Liens entre Judith Kakon et Allan McCollum

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content String Allan McCollum est un artiste américain né en 1944 à Los Angeles. Il vit et travaille à New-York. Il est associé à ses débuts au mouvement minimaliste puis à partir des années 1980 au mouvement appropriationniste. L'Appropriationnisme est un courant artistique qui a émergé aux États-Unis à la fin des années 1970. Les artistes de ce mouvement interrogent la valeur donnée aux œuvres d'art, leur authenticité et leur originalité. Pour cela, ils se réapproprient des images déjà existantes, des publicités, des œuvres d'art et en proposent une réinterprétation, un nouveau système de valeurs. Allan McCollum interroge les notions de reproduction et d'original dans l'art. Une œuvre d'art peut-elle être réellement "unique" ? Il crée ainsi des séries d'œuvres à partir d'objets produits en série comme dans les usines. Dans ces séries, les œuvres entre elles vont différer sur des détails (comme la couleur, la dimension ou d'autres aspects formels), ce qui va les rendre uniques. Il passe par des médiums tels que la sculpture, le dessin ou la photographie pour créer à chaque fois des séries, allant de quelques objets à plusieurs milliers. Tout comme Judith Kakon, il s'intéresse à la fabrication, la circulation et au devenir des objets manufacturés dans notre société de consommation, en réinterrogeant la place de ces objets dans l'espace d'exposition et leur valeur en tant qu'œuvre d'art selon le contexte dans lequel ils se trouvent. _ [caption id="attachment_21223" align="alignnone" width="319"]<a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/Perfectvehicles.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive wp-image-21223" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/Perfectvehicles.jpg" alt="" width="319" height="342" /></a> <strong><em>Perfect Vehicles</em></strong>,<strong> Allan McCollum</strong>, 1988, peinture acrylique et au latex sur composite ciment verre (glass fiber reinforced concrete),80x36, Biennale de Venise, Italie.[/caption] La série des <em>Perfect Vehicles</em> d'Allan McCollum, débutée en 1985. Ces objets, qui ont l'aspect de vases ou d'urnes funéraires, font partie de plusieurs séries exposées par l'artiste dans différents lieux. Bien que possédant une technique sérielle et une esthétique commune, ces œuvres diffèrent les unes des autres par leur couleur, leurs dimensions (selon les séries) ou d'autres infimes détails formels qui les rendent uniques. _ <a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/dates2modif.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive alignnone wp-image-21221" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/dates2modif.jpg" alt="" width="348" height="232" /></a> [caption id="attachment_21222" align="alignnone" width="348"]<a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/datesmodif.jpg"><img class="img-thumbnail img-responsive wp-image-21222" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/datesmodif.jpg" alt="" width="348" height="232" /></a> <strong><em>Date Series (Medjool)</em></strong>,<strong> Judith Kakon</strong>, 2017, Verre soufflé dans un moule, dimensions variables, 50 pièces ; Vue de l'exposition Kunstkredit, 2017,<br />Kunsthalle Basel, Bâle, Suisse.[/caption] <em>Date Series (Medjool)</em> de Judith Kakon représente une série d'œuvres de flacons en forme de dattes réalisée en verre soufflé et exposée dans différents lieux. L'artiste a elle-même conçu les moules de fabrication selon une technique ancestrale utilisée par les romains il y a 2000 ans. Cette méthode artisanale vient contraster avec l'aspect sériel et reproductible de l'œuvre qui questionne son usage artistique au sein de l'espace d'exposition. &nbsp; "Dans un monde sans objets symboliques produits en masse, nous n’aurions guère besoin du concept contraire de l’œuvre unique. Mais dans notre monde, nous travaillons toujours pour protéger l’intégrité de l’unique contre son avilissement par la réplique, pour faire défense contre la menace de plénitude en se retirant dans le réconfort de la pénurie. Mais si nous arrivions à embrasser les mécanismes qui animent nos passions, et à les comprendre avec les passions qui animent nos machines, nous pourrions peut-être alors commencer à chercher un art à la fois répétitif et expressif, à la fois copié et original, à la fois abondant et précieux : un art pour incarner à la fois l’horreur et la promesse de la vie moderne, sans reculer ni l’un ni l’autre." (Allan McCollum, 1989, traduction, citation originale en anglais sur : <a href="http://allanmccollum.net/allanmcnyc/mccollumquotes.html">http://allanmccollum.net/allanmcnyc/mccollumquotes.html</a>). &nbsp; <a href="https://judithkakon.com/.">Site de Judith Kakon</a> <a href="http://allanmccollum.net/allanmcnyc/">Site d'Allan McCollum</a>
