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<a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/06/camille-ducelier.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive alignleft size-full wp-image-14021" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/06/camille-ducelier.jpg" alt="" width="288" height="240" /></a>_
<strong>Camille Ducellier</strong>
née en 1985
vit et travaille à Paris, France
<a href="http://www.camilleducellier.com">www.camilleducellier.com</a>
Plasticienne, auteure et réalisatrice, Camille Ducellier se revendique également sorcière. Son travail artistique s'articule principalement autour de portraits documentaires, féministes, expérimentaux dans lesquels l'image du corps et les stéréotypes de genre se déjouent joyeusement : <em>Sorcières mes sœurs</em> (2010), <em>Le Guide du Voyageur astral</em> (2015), <em>La lune Noire</em> (2016), <em>Reboot Me</em> (Prix « Web art » 2016), <em>Sorcière Queer</em> (2017).
source : Camille Ducellier, <em>Le guide pratique du Féminisme dinvinatoire</em>, Paris, Cambourakis, 2018
La dernière mini-série de Camille Ducellier est diffusée sur la plateforme de France Télévisions. Elle a collaboré avec la chorégraphe Nina Santes pour le projet <em>Hymen Hymne</em> et le film <em>Starhawk. </em>Ses films ont notamment été montrés à la Haute école d’art du Rhin à Strasbourg, 2018, au Festival Mauvais Genres, Dunkerque, 2018, à Witch, Wake up, Lille, 2017, <em>Rêver l’obscur</em>, Théâtre de l’usine, Genève, 2017, aux rencontres Bandits Mages, Bourges, 2016, à Image + Nation, Montréal, 2016, <em>Au bazar du genre, </em>MUCEM, Marseille, 2014.
_
<strong>Œuvre exposée</strong>
<em><strong>Sorcières, mes soeurs, 2010</strong></em>
16 mm, 30 min, Le Fresnoy
avec Chloé Delaume, Annerik, Thérèse Clerc, Collectif Urbanporn, Little Shiva
courtesy de l’artiste
Pour Camille Ducellier, la figure de la sorcière est une alliée politique : « en tant que féministe, je me sens particulièrement héritière de l’histoire des sorcières et concernée par ce trauma culturel et historique. Sur le plan symbolique, la sorcière représente toutes les femmes affranchies, indépendantes, subversives, dangereuses, hors les normes, mais elle nous reconnecte également aux pratiques païennes, magiques, ésotériques qui ont traversé les époques. Aujourd’hui, faire le lien avec celleux qui nous ont précédées en retournant le stigmate devrait nous donner la puissance et la vigilance nécessaire à l’observation des normes actuelles et à leurs conséquences sur les minorités d’aujourd’hui. Pour moi, les sorcières d’hier et d’aujourd’hui sont des alliées politiques pour renverser les mondes en devenir.»
« Sorcières, hameçons du diable, tisons d’enfer…Quelles sont ces femmes qui incarnent le danger des époques ? Féministes pour sûr, souterraines parfois et singulières dans leur démarche, voilà quelques sorcières d’aujourd’hui, qui ont croisé mon regard…
Cinq bobines, cinq portraits, cinq actes : le chiffre de l'homme place ici les femmes au centre de l'univers. Les personnages de ce film sont des figures contemporaines de mauvaises femmes, parmi d'autres. Elles sont celles qui ne se sont pliées, ni à l'ordre religieux, ni à l'ordre viril, celles qui ont conservé un pouvoir spirituel et intellectuel, celles qui n'ont pas abdiqué, celles qui ont refusé d'accepter. Ces sorcières vivent...
