Les musiciens de Brême, Jacob et Wilhelm Grimm

Hash
id Integer 9577
date String 2017-11-16 15:08:05
slug String musiciens-de-breme-jacob-wilhelm-grimm
title String Les musiciens de Brême, Jacob et Wilhelm Grimm
content String <div data-canvas-width="790.0073344537826"> &nbsp; <strong>Dans l'exposition <em>Pièces pour clavecin</em>, Yann Sérandour s’est intéressé à la figure du chien et à sa représentation comme élément de décor. La présence de l'animal domestique traverse l'histoire de la peinture.</strong> <strong>Le singe est également un compagnon très en vogue au XVII<sup>e</sup>. Il est représenté dans les peintures dites de "singeries". Associé au style Rococo, il met en scène des animaux notamment des singes, adoptant un comportement humain.</strong> <strong>La peinture ci-dessus intitulée <em>Singerie: le concert </em>de Christophe Huet est représentative de ce genre. On trouve un petit chien jouant d'un instrument à corde au premier plan, ainsi que des singes et toutes sortes d'animaux jouant de la musique. Le thème de la singerie se retrouve sur les décors peints des clavecins.</strong> <strong>La littérature populaire explore également le thème des animaux comme chez les frères Grimm, dans le conte <em>Les musiciens de Brême</em>:</strong> &nbsp; </div> <div data-canvas-width="790.0073344537826"></div> <strong>U</strong>n homme avait un âne qui l’avait servi fidèlement pendant longues années, mais dont les forces étaient à bout, si bien qu’il devenait chaque jour plus impropre au travail. Le maître songeait à le dépouiller de sa peau ; mais l’âne, s’apercevant que le vent soufflait du mauvais côté, s’échappa et prit la route de Brème : « Là, se disait-il, je pourrai devenir musicien de la ville. » Comme il avait marché quelque temps, il rencontra sur le chemin un chien de chasse qui jappait comme un animal fatigué d’une longue course. « Qu’as-tu donc à japper de la sorte, camarade ? lui dit-il. — Ah ! répondit le chien, parce que je suis vieux, que je m’affaiblis tous les jours et que je ne peux plus aller à la chasse, mon maître a voulu m’assommer ; alors j’ai pris la clef des champs ; mais comment ferai-je pour gagner mon pain ? — Eh bien ! dit l’âne, je vais à Brème pour m’y faire musicien de la ville, viens avec moi et fais-toi <span id="308" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/324"></span>aussi recevoir dans la musique. Je jouerai du luth, et toi tu sonneras les timbales. » Le chien accepta, et ils suivirent leur route ensemble. A peu de distance, ils trouvèrent un chat couché sur le chemin et faisant une figure triste comme une pluie de trois jours. « Qu’est-ce donc qui te chagrine, vieux frise-moustache ? lui dit l’âne. — On n’est pas de bonne humeur quand on craint pour sa tête, répondit le chat : parce que j’avance en âge, que mes dents sont usées et que j’aime mieux rester couché derrière le poêle et filer mon rouet que de courir après les souris, ma maîtresse a voulu me noyer ; je me suis sauvé à temps : mais maintenant que faire, et où aller ? — Viens avec nous à Brème ; tu t’entends fort bien à la musique nocturne, tu te feras comme nous musicien de la ville. » Le chat goûta l’avis et partit avec eux. Nos vagabonds passèrent bientôt devant une cour, sur la porte de laquelle était perché un coq qui criait du haut de sa tête. « Tu nous perces la moelle des os, dit l’âne ; qu’as-tu donc à crier de la sorte ? — J’ai annoncé le beau temps, dit le coq, car c’est aujourd’hui le jour où Notre-Dame a lavé les chemises de l’enfant Jésus et où elle doit les sécher ; mais, comme demain dimanche on reçoit ici à dîner, la maîtresse du logis est sans pitié pour <span id="309" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/325"></span>moi ; elle a dit à la cuisinière qu’elle me mangerait demain en potage, et ce soir il faudra me laisser couper le cou. Aussi crié-je de toute mon haleine, pendant que je respire encore. — Bon ! dit l’âne, crête rouge que tu es, viens plutôt à Brème avec nous ; tu trouveras partout mieux que la mort tout au moins ; tu as une bonne voix, et, quand nous ferons de la musique ensemble, notre concert aura une excellente façon. » Le coq trouva la proposition de son goût, et ils détalèrent tous les quatre ensemble. Ils ne pouvaient atteindre la ville de Brème le même jour ; ils arrivèrent le soir dans une forêt où ils comptaient passer la nuit. L’âne et le chien s’établirent sous un grand arbre, le chat et le coq y grimpèrent, et même le coq prit son vol pour aller se percher tout au haut, où il se trouverait plus en sûreté. Avant de s’endormir, comme il promenait son regard aux quatre vents, il lui sembla qu’il voyait dans le