Allan McCollum est un artiste américain né en 1944 à Los Angeles. Il vit et travaille à New-York. Il est associé à ses débuts au mouvement minimaliste puis à partir des années 1980 au mouvement appropriationniste. L'Appropriationnisme est un courant artistique qui a émergé aux États-Unis à la fin des années 1970. Les artistes de ce mouvement interrogent la valeur donnée aux œuvres d'art, leur authenticité et leur originalité. Pour cela, ils se réapproprient des images déjà existantes, des publicités, des œuvres d'art et en proposent une réinterprétation, un nouveau système de valeurs. Allan McCollum interroge les notions de reproduction et d'original dans l'art. Une œuvre d'art peut-elle être réellement "unique" ? Il crée ainsi des séries d'œuvres à partir d'objets produits en série comme dans les usines. Dans ces séries, les œuvres entre elles vont différer sur des détails (comme la couleur, la dimension ou d'autres aspects formels), ce qui va les rendre uniques. Il passe par des médiums tels que la sculpture, le dessin ou la photographie pour créer à chaque fois des séries, allant de quelques objets à plusieurs milliers. Tout comme Judith Kakon, il s'intéresse à la fabrication, la circulation et au devenir des objets manufacturés dans notre société de consommation, en réinterrogeant la place de ces objets dans l'espace d'exposition et leur valeur en tant qu'œuvre d'art selon le contexte dans lequel ils se trouvent. _ [caption id="attachment_21223" align="alignnone" width="319"] Perfect Vehicles, Allan McCollum, 1988, peinture acrylique et au latex sur composite ciment verre (glass fiber reinforced concrete),80x36, Biennale de Venise, Italie.[/caption] La série des Perfect Vehicles d'Allan McCollum, débutée en 1985. Ces objets, qui ont l'aspect de vases ou d'urnes funéraires, font partie de plusieurs séries exposées par l'artiste dans différents lieux. Bien que possédant une technique sérielle et une esthétique commune, ces œuvres diffèrent les unes des autres par leur couleur, leurs dimensions (selon les séries) ou d'autres infimes détails formels qui les rendent uniques. _ [caption id="attachment_21222" align="alignnone" width="348"] Date Series (Medjool), Judith Kakon, 2017, Verre soufflé dans un moule, dimensions variables, 50 pièces ; Vue de l'exposition Kunstkredit, 2017,
Kunsthalle Basel, Bâle, Suisse.[/caption] Date Series (Medjool) de Judith Kakon représente une série d'œuvres de flacons en forme de dattes réalisée en verre soufflé et exposée dans différents lieux. L'artiste a elle-même conçu les moules de fabrication selon une technique ancestrale utilisée par les romains il y a 2000 ans. Cette méthode artisanale vient contraster avec l'aspect sériel et reproductible de l'œuvre qui questionne son usage artistique au sein de l'espace d'exposition.   "Dans un monde sans objets symboliques produits en masse, nous n’aurions guère besoin du concept contraire de l’œuvre unique. Mais dans notre monde, nous travaillons toujours pour protéger l’intégrité de l’unique contre son avilissement par la réplique, pour faire défense contre la menace de plénitude en se retirant dans le réconfort de la pénurie. Mais si nous arrivions à embrasser les mécanismes qui animent nos passions, et à les comprendre avec les passions qui animent nos machines, nous pourrions peut-être alors commencer à chercher un art à la fois répétitif et expressif, à la fois copié et original, à la fois abondant et précieux : un art pour incarner à la fois l’horreur et la promesse de la vie moderne, sans reculer ni l’un ni l’autre." (Allan McCollum, 1989, traduction, citation originale en anglais sur : http://allanmccollum.net/allanmcnyc/mccollumquotes.html).   Site de Judith Kakon Site d'Allan McCollum
