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date | String 2018-06-20 11:40:30 |
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title | String La figure humaine et la corps dans l'art |
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<em>Autoportrait</em>, peinture de Vincent Van Gogh (1853-1890) dédicacée à Gauguin, 1888, huile sur toile, photo : Aisa/Leemage.
La figure humaine et le corps sont les sujets de prédilection de la peinture de Vincent Gicquel. Ils sont au cœur de la tradition artistique en occident, en tant que motif et en tant que genre, et notamment à travers celui du portrait et celui du nu.
Cet intérêt ne connaît pas d’infléchissement au 20<sup>ème</sup> siècle. Avec les mouvements modernes, la figure humaine devient le lieu privilégié de toutes les expériences plastiques – du corps outragé de couleurs des nabis, au corps éclaté des cubistes, en passant par le corps distendu et déformé des expressionnistes. L’abstraction menace la représentation de l’humain de disparition, mais ne parvient pas à le sortir complètement du champ de l’art.
Dans la seconde moitié du 20<sup>ème</sup> siècle, les artistes continuent d’interroger à travers la figure humaine les questions de l’identité, de l’être et du paraître, le rapport de l’homme aux choses, aux autres, au monde, et la persistance de l’obsession de la mort.
Mais plusieurs facteurs – la seconde guerre mondiale et l’horreur de l’Holocauste, qui marquent la fin d’un certain idéal humaniste ; la banalisation des images du corps dans notre société, souvent instrumentalisées à des buts commerciaux ou idéologiques – amènent des questionnements nouveaux autour de la représentation du corps humain.
La figure humaine et le corps sont au cœur des expositions <em>C’est pas grave</em> de Vincent Gicquel à La Criée et <em>Debout !</em> au Couvent des Jacobins.
Les aquarelles et les peintures de Vincent Gicquel nous donnent à voir des corps vivants dans des situations de jeu, de plaisir, de fuite… surpris en flagrant délit de vie.
En parallèle, l’exposition <em>Debout !</em> au Couvent des Jacobins, présentent plusieurs œuvres représentant des corps : transparent, décharné, robotique, martyrisé, mort ou vivant. Par exemple, les figures hybrides en volume de Thomas Schutte (<em>Grosse Geister Nr und Nr 13</em>) et de Thomas Houseago semblent tout droit sorties de films de science-fiction (<em>Striding Figure II, Baby</em>), tandis que celles de Duane Hanson (<em>Seated artist, Baby in stroller</em>) ou de Maurizio Cattelan (<em>Him</em>) sont hyperréalistes et renvoient à l’Histoire (celle de la contre-culture américaine et du nazisme). D’autres artistes jouent sur l’apparition et la disparition des corps, qu’il s’agisse des représentations de la communauté noire-américaine des peintures de Lynette Yiadom-Boakye (<em>Ressurrect the Oracle, Uncle of the Garden</em>), ou des personnages de la vie d’Henry Taylor (<em>Johnie Ray Taylor</em>) qui mêle souvenirs et rêves.
La multiplicité et la diversité des approches de la figure humaine nous laissent entrevoir le caractère inépuisable et intemporel de ce thème.
Autoportrait, peinture de Vincent Van Gogh (1853-1890) dédicacée à Gauguin, 1888, huile sur toile, photo : Aisa/Leemage.
La figure humaine et le corps sont les sujets de prédilection de la peinture de Vincent Gicquel. Ils sont au cœur de la tradition artistique en occident, en tant que motif et en tant que genre, et notamment à travers celui du portrait et celui du nu.
Cet intérêt ne connaît pas d’infléchissement au 20ème siècle. Avec les mouvements modernes, la figure humaine devient le lieu privilégié de toutes les expériences plastiques – du corps outragé de couleurs des nabis, au corps éclaté des cubistes, en passant par le corps distendu et déformé des expressionnistes. L’abstraction menace la représentation de l’humain de disparition, mais ne parvient pas à le sortir complètement du champ de l’art.
