirituel. Vêtu de blanc, il est caractérisé par son masque avec un nez en bec de corbeau, sa bosse, son gros ventre et son imitation du cri des oiseaux. Le personnage de Polichinelle se développe au-delà de la commedia dell&rsquo;arte et deviendra un protagoniste des théâtres de marionnettes.</p> <p><strong>P oulbot</strong> : mot dérivé du nom du dessinateur français Francisque Poulbot (1879-1946). Affichiste du début du XXe siècle, il représentait de manière humoristique les enfants des rues de Paris, en particulier de Montmartre. Ce terme désigne par extension les « gamins » de Paris.</p> <p><strong>S <em>lapstick</em></strong> : terme anglais qui signifie  « bâton claqueur » en français. C&rsquo;est un genre d&rsquo;humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.  Ce bâton est inoffensif mais très sonore et renforce l&rsquo;effet des coups portés,  il est inspiré du « battocchio » des bateleurs italiens.</p> <p><strong>T einte à bois</strong> : produit visant à colorer plus ou moins densément le bois.</p> <p><strong>T ypographie</strong> : désigne les différents procédés de composition et d&rsquo;impression utilisant des caractères et des formes en relief.</p> <p><strong>U <em>nivers</em> </strong>: police d&rsquo;écriture dessinée en 1957 par Adrian Frutiger à destination des premières machines à écrire de la marque IBM.</p> <p><strong>V ernaculaire</strong> : qualifie ce qui est propre à un pays, à une population, ce qui a trait au local.</p>

Abécédaire Mime, Mathis et Paul Collins

A lfred E. Neuman est l’icône archétype de Mad Magazine. C’est un garçon aux cheveux mal peignés au sourire constant, à qui il manque une dent et qui demande : « What, me worry ? », soit « Qu’est-ce que j’en ai à faire ? » Il apparaît sur les couvertures du magazine, dans des situations comiques où il  incarne des personnages moqués (déguisements, transformations). Il garde toujours la même expression d’un sourire figé, béat. Alfred E. Neuman peut nous faire penser aux personnages de Mathis Collins, tout particulièrement dans l’œuvre Artiste policier à la fête à neuneu (2020).

B ateleur : artiste forain.e qui fait des tours de passe-passe, monte sur des tréteaux sur la place publique pour pratiquer un numéro. Au sens figuré, c’est une personne qui fait le bouffon en société.

B icorne : chapeau à deux pointes, d’abord porté par les membres de l’armée française durant la révolution, a fait partie de l’uniforme des officiers dans de nombreux pays puis fut ensuite un couvre-chef masculin standard du XVIIIe siècle. De nos jours, en France, il désigne le couvre-chef des membres de l’Académie française, mais aussi celui des élèves de l’École polytechnique.

B urlesque :  burlesque vient de l’italien burlesco, venant de burla, « farce, plaisanterie » . Cet adjectif qualifie un caractère comique extravagant et déroutant. « Burlesque » se dit aujourd’hui couramment pour désigner un comique qui repose sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité.

C astelet : élément de décor de théâtre de marionnettes servant de cadre à l’espace scénique.

C ocarde : insigne souvent rond, de couleurs variées, indiquant un grade, l’appartenance à une nation, une armée ou un parti. Élément souvent porté à la coiffure de militaires ou de hauts fonctionnaires. En France, ce sera l’insigne porté par les partisan.e.s de la Révolution puis par la population entière en signe de ralliement (cocarde nationale, patriotique).

C omédie-Française : institution culturelle française fondée en 1680 sous l’ordre de Louis XIV pour faire face aux comédien.ne.s italien.ne.s. Il s’agit du seul théâtre d’État composé d’une troupe de comédien.ne.s permanent.e.s.

C ommedia dell’arte : genre de théâtre populaire italien né au XVIe siècle caractérisé par des personnages comme Pierrot, Arlequin, Polichinelle, etc. Les acteur.trice.s improvisent selon le caractère du personnage et jouent sur les ressorts de la ruse, de la naïveté, de la caricature. Leur travail réside principalement dans un jeu corporel et de gestes, il.elle.s ont généralement des masques et costumes.

F arce : genre théâtral né au Moyen-Âge, qui a pour but de faire rire et qui a souvent des caractéristiques grossières. Son origine remonte à l’Antiquité gréco-romaine. Par extension, la farce désigne l’acte de se moquer.

F oire : manifestation commerciale, attractive se tenant dans une ville ou un village, à un endroit souvent fixe situé en plein air. Une fête foraine est une forme de foire, où des forain.e.s itinérant.e.s se rassemblent et proposent des attractions, jeux de tirs, manèges, etc.

F orain, ce qui est relatif aux foires. Désigne également une personne qui exerce son activité sur les foires, les marchés.