lointain une petite lumière ; il cria à ses compagnons qu’il devait y avoir une maison à peu de distance, puisqu’on apercevait une clarté. « S’il en est ainsi, dit l’âne, délogeons et marchons en hâte de ce côté, car cette auberge n’est nullement de mon goût. » Le chien ajouta : « En effet, quelques os avec un peu de viande ne me déplairaient pas. » Ils se dirigèrent donc vers le point d’où partait la lumière ; bientôt ils la virent briller davantage et <span id="310" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/326"></span>s’agrandir, jusqu’à ce qu’enfin ils arrivèrent en face d’une maison de brigands parfaitement éclairée. L’âne, comme le plus grand, s’approcha de la fenêtre et regarda en dedans du logis. « Que vois-tu là, grison ? lui demanda le coq. — Ce que je vois ? dit l’âne ; une table chargée <span id="311" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/327"></span>de mets et de boisson, et alentour des brigands qui s’en donnent à cœur joie. — Ce serait bien notre affaire, dit le coq. — Oui, certes, reprit l’âne ; ah ! si nous étions là ! » Ils se mirent à rêver sur le moyen à prendre pour chasser les brigands ; enfin ils se montrèrent. L’âne se dressa d’abord en posant ses pieds de devant sur la fenêtre, le chien monta sur le dos de l’âne, le chat grimpa sur le chien, le coq prit son vol et se posa sur la tête du chat. Cela fait, ils commencèrent ensemble leur musique à un signal donné. L’âne se mit à braire, le chien à aboyer, le chat à miauler, le coq à chanter : puis ils se précipitèrent par la fenêtre dans la chambre en enfonçant les carreaux qui volèrent en éclats. Les voleurs, en entendant cet effroyable bruit, se levèrent en sursaut, ne doutant point qu’un revenant n’entrât dans la salle, et se sauvèrent tout épouvantés dans la forêt. Alors les quatre compagnons s’assirent à table, s’arrangèrent de ce qui restait, et mangèrent comme s’ils avaient dû jeûner un mois. Quand les quatre instrumentistes eurent fini, ils éteignirent les lumières et cherchèrent un gîte pour se reposer, chacun selon sa nature et sa commodité. L’âne se coucha sur le fumier, le chien derrière la porte, le chat dans le foyer près de la cendre chaude, le coq sur une solive ; et, comme <span id="312" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/328"></span>ils étaient fatigués de leur longue marche, ils ne tardèrent pas à s’endormir. Après minuit, quand les voleurs aperçurent de loin qu’il n’y avait plus de clarté dans leur maison et que tout y paraissait tranquille, le capitaine dit : « Nous n’aurions pas dû pourtant nous laisser ainsi mettre en déroute ; » et il ordonna à un de ses gens d’aller reconnaître ce qui se passait dans la maison. Celui qu’il envoyait trouva tout en repos ; il entra dans la cuisine et voulut allumer de la lumière ; il prit donc une allumette, et comme les yeux brillants et enflammés du chat lui paraissaient deux charbons ardents, il en approcha l’allumette pour qu’elle prît feu. Mais le chat n’entendait pas raillerie ; il lui sauta au visage et l’égratigna en jurant. Saisi d’une horrible peur, l’homme courut vers la porte pour s’enfuir ; mais le chien, qui était couché tout auprès, s’élança sur lui et le mordit à la jambe ; comme il passait dans la cour à côté du fumier, l’âne lui détacha une ruade violente avec ses pieds de derrière, tandis que le coq, réveillé par le bruit et déjà tout alerte, criait du haut de sa solive : <i>Kikeriki</i> ! Le voleur courut à toutes jambes vers son capitaine et dit : a II y a dans notre maison une affreuse sorcière qui a soufflé sur moi et m’a égratigné la figure avec ses longs doigts ; devant la porte est un homme armé d’un couteau, dont il m’a piqué la jambe ; dans la cour se tient un monstre noir, qui <span id="313" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/329"></span>m’a assommé d’un coup de massue, et au haut du toit est posé le juge qui criait : « Amenez devant moi ce pendard. « Aussi me suis-je mis en devoir de m’esquiver. » Depuis lors, les brigands n’osèrent plus s’aventurer dans la maison, et les quatre musiciens de Brème s’y trouvèrent si bien, qu’ils n’en voulurent plus sortir. &nbsp; Sources: http://books.openedition.org/pur/28414?lang=fr http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/singeries/154424 https://www.wga.hu/html_m/h/huet/christop/singeri1.html http://www.fabula.org/actualites/le-singe-aux-xviie-et-xviiie-siecles-figure-de-l-art-personnage-litteraire-et-curiosite_62056.php http://www.meublepeint.com/chantilly-grande-singerie-huet.htm https://www.festesdethalie.org/blanchet%20fixe.html &nbsp; <div></div> <div></div> <div></div>