Faire un acte d'apostasie, ajuster une brûlure, afficher son sexe ouvert, parler à la nature ou célébrer Jeanne d'Arc, chaque personnage propose, ici et maintenant, une vision politique de l’archétype de la sorcière. Dans la continuité de ma démarche filmique, le découpage des séquences, les mouvements de caméra et les effets en post-production sont réduits au minimum. Le cadrage, la durée des plans et la mise en scène de la parole synchrone et asynchrone des personnages sont les enjeux formels du film. Des visages pour désensorceler. »
Camille Ducellier
source : www.camilleducellier.com/portfolio/sorcieres-mes-soeurs-dvd
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Camille Ducellier
née en 1985
vit et travaille à Paris, France
www.camilleducellier.com
Plasticienne, auteure et réalisatrice, Camille Ducellier se revendique également sorcière. Son travail artistique s'articule principalement autour de portraits documentaires, féministes, expérimentaux dans lesquels l'image du corps et les stéréotypes de genre se déjouent joyeusement : Sorcières mes sœurs (2010), Le Guide du Voyageur astral (2015), La lune Noire (2016), Reboot Me (Prix « Web art » 2016), Sorcière Queer (2017).
source : Camille Ducellier, Le guide pratique du Féminisme dinvinatoire, Paris, Cambourakis, 2018
La dernière mini-série de Camille Ducellier est diffusée sur la plateforme de France Télévisions. Elle a collaboré avec la chorégraphe Nina Santes pour le projet Hymen Hymne et le film Starhawk. Ses films ont notamment été montrés à la Haute école d’art du Rhin à Strasbourg, 2018, au Festival Mauvais Genres, Dunkerque, 2018, à Witch, Wake up, Lille, 2017, Rêver l’obscur, Théâtre de l’usine, Genève, 2017, aux rencontres Bandits Mages, Bourges, 2016, à Image + Nation, Montréal, 2016, Au bazar du genre, MUCEM, Marseille, 2014.
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Œuvre exposée
Sorcières, mes soeurs, 2010
16 mm, 30 min, Le Fresnoy
avec Chloé Delaume, Annerik, Thérèse Clerc, Collectif Urbanporn, Little Shiva
courtesy de l’artiste
Pour Camille Ducellier, la figure de la sorcière est une alliée politique : « en tant que féministe, je me sens particulièrement héritière de l’histoire des sorcières et concernée par ce trauma culturel et historique. Sur le plan symbolique, la sorcière représente toutes les femmes affranchies, indépendantes, subversives, dangereuses, hors les normes, mais elle nous reconnecte également aux pratiques païennes, magiques, ésotériques qui ont traversé les époques. Aujourd’hui, faire le lien avec celleux qui nous ont précédées en retournant le stigmate devrait nous donner la puissance et la vigilance nécessaire à l’observation des normes actuelles et à leurs conséquences sur les minorités d’aujourd’hui. Pour moi, les sorcières d’hier et d’aujourd’hui sont des alliées politiques pour renverser les mondes en devenir.»
« Sorcières, hameçons du diable, tisons d’enfer…Quelles sont ces femmes qui incarnent le danger des époques ? Féministes pour sûr, souterraines parfois et singulières dans leur démarche, voilà quelques sorcières d’aujourd’hui, qui ont croisé mon regard…
Cinq bobines, cinq portraits, cinq actes : le chiffre de l'homme place ici les femmes au centre de l'univers. Les personnages de ce film sont des figures contemporaines de mauvaises femmes, parmi d'autres. Elles sont celles qui ne se sont pliées, ni à l'ordre religieux, ni à l'ordre viril, celles qui ont conservé un pouvoir spirituel et intellectuel, celles qui n'ont pas abdiqué, celles qui ont refusé d'accepter. Ces sorcières vivent...