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content_filtered String <p>Allan McCollum est un artiste américain né en 1944 à Los Angeles. Il vit et travaille à New-York. Il est associé à ses débuts au mouvement minimaliste puis à partir des années 1980 au mouvement appropriationniste. L&rsquo;Appropriationnisme est un courant artistique qui a émergé aux États-Unis à la fin des années 1970. Les artistes de ce mouvement interrogent la valeur donnée aux œuvres d&rsquo;art, leur authenticité et leur originalité. Pour cela, ils se réapproprient des images déjà existantes, des publicités, des œuvres d&rsquo;art et en proposent une réinterprétation, un nouveau système de valeurs.</p> <p>Allan McCollum interroge les notions de reproduction et d&rsquo;original dans l&rsquo;art. Une œuvre d&rsquo;art peut-elle être réellement « unique » ? Il crée ainsi des séries d&rsquo;œuvres à partir d&rsquo;objets produits en série comme dans les usines. Dans ces séries, les œuvres entre elles vont différer sur des détails (comme la couleur, la dimension ou d&rsquo;autres aspects formels), ce qui va les rendre uniques.</p> <p>Il passe par des médiums tels que la sculpture, le dessin ou la photographie pour créer à chaque fois des séries, allant de quelques objets à plusieurs milliers. Tout comme Judith Kakon, il s&rsquo;intéresse à la fabrication, la circulation et au devenir des objets manufacturés dans notre société de consommation, en réinterrogeant la place de ces objets dans l&rsquo;espace d&rsquo;exposition et leur valeur en tant qu&rsquo;œuvre d&rsquo;art selon le contexte dans lequel ils se trouvent.</p> <p>_</p> <div id="attachment_21223" style="width: 329px" class="wp-caption alignnone"><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/Perfectvehicles.jpg"><img aria-describedby="caption-attachment-21223" decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive wp-image-21223" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/Perfectvehicles.jpg" alt="" width="319" height="342" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/Perfectvehicles.jpg 894w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/Perfectvehicles-279x300.jpg 279w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/Perfectvehicles-768x825.jpg 768w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2023/01/Perfectvehicles-559x600.jpg 559w" sizes="(max-width: 319px) 100vw, 319px" /></a><p id="caption-attachment-21223" class="wp-caption-text"><strong><em>Perfect Vehicles</em></strong>,<strong> Allan McCollum</strong>, 1988, peinture acrylique et au latex sur composite ciment verre (glass fiber reinforced concrete),80&#215;36, Biennale de Venise, Italie.</p></div> <p>La série des <em>Perfect Vehicles</em> d&rsquo;Allan McCollum, débutée en 1985. Ces objets, qui ont l&rsquo;aspect de vases ou d&rsquo;urnes funéraires, font partie de plusieurs séries exposées par l&rsquo;artiste dans différents lieux. 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L&rsquo;artiste a elle-même conçu les moules de fabrication selon une technique ancestrale utilisée par les romains il y a 2000 ans. Cette méthode artisanale vient contraster avec l&rsquo;aspect sériel et reproductible de l&rsquo;œuvre qui questionne son usage artistique au sein de l&rsquo;espace d&rsquo;exposition.</p> <p>&nbsp;</p> <p>« Dans un monde sans objets symboliques produits en masse, nous n’aurions guère besoin du concept contraire de l’œuvre unique. Mais dans notre monde, nous travaillons toujours pour protéger l’intégrité de l’unique contre son avilissement par la réplique, pour faire défense contre la menace de plénitude en se retirant dans le réconfort de la pénurie. Mais si nous arrivions à embrasser les mécanismes qui animent nos passions, et à les comprendre avec les passions qui animent nos machines, nous pourrions peut-être alors commencer à chercher un art à la fois répétitif et expressif, à la fois copié et original, à la fois abondant et précieux : un art pour incarner à la fois l’horreur et la promesse de la vie moderne, sans reculer ni l’un ni l’autre. » (Allan McCollum, 1989, traduction, citation originale en anglais sur : <a href="http://allanmccollum.net/allanmcnyc/mccollumquotes.html">http://allanmccollum.net/allanmcnyc/mccollumquotes.html</a>).</p> <p>&nbsp;</p> <p><a href="https://judithkakon.com/.">Site de Judith Kakon</a><br /> <a href="http://allanmccollum.net/allanmcnyc/">Site d&rsquo;Allan McCollum</a></p>

