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<b>COMMENT LA RÉCUPÉRATION DES DÉCHETS LOCAUX, PEUT-ELLE FAIRE OEUVRE ?</b>
<span style="font-weight: 400;">À la Criée est exposée l’oeuvre <em>Molusma</em> d’Elvia Teotski.</span>
<span style="font-weight: 400;">"Molusma", qui signifie la tâche ou la souillure, consiste en l’étude de l’impact des déchets sur les fonds marins. </span>
<span style="font-weight: 400;">L’artiste Elvia Teotski dans son exposition <em>Molusma</em> a pour but de revaloriser ce nom en ré-employant, elle-même, des déchets. Elle travaille les matériaux sous forme expérimentale. </span>
<span style="font-weight: 400;">Ici, les déchets sont utilisés dans leur forme d’origine, ils ne sont pas transformés ou modifiés avant leur réemploi. L’exposition est composée d’arcs fabriqués à l’aide d’adobes, et également de moulures d’algues en plâtre. Ces adobes, elles, sont composées de déchets, notamment de terre de récupération de chantier et d’algues de récupération du littoral. On retrouve donc une analogie entre terre et mer.</span>
<span style="font-weight: 400;">La terre des adobes provient de deux zones différentes. La terre blanche est issue de Marseille et la terre plus orangée de Bretagne. Elles proviennent des chantiers de construction. En effet, c’est sur ces zones qu’il y la plus grande quantité de déchets à exploiter, notamment à Rennes.</span>
<span style="font-weight: 400;">Quant aux algues, elles</span><span style="font-weight: 400;"> proviennent du littoral. Régulièrement ramassées par les villes, surtout à l’approche de l’été, ces tonnes d’algues sont ensuite inexploitées. C’est à cause de ces marées vertes que cette artiste a voulu travailler avec ce matériau.</span>
<span style="font-weight: 400;">Photographies de l’exposition :</span>
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<i><span style="font-weight: 400;"> Adobes, briques, moules, briquet, algues.</span></i>
<span style="font-weight: 400;">C’est la ville de Quiberon qui a accepté qu’Elvia Teotski récupère ces déchets. Durant le </span><span style="font-weight: 400;">ramassage des déchets plastiques ont été retrouvés, </span><span style="font-weight: 400;">comme par exemple</span><span style="font-weight: 400;"> un b</span><span style="font-weight: 400;">riquet</span><span style="font-weight: 400;">, t</span><span style="font-weight: 400;">uyaux de chantier,</span><span style="font-weight: 400;"> b</span><span style="font-weight: 400;">âtons de bois flottés</span><span style="font-weight: 400;">, l</span><span style="font-weight: 400;">unette de soleil.</span> <span style="font-weight: 400;">Mais aussi des déchets naturels comme </span><span style="font-weight: 400;">des m</span><span style="font-weight: 400;">oules</span><span style="font-weight: 400;">, c</span><span style="font-weight: 400;">oquillages</span><span style="font-weight: 400;"> et h</span><span style="font-weight: 400;">uîtres. Elle a choisi d’intégrer tous ces éléments dans la construction comme matériaux de fabrication.</span>
<span style="font-weight: 400;">L’artiste </span><span style="font-weight: 400;">r</span><span style="font-weight: 400;">evalorise ce que nous considérons comme des déchets pour leur donner une valeur plastique, mais également pour une question écologique afin de montrer une façon de réutiliser des déchets. </span>
<span style="font-weight: 400;">Avant d’être déchet, ces matériaux sont avant tout un objet que nous utilisons pour leurs qualités et leurs caractéristiques. Ce qui fait d’eux des déchets c’est simplement le fait que l’homme n’en ai plus l’utilité. </span>
<span style="font-weight: 400;">Nous pouvons comparer cette œuvre aux œuvres de Sue Webster et Tim Noble. Ils sont un couple d’artistes britannique et réalisent des « sculptures-ombres». Elles sont réalisées à base d’objets mis au rebut et de déchets en tous genres. Ces objets sont ensuite éclairés pour former des ombres-portraits sur les parois environnantes.</span>
Ilona Janet et Pauline Balleroy
COMMENT LA RÉCUPÉRATION DES DÉCHETS LOCAUX, PEUT-ELLE FAIRE OEUVRE ?
À la Criée est exposée l’oeuvre Molusma d’Elvia Teotski.
"Molusma", qui signifie la tâche ou la souillure, consiste en l’étude de l’impact des déchets sur les fonds marins.
L’artiste Elvia Teotski dans son exposition Molusma a pour but de revaloriser ce nom en ré-employant, elle-même, des déchets. Elle travaille les matériaux sous forme expérimentale.