Dans la seconde moitié du 20ème siècle, les artistes continuent d’interroger à travers la figure humaine les questions de l’identité, de l’être et du paraître, le rapport de l’homme aux choses, aux autres, au monde, et la persistance de l’obsession de la mort.
Mais plusieurs facteurs – la seconde guerre mondiale et l’horreur de l’Holocauste, qui marquent la fin d’un certain idéal humaniste ; la banalisation des images du corps dans notre société, souvent instrumentalisées à des buts commerciaux ou idéologiques – amènent des questionnements nouveaux autour de la représentation du corps humain.
La figure humaine et le corps sont au cœur des expositions C’est pas grave de Vincent Gicquel à La Criée et Debout ! au Couvent des Jacobins.
Les aquarelles et les peintures de Vincent Gicquel nous donnent à voir des corps vivants dans des situations de jeu, de plaisir, de fuite… surpris en flagrant délit de vie.
En parallèle, l’exposition Debout ! au Couvent des Jacobins, présentent plusieurs œuvres représentant des corps : transparent, décharné, robotique, martyrisé, mort ou vivant. Par exemple, les figures hybrides en volume de Thomas Schutte (Grosse Geister Nr und Nr 13) et de Thomas Houseago semblent tout droit sorties de films de science-fiction (Striding Figure II, Baby), tandis que celles de Duane Hanson (Seated artist, Baby in stroller) ou de Maurizio Cattelan (Him) sont hyperréalistes et renvoient à l’Histoire (celle de la contre-culture américaine et du nazisme). D’autres artistes jouent sur l’apparition et la disparition des corps, qu’il s’agisse des représentations de la communauté noire-américaine des peintures de Lynette Yiadom-Boakye (Ressurrect the Oracle, Uncle of the Garden), ou des personnages de la vie d’Henry Taylor (Johnie Ray Taylor) qui mêle souvenirs et rêves.
La multiplicité et la diversité des approches de la figure humaine nous laissent entrevoir le caractère inépuisable et intemporel de ce thème.
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<p><em>Autoportrait</em>, peinture de Vincent Van Gogh (1853-1890) dédicacée à Gauguin, 1888, huile sur toile, photo : Aisa/Leemage.</p>
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<p>La figure humaine et le corps sont les sujets de prédilection de la peinture de Vincent Gicquel. Ils sont au cœur de la tradition artistique en occident, en tant que motif et en tant que genre, et notamment à travers celui du portrait et celui du nu.</p>
<p>Cet intérêt ne connaît pas d’infléchissement au 20<sup>ème</sup> siècle. Avec les mouvements modernes, la figure humaine devient le lieu privilégié de toutes les expériences plastiques – du corps outragé de couleurs des nabis, au corps éclaté des cubistes, en passant par le corps distendu et déformé des expressionnistes. L’abstraction menace la représentation de l’humain de disparition, mais ne parvient pas à le sortir complètement du champ de l’art.</p>
<p>Dans la seconde moitié du 20<sup>ème</sup> siècle, les artistes continuent d’interroger à travers la figure humaine les questions de l’identité, de l’être et du paraître, le rapport de l’homme aux choses, aux autres, au monde, et la persistance de l’obsession de la mort.</p>
<p>Mais plusieurs facteurs – la seconde guerre mondiale et l’horreur de l’Holocauste, qui marquent la fin d’un certain idéal humaniste ; la banalisation des images du corps dans notre société, souvent instrumentalisées à des buts commerciaux ou idéologiques – amènent des questionnements nouveaux autour de la représentation du corps humain.</p>
<p>La figure humaine et le corps sont au cœur des expositions <em>C’est pas grave</em> de Vincent Gicquel à La Criée et <em>Debout !</em> au Couvent des Jacobins.</p>
<p>Les aquarelles et les peintures de Vincent Gicquel nous donnent à voir des corps vivants dans des situations de jeu, de plaisir, de fuite… surpris en flagrant délit de vie.</p>