Allan McCollum est un artiste américain né en 1944 à Los Angeles. Il vit et travaille à New-York. Il est associé à ses débuts au mouvement minimaliste puis à partir des années 1980 au mouvement appropriationniste. L’Appropriationnisme est un courant artistique qui a émergé aux États-Unis à la fin des années 1970. Les artistes de ce mouvement interrogent la valeur donnée aux œuvres d’art, leur authenticité et leur originalité. Pour cela, ils se réapproprient des images déjà existantes, des publicités, des œuvres d’art et en proposent une réinterprétation, un nouveau système de valeurs.

Allan McCollum interroge les notions de reproduction et d’original dans l’art. Une œuvre d’art peut-elle être réellement « unique » ? Il crée ainsi des séries d’œuvres à partir d’objets produits en série comme dans les usines. Dans ces séries, les œuvres entre elles vont différer sur des détails (comme la couleur, la dimension ou d’autres aspects formels), ce qui va les rendre uniques.

Il passe par des médiums tels que la sculpture, le dessin ou la photographie pour créer à chaque fois des séries, allant de quelques objets à plusieurs milliers. Tout comme Judith Kakon, il s’intéresse à la fabrication, la circulation et au devenir des objets manufacturés dans notre société de consommation, en réinterrogeant la place de ces objets dans l’espace d’exposition et leur valeur en tant qu’œuvre d’art selon le contexte dans lequel ils se trouvent.

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Perfect Vehicles, Allan McCollum, 1988, peinture acrylique et au latex sur composite ciment verre (glass fiber reinforced concrete),80×36, Biennale de Venise, Italie.

La série des Perfect Vehicles d’Allan McCollum, débutée en 1985. Ces objets, qui ont l’aspect de vases ou d’urnes funéraires, font partie de plusieurs séries exposées par l’artiste dans différents lieux. Bien que possédant une technique sérielle et une esthétique commune, ces œuvres diffèrent les unes des autres par leur couleur, leurs dimensions (selon les séries) ou d’autres infimes détails formels qui les rendent uniques.

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Date Series (Medjool), Judith Kakon, 2017, Verre soufflé dans un moule, dimensions variables, 50 pièces ; Vue de l’exposition Kunstkredit, 2017,
Kunsthalle Basel, Bâle, Suisse.

Date Series (Medjool) de Judith Kakon représente une série d’œuvres de flacons en forme de dattes réalisée en verre soufflé et exposée dans différents lieux. L’artiste a elle-même conçu les moules de fabrication selon une technique ancestrale utilisée par les romains il y a 2000 ans. Cette méthode artisanale vient contraster avec l’aspect sériel et reproductible de l’œuvre qui questionne son usage artistique au sein de l’espace d’exposition.

 

« Dans un monde sans objets symboliques produits en masse, nous n’aurions guère besoin du concept contraire de l’œuvre unique. Mais dans notre monde, nous travaillons toujours pour protéger l’intégrité de l’unique contre son avilissement par la réplique, pour faire défense contre la menace de plénitude en se retirant dans le réconfort de la pénurie. Mais si nous arrivions à embrasser les mécanismes qui animent nos passions, et à les comprendre avec les passions qui animent nos machines, nous pourrions peut-être alors commencer à chercher un art à la fois répétitif et expressif, à la fois copié et original, à la fois abondant et précieux : un art pour incarner à la fois l’horreur et la promesse de la vie moderne, sans reculer ni l’un ni l’autre. » (Allan McCollum, 1989, traduction, citation originale en anglais sur : http://allanmccollum.net/allanmcnyc/mccollumquotes.html).

 

Site de Judith Kakon
Site d’Allan McCollum

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