Ici, les déchets sont utilisés dans leur forme d’origine, ils ne sont pas transformés ou modifiés avant leur réemploi. L’exposition est composée d’arcs fabriqués à l’aide d’adobes, et également de moulures d’algues en plâtre. Ces adobes, elles, sont composées de déchets, notamment de terre de récupération de chantier et d’algues de récupération du littoral. On retrouve donc une analogie entre terre et mer.
La terre des adobes provient de deux zones différentes. La terre blanche est issue de Marseille et la terre plus orangée de Bretagne. Elles proviennent des chantiers de construction. En effet, c’est sur ces zones qu’il y la plus grande quantité de déchets à exploiter, notamment à Rennes.
Quant aux algues, elles proviennent du littoral. Régulièrement ramassées par les villes, surtout à l’approche de l’été, ces tonnes d’algues sont ensuite inexploitées. C’est à cause de ces marées vertes que cette artiste a voulu travailler avec ce matériau.
Photographies de l’exposition :
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Adobes, briques, moules, briquet, algues.
C’est la ville de Quiberon qui a accepté qu’Elvia Teotski récupère ces déchets. Durant le ramassage des déchets plastiques ont été retrouvés, comme par exemple un briquet, tuyaux de chantier, bâtons de bois flottés, lunette de soleil. Mais aussi des déchets naturels comme des moules, coquillages et huîtres. Elle a choisi d’intégrer tous ces éléments dans la construction comme matériaux de fabrication.
L’artiste revalorise ce que nous considérons comme des déchets pour leur donner une valeur plastique, mais également pour une question écologique afin de montrer une façon de réutiliser des déchets.
Avant d’être déchet, ces matériaux sont avant tout un objet que nous utilisons pour leurs qualités et leurs caractéristiques. Ce qui fait d’eux des déchets c’est simplement le fait que l’homme n’en ai plus l’utilité.
Nous pouvons comparer cette œuvre aux œuvres de Sue Webster et Tim Noble. Ils sont un couple d’artistes britannique et réalisent des « sculptures-ombres». Elles sont réalisées à base d’objets mis au rebut et de déchets en tous genres. Ces objets sont ensuite éclairés pour former des ombres-portraits sur les parois environnantes.
Ilona Janet et Pauline Balleroy
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<p><b>COMMENT LA RÉCUPÉRATION DES DÉCHETS LOCAUX, PEUT-ELLE FAIRE OEUVRE ?</b></p>
<p><span style="font-weight: 400;">À la Criée est exposée l’oeuvre <em>Molusma</em> d’Elvia Teotski.</span></p>
<p><span style="font-weight: 400;">« Molusma », qui signifie la tâche ou la souillure, consiste en l’étude de l’impact des déchets sur les fonds marins. </span></p>
<p><span style="font-weight: 400;">L’artiste Elvia Teotski dans son exposition <em>Molusma</em> a pour but de revaloriser ce nom en ré-employant, elle-même, des déchets. Elle travaille les matériaux sous forme expérimentale. </span></p>
<p><span style="font-weight: 400;">Ici, les déchets sont utilisés dans leur forme d’origine, ils ne sont pas transformés ou modifiés avant leur réemploi. L’exposition est composée d’arcs fabriqués à l’aide d’adobes, et également de moulures d’algues en plâtre. Ces adobes, elles, sont composées de déchets, notamment de terre de récupération de chantier et d’algues de récupération du littoral. On retrouve donc une analogie entre terre et mer.</span></p>
<p><span style="font-weight: 400;">La terre des adobes provient de deux zones différentes. La terre blanche est issue de Marseille et la terre plus orangée de Bretagne. Elles proviennent des chantiers de construction. En effet, c’est sur ces zones qu’il y la plus grande quantité de déchets à exploiter, notamment à Rennes.</span></p>
<p><span style="font-weight: 400;">Quant aux algues, elles</span><span style="font-weight: 400;"> proviennent du littoral. Régulièrement ramassées par les villes, surtout à l’approche de l’été, ces tonnes d’algues sont ensuite inexploitées. C’est à cause de ces marées vertes que cette artiste a voulu travailler avec ce matériau.</span></p>
<p><span style="font-weight: 400;">Photographies de l’exposition :</span></p>
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<p><i><span style="font-weight: 400;"> Adobes, briques, moules, briquet, algues.</span></i></p>