<p>En parallèle, l’exposition <em>Debout !</em> au Couvent des Jacobins, présentent plusieurs œuvres représentant des corps : transparent, décharné, robotique, martyrisé, mort ou vivant. Par exemple, les figures hybrides en volume de Thomas Schutte (<em>Grosse Geister Nr und Nr 13</em>) et de Thomas Houseago semblent tout droit sorties de films de science-fiction (<em>Striding Figure II, Baby</em>), tandis que celles de Duane Hanson (<em>Seated artist, Baby in stroller</em>) ou de Maurizio Cattelan (<em>Him</em>) sont hyperréalistes et renvoient à l’Histoire (celle de la contre-culture américaine et du nazisme). D’autres artistes jouent sur l’apparition et la disparition des corps, qu’il s’agisse des représentations de la communauté noire-américaine des peintures de Lynette Yiadom-Boakye (<em>Ressurrect the Oracle, Uncle of the Garden</em>), ou des personnages de la vie d’Henry Taylor (<em>Johnie Ray Taylor</em>) qui mêle souvenirs et rêves.</p>
<p>La multiplicité et la diversité des approches de la figure humaine nous laissent entrevoir le caractère inépuisable et intemporel de ce thème.</p>
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Autoportrait, peinture de Vincent Van Gogh (1853-1890) dédicacée à Gauguin, 1888, huile sur toile, photo : Aisa/Leemage.
La figure humaine et le corps sont les sujets de prédilection de la peinture de Vincent Gicquel. Ils sont au cœur de la tradition artistique en occident, en tant que motif et en tant que genre, et notamment à travers celui du portrait et celui du nu. Cet intérêt ne connaît pas d’infléchissement au 20ème siècle. Avec les mouvements modernes, la figure humaine devient le lieu privilégié de toutes les expériences plastiques – du corps outragé de couleurs des nabis, au corps éclaté des cubistes, en passant par le corps distendu et déformé des expressionnistes. L’abstraction menace la représentation de l’humain de disparition, mais ne parvient pas à le sortir complètement du champ de l’art. Dans la seconde moitié du 20ème siècle, les artistes continuent d’interroger à travers la figure humaine les questions de l’identité, de l’être et du paraître, le rapport de l’homme aux choses, aux autres, au monde, et la persistance de l’obsession de la mort. Mais plusieurs facteurs – la seconde guerre mondiale et l’horreur de l’Holocauste, qui marquent la fin d’un certain idéal humaniste ; la banalisation des images du corps dans notre société, souvent instrumentalisées à des buts commerciaux ou idéologiques – amènent des questionnements nouveaux autour de la représentation du corps humain. La figure humaine et le corps sont au cœur des expositions C’est pas grave de Vincent Gicquel à La Criée et Debout ! au Couvent des Jacobins. Les aquarelles et les peintures de Vincent Gicquel nous donnent à voir des corps vivants dans des situations de jeu, de plaisir, de fuite… surpris en flagrant délit de vie. En parallèle, l’exposition Debout ! au Couvent des Jacobins, présentent plusieurs œuvres représentant des corps : transparent, décharné, robotique, martyrisé, mort ou vivant. Par exemple, les figures hybrides en volume de Thomas Schutte (Grosse Geister Nr und Nr 13) et de Thomas Houseago semblent tout droit sorties de films de science-fiction (Striding Figure II, Baby), tandis que celles de Duane Hanson (Seated artist, Baby in stroller) ou de Maurizio Cattelan (Him) sont hyperréalistes et renvoient à l’Histoire (celle de la contre-culture américaine et du nazisme). D’autres artistes jouent sur l’apparition et la disparition des corps, qu’il s’agisse des représentations de la communauté noire-américaine des peintures de Lynette Yiadom-Boakye (Ressurrect the Oracle, Uncle of the Garden), ou des personnages de la vie d’Henry Taylor (Johnie Ray Taylor) qui mêle souvenirs et rêves. La multiplicité et la diversité des approches de la figure humaine nous laissent entrevoir le caractère inépuisable et intemporel de ce thème.
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