Faire un acte d'apostasie, ajuster une brûlure, afficher son sexe ouvert, parler à la nature ou célébrer Jeanne d'Arc, chaque personnage propose, ici et maintenant, une vision politique de l’archétype de la sorcière. Dans la continuité de ma démarche filmique, le découpage des séquences, les mouvements de caméra et les effets en post-production sont réduits au minimum. Le cadrage, la durée des plans et la mise en scène de la parole synchrone et asynchrone des personnages sont les enjeux formels du film. Des visages pour désensorceler. »
Camille Ducellier
source : www.camilleducellier.com/portfolio/sorcieres-mes-soeurs-dvd
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<p><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/06/camille-ducelier.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive alignleft size-full wp-image-14021" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/06/camille-ducelier.jpg" alt="" width="288" height="240" /></a>_</p>
<p><strong>Camille Ducellier</strong><br />
née en 1985<br />
vit et travaille à Paris, France</p>
<p><a href="http://www.camilleducellier.com">www.camilleducellier.com</a></p>
<p>Plasticienne, auteure et réalisatrice, Camille Ducellier se revendique également sorcière. Son travail artistique s’articule principalement autour de portraits documentaires, féministes, expérimentaux dans lesquels l’image du corps et les stéréotypes de genre se déjouent joyeusement : <em>Sorcières mes sœurs</em> (2010), <em>Le Guide du Voyageur astral</em> (2015), <em>La lune Noire</em> (2016), <em>Reboot Me</em> (Prix « Web art » 2016), <em>Sorcière Queer</em> (2017).</p>
<p>source : Camille Ducellier, <em>Le guide pratique du Féminisme dinvinatoire</em>, Paris, Cambourakis, 2018</p>
<p>La dernière mini-série de Camille Ducellier est diffusée sur la plateforme de France Télévisions. Elle a collaboré avec la chorégraphe Nina Santes pour le projet <em>Hymen Hymne</em> et le film <em>Starhawk. </em>Ses films ont notamment été montrés à la Haute école d’art du Rhin à Strasbourg, 2018, au Festival Mauvais Genres, Dunkerque, 2018, à Witch, Wake up, Lille, 2017, <em>Rêver l’obscur</em>, Théâtre de l’usine, Genève, 2017, aux rencontres Bandits Mages, Bourges, 2016, à Image + Nation, Montréal, 2016, <em>Au bazar du genre, </em>MUCEM, Marseille, 2014.</p>
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<p><strong>Œuvre exposée</strong></p>
<p><em><strong>Sorcières, mes soeurs, 2010</strong></em><br />
16 mm, 30 min, Le Fresnoy<br />
avec Chloé Delaume, Annerik, Thérèse Clerc, Collectif Urbanporn, Little Shiva<br />
courtesy de l’artiste</p>
<p>Pour Camille Ducellier, la figure de la sorcière est une alliée politique : « en tant que féministe, je me sens particulièrement héritière de l’histoire des sorcières et concernée par ce trauma culturel et historique. Sur le plan symbolique, la sorcière représente toutes les femmes affranchies, indépendantes, subversives, dangereuses, hors les normes, mais elle nous reconnecte également aux pratiques païennes, magiques, ésotériques qui ont traversé les époques. Aujourd’hui, faire le lien avec celleux qui nous ont précédées en retournant le stigmate devrait nous donner la puissance et la vigilance nécessaire à l’observation des normes actuelles et à leurs conséquences sur les minorités d’aujourd’hui. Pour moi, les sorcières d’hier et d’aujourd’hui sont des alliées politiques pour renverser les mondes en devenir.»</p>
<p>« Sorcières, hameçons du diable, tisons d’enfer…Quelles sont ces femmes qui incarnent le danger des époques ? Féministes pour sûr, souterraines parfois et singulières dans leur démarche, voilà quelques sorcières d’aujourd’hui, qui ont croisé mon regard…</p>
<p>Cinq bobines, cinq portraits, cinq actes : le chiffre de l’homme place ici les femmes au centre de l’univers. Les personnages de ce film sont des figures contemporaines de mauvaises femmes, parmi d’autres. Elles sont celles qui ne se sont pliées, ni à l’ordre religieux, ni à l’ordre viril, celles qui ont conservé un pouvoir spirituel et intellectuel, celles qui n’ont pas abdiqué, celles qui ont refusé d’accepter. Ces sorcières vivent…</p>