<p><span style="font-weight: 400;">C’est la ville de Quiberon qui a accepté qu’Elvia Teotski récupère ces déchets. Durant le </span><span style="font-weight: 400;">ramassage des déchets plastiques ont été retrouvés, </span><span style="font-weight: 400;">comme par exemple</span><span style="font-weight: 400;"> un b</span><span style="font-weight: 400;">riquet</span><span style="font-weight: 400;">, t</span><span style="font-weight: 400;">uyaux de chantier,</span><span style="font-weight: 400;"> b</span><span style="font-weight: 400;">âtons de bois flottés</span><span style="font-weight: 400;">, l</span><span style="font-weight: 400;">unette de soleil.</span> <span style="font-weight: 400;">Mais aussi des déchets naturels comme </span><span style="font-weight: 400;">des m</span><span style="font-weight: 400;">oules</span><span style="font-weight: 400;">, c</span><span style="font-weight: 400;">oquillages</span><span style="font-weight: 400;"> et h</span><span style="font-weight: 400;">uîtres. Elle a choisi d’intégrer tous ces éléments dans la construction comme matériaux de fabrication.</span></p>
<p><span style="font-weight: 400;">L’artiste </span><span style="font-weight: 400;">r</span><span style="font-weight: 400;">evalorise ce que nous considérons comme des déchets pour leur donner une valeur plastique, mais également pour une question écologique afin de montrer une façon de réutiliser des déchets. </span></p>
<p><span style="font-weight: 400;">Avant d’être déchet, ces matériaux sont avant tout un objet que nous utilisons pour leurs qualités et leurs caractéristiques. Ce qui fait d’eux des déchets c’est simplement le fait que l’homme n’en ai plus l’utilité. </span></p>
<p><span style="font-weight: 400;">Nous pouvons comparer cette œuvre aux œuvres de Sue Webster et Tim Noble. Ils sont un couple d’artistes britannique et réalisent des « sculptures-ombres». Elles sont réalisées à base d’objets mis au rebut et de déchets en tous genres. Ces objets sont ensuite éclairés pour former des ombres-portraits sur les parois environnantes.</span></p>
<p>Ilona Janet et Pauline Balleroy</p>
COMMENT LA RÉCUPÉRATION DES DÉCHETS LOCAUX, PEUT-ELLE FAIRE OEUVRE ? À la Criée est exposée l’oeuvre Molusma d’Elvia Teotski. « Molusma », qui signifie la tâche ou la souillure, consiste en l’étude de l’impact des déchets sur les fonds marins. L’artiste Elvia Teotski dans son exposition Molusma a pour but de revaloriser ce nom en ré-employant, elle-même, des déchets. Elle travaille les matériaux sous forme expérimentale. Ici, les déchets sont utilisés dans leur forme d’origine, ils ne sont pas transformés ou modifiés avant leur réemploi. L’exposition est composée d’arcs fabriqués à l’aide d’adobes, et également de moulures d’algues en plâtre. Ces adobes, elles, sont composées de déchets, notamment de terre de récupération de chantier et d’algues de récupération du littoral. On retrouve donc une analogie entre terre et mer. La terre des adobes provient de deux zones différentes. La terre blanche est issue de Marseille et la terre plus orangée de Bretagne. Elles proviennent des chantiers de construction. En effet, c’est sur ces zones qu’il y la plus grande quantité de déchets à exploiter, notamment à Rennes. Quant aux algues, elles proviennent du littoral. Régulièrement ramassées par les villes, surtout à l’approche de l’été, ces tonnes d’algues sont ensuite inexploitées. C’est à cause de ces marées vertes que cette artiste a voulu travailler avec ce matériau. Photographies de l’exposition : Adobes, briques, moules, briquet, algues. C’est la ville de Quiberon qui a accepté qu’Elvia Teotski récupère ces déchets. Durant le ramassage des déchets plastiques ont été retrouvés, comme par exemple un briquet, tuyaux de chantier, bâtons de bois flottés, lunette de soleil. Mais aussi des déchets naturels comme des moules, coquillages et huîtres. Elle a choisi d’intégrer tous ces éléments dans la construction comme matériaux de fabrication. L’artiste revalorise ce que nous considérons comme des déchets pour leur donner une valeur plastique, mais également pour une question écologique afin de montrer une façon de réutiliser des déchets. Avant d’être déchet, ces matériaux sont avant tout un objet que nous utilisons pour leurs qualités et leurs caractéristiques. Ce qui fait d’eux des déchets c’est simplement le fait que l’homme n’en ai plus l’utilité. Nous pouvons comparer cette œuvre aux œuvres de Sue Webster et Tim Noble. Ils sont un couple d’artistes britannique et réalisent des « sculptures-ombres». Elles sont réalisées à base d’objets mis au rebut et de déchets en tous genres. Ces objets sont ensuite éclairés pour former des ombres-portraits sur les parois environnantes. Ilona Janet et Pauline Balleroy |
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