G ouge : outil du.de la sculpteur.trice destiné à tailler ou graver dans du bois ou de la pierre tendre.

G uignol est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par Laurent Mourguet. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal, formant avec Gnafron et Madelon le trio récurrent des pièces du répertoire classique.

J eu de massacre : type de jeu que l’on retrouve dans les foires. Il s’agit d’un jeu d’adresse où l’on doit viser bien souvent des caricatures de figures connues de tous.tes, telles que des policiers, belles-mères, clowns, guignols, etc. Ces personnages sont représentés avec des têtes grimaçantes – ce qui peut nous faire penser aux masques de la commedia dell’arte. Ils sont généralement sculptés dans des planches en bois de sapin ou de tilleul, puis peints.

M ad Magazine  est un magazine satirique américain créé en 1952. Sous une apparence de magazine jeunesse, Mad caricature et se moque aussi bien de la culture populaire américaine que des sujets politiques contemporains.

M arionnette : figurine représentant un être humain ou un animal, actionnée à la main par une personne cachée. Il y a des marionnettes à fils, à tige, à gaine.

M arotte : désigne tout d’abord le sceptre de la folie, surmonté d’une tête grotesque coiffée d’un capuchon bigarré de différentes couleurs et garnie de grelots. On nomme ainsi par extension les marionnettes dont la tête est fixée sur un bout de bois.

M atraque : arme traditionnelle des policiers, c’est un bâton généralement moins long qu’un bras, fait de bois, de caoutchouc, de métal ou de plastique.

M ime, du latin mimus « acteur de bas étage », « farce de théâtre », et  du grec μῖμος « acteur bouffon », « sorte de comédie». Le mime est employé lors d’un spectacle narratif sans parole, échappant ainsi aux censures liées à l’usage de la parole sur scène au XVIIe siècle.

Neu neu (la fête à)  : la Fête de Neuilly- sur-Seine, baptisée également Fête à Neu-Neu, est une fête foraine très populaire par un décret impérial de Napoléon Ier en date du 10 juin .

P alimpseste : du grec ancien palímpsêstos, « gratté de nouveau », manuscrit constitué d’un parchemin déjà utilisé, dont on a fait disparaître les inscriptions pour pouvoir y écrire de nouveau.

P alissade : ouvrage fait avec des bois refendus liés les uns contre les autres, et qui constitue une séparation ou un rempart.

P asse-boule : jeu sous forme de panneau de bois, sur lequel est peint ou sculpté un personnage avec une bouche démesurément ouverte, destinée à recevoir les boules que lance un.e joueur.se.

P hotogravure : ensemble des techniques permettant d’obtenir, à partir de la photographie et par des moyens mécaniques ou électroniques, des planches gravées (clichés) destinées à l’impression typographique.

P hylacteres : un phylactère est, à partir de l’art chrétien médiéval, un moyen graphique semblable à une petite banderole, sur laquelle se déploient les paroles prononcées par le personnage dépeint. Par extension, ce sont les bulles des bandes dessinées qui attribuent des paroles ou des pensées aux personnages.

P ierrot, en italien « Pedrolino », personnage de la commedia dell’arte. C’est un jeune valet rêveur et poétique. Son costume comprend une veste blanche à gros boutons sur le devant – souvent noirs ou blancs – une fraise, et un chapeau avec un flot de rubans. Cette figure est jouée sans masque, le visage enfariné. « Pedrolino » deviendra le personnage de référence dans les pantomimes françaises.

P olichinelle : en italien « Pulcinella », personnage de la commedia dell’arte. Il représente souvent un valet d’origine paysanne, rusé, grossier, disgracieux et spirituel. Vêtu de blanc, il est caractérisé par son masque avec un nez en bec de corbeau, sa bosse, son gros ventre et son imitation du cri des oiseaux. Le personnage de Polichinelle se développe au-delà de la commedia dell’arte et deviendra un protagoniste des théâtres de marionnettes.

P oulbot : mot dérivé du nom du dessinateur français Francisque Poulbot (1879-1946). Affichiste du début du XXe siècle, il représentait de manière humoristique les enfants des rues de Paris, en particulier de Montmartre. Ce terme désigne par extension les « gamins » de Paris.

S lapstick : terme anglais qui signifie  « bâton claqueur » en français. C’est un genre d’humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.  Ce bâton est inoffensif mais très sonore et renforce l’effet des coups portés,  il est inspiré du « battocchio » des bateleurs italiens.

T einte à bois : produit visant à colorer plus ou moins densément le bois.

T ypographie : désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des formes en relief.

U nivers : police d’écriture dessinée en 1957 par Adrian Frutiger à destination des premières machines à écrire de la marque IBM.

V ernaculaire : qualifie ce qui est propre à un pays, à une population, ce qui a trait au local.

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