<p>Faire un acte d’apostasie, ajuster une brûlure, afficher son sexe ouvert, parler à la nature ou célébrer Jeanne d’Arc, chaque personnage propose, ici et maintenant, une vision politique de l’archétype de la sorcière. Dans la continuité de ma démarche filmique, le découpage des séquences, les mouvements de caméra et les effets en post-production sont réduits au minimum. Le cadrage, la durée des plans et la mise en scène de la parole synchrone et asynchrone des personnages sont les enjeux formels du film. Des visages pour désensorceler. »</p>
<p>Camille Ducellier</p>
<p>source : www.camilleducellier.com/portfolio/sorcieres-mes-soeurs-dvd</p>
Camille Ducellier Plasticienne, auteure et réalisatrice, Camille Ducellier se revendique également sorcière. Son travail artistique s’articule principalement autour de portraits documentaires, féministes, expérimentaux dans lesquels l’image du corps et les stéréotypes de genre se déjouent joyeusement : Sorcières mes sœurs (2010), Le Guide du Voyageur astral (2015), La lune Noire (2016), Reboot Me (Prix « Web art » 2016), Sorcière Queer (2017). source : Camille Ducellier, Le guide pratique du Féminisme dinvinatoire, Paris, Cambourakis, 2018 La dernière mini-série de Camille Ducellier est diffusée sur la plateforme de France Télévisions. Elle a collaboré avec la chorégraphe Nina Santes pour le projet Hymen Hymne et le film Starhawk. Ses films ont notamment été montrés à la Haute école d’art du Rhin à Strasbourg, 2018, au Festival Mauvais Genres, Dunkerque, 2018, à Witch, Wake up, Lille, 2017, Rêver l’obscur, Théâtre de l’usine, Genève, 2017, aux rencontres Bandits Mages, Bourges, 2016, à Image + Nation, Montréal, 2016, Au bazar du genre, MUCEM, Marseille, 2014. _ Œuvre exposée Sorcières, mes soeurs, 2010 Pour Camille Ducellier, la figure de la sorcière est une alliée politique : « en tant que féministe, je me sens particulièrement héritière de l’histoire des sorcières et concernée par ce trauma culturel et historique. Sur le plan symbolique, la sorcière représente toutes les femmes affranchies, indépendantes, subversives, dangereuses, hors les normes, mais elle nous reconnecte également aux pratiques païennes, magiques, ésotériques qui ont traversé les époques. Aujourd’hui, faire le lien avec celleux qui nous ont précédées en retournant le stigmate devrait nous donner la puissance et la vigilance nécessaire à l’observation des normes actuelles et à leurs conséquences sur les minorités d’aujourd’hui. Pour moi, les sorcières d’hier et d’aujourd’hui sont des alliées politiques pour renverser les mondes en devenir.» « Sorcières, hameçons du diable, tisons d’enfer…Quelles sont ces femmes qui incarnent le danger des époques ? Féministes pour sûr, souterraines parfois et singulières dans leur démarche, voilà quelques sorcières d’aujourd’hui, qui ont croisé mon regard… Cinq bobines, cinq portraits, cinq actes : le chiffre de l’homme place ici les femmes au centre de l’univers. Les personnages de ce film sont des figures contemporaines de mauvaises femmes, parmi d’autres. Elles sont celles qui ne se sont pliées, ni à l’ordre religieux, ni à l’ordre viril, celles qui ont conservé un pouvoir spirituel et intellectuel, celles qui n’ont pas abdiqué, celles qui ont refusé d’accepter. Ces sorcières vivent… Faire un acte d’apostasie, ajuster une brûlure, afficher son sexe ouvert, parler à la nature ou célébrer Jeanne d’Arc, chaque personnage propose, ici et maintenant, une vision politique de l’archétype de la sorcière. Dans la continuité de ma démarche filmique, le découpage des séquences, les mouvements de caméra et les effets en post-production sont réduits au minimum. Le cadrage, la durée des plans et la mise en scène de la parole synchrone et asynchrone des personnages sont les enjeux formels du film. Des visages pour désensorceler. » Camille Ducellier source : www.camilleducellier.com/portfolio/sorcieres-mes-soeurs-dvd |
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