  Dans l'exposition Pièces pour clavecin, Yann Sérandour s’est intéressé à la figure du chien et à sa représentation comme élément de décor. La présence de l'animal domestique traverse l'histoire de la peinture. Le singe est également un compagnon très en vogue au XVIIe. Il est représenté dans les peintures dites de "singeries". Associé au style Rococo, il met en scène des animaux notamment des singes, adoptant un comportement humain. La peinture ci-dessus intitulée Singerie: le concert de Christophe Huet est représentative de ce genre. On trouve un petit chien jouant d'un instrument à corde au premier plan, ainsi que des singes et toutes sortes d'animaux jouant de la musique. Le thème de la singerie se retrouve sur les décors peints des clavecins. La littérature populaire explore également le thème des animaux comme chez les frères Grimm, dans le conte Les musiciens de Brême:  
Un homme avait un âne qui l’avait servi fidèlement pendant longues années, mais dont les forces étaient à bout, si bien qu’il devenait chaque jour plus impropre au travail. Le maître songeait à le dépouiller de sa peau ; mais l’âne, s’apercevant que le vent soufflait du mauvais côté, s’échappa et prit la route de Brème : « Là, se disait-il, je pourrai devenir musicien de la ville. » Comme il avait marché quelque temps, il rencontra sur le chemin un chien de chasse qui jappait comme un animal fatigué d’une longue course. « Qu’as-tu donc à japper de la sorte, camarade ? lui dit-il. — Ah ! répondit le chien, parce que je suis vieux, que je m’affaiblis tous les jours et que je ne peux plus aller à la chasse, mon maître a voulu m’assommer ; alors j’ai pris la clef des champs ; mais comment ferai-je pour gagner mon pain ? — Eh bien ! dit l’âne, je vais à Brème pour m’y faire musicien de la ville, viens avec moi et fais-toi aussi recevoir dans la musique. Je jouerai du luth, et toi tu sonneras les timbales. » Le chien accepta, et ils suivirent leur route ensemble. A peu de distance, ils trouvèrent un chat couché sur le chemin et faisant une figure triste comme une pluie de trois jours. « Qu’est-ce donc qui te chagrine, vieux frise-moustache ? lui dit l’âne. — On n’est pas de bonne humeur quand on craint pour sa tête, répondit le chat : parce que j’avance en âge, que mes dents sont usées et que j’aime mieux rester couché derrière le poêle et filer mon rouet que de courir après les souris, ma maîtresse a voulu me noyer ; je me suis sauvé à temps : mais maintenant que faire, et où aller ? — Viens avec nous à Brème ; tu t’entends fort bien à la musique nocturne, tu te feras comme nous musicien de la ville. » Le chat goûta l’avis et partit avec eux. Nos vagabonds passèrent bientôt devant une cour, sur la porte de laquelle était perché un coq qui criait du haut de sa tête. « Tu nous perces la moelle des os, dit l’âne ; qu’as-tu donc à crier de la sorte ? — J’ai annoncé le beau temps, dit le coq, car c’est aujourd’hui le jour où Notre-Dame a lavé les chemises de l’enfant Jésus et où elle doit les sécher ; mais, comme demain dimanche on reçoit ici à dîner, la maîtresse du logis est sans pitié pour moi ; elle a dit à la cuisinière qu’elle me mangerait demain en potage, et ce soir il faudra me laisser couper le cou. Aussi crié-je de toute mon haleine, pendant que je respire encore. — Bon ! dit l’âne, crête rouge que tu es, viens plutôt à Brème avec nous ; tu trouveras partout mieux que la mort tout au moins ; tu as une bonne voix, et, quand nous ferons de la musique ensemble, notre concert aura une excellente façon. » Le coq trouva la proposition de son goût, et ils détalèrent tous les quatre ensemble. Ils ne pouvaient atteindre la ville de Brème le même jour ; ils arrivèrent le soir dans une forêt où ils comptaient passer la nuit. L’âne et le chien s’établirent sous un grand arbre, le chat et le coq y grimpèrent, et même le coq prit son vol pour aller se percher tout au haut, où il se trouverait plus en sûreté. Avant de s’endormir, comme il promenait son regard aux quatre vents, il lui sembla qu’il voyait dans le lointain une petite lumière ; il cria à ses compagnons qu’il devait y avoir une maison à peu de distance, puisqu’on apercevait une clarté. « S’il en est ainsi, dit l’âne, délogeons et marchons en hâte de ce côté, car cette auberge n’est nullement de mon goût. » Le chien ajouta : « En effet, quelques os avec un peu de viande ne me déplairaient pas. » Ils se dirigèrent donc vers le point d’où partait la lumière ; bientôt ils la virent briller davantage et s’agrandir, jusqu’à ce qu’enfin ils arrivèrent en face d’une maison de brigands parfaitement éclairée. L’âne, comme le plus grand, s’approcha de la fenêtre et regarda en dedans du logis. « Que vois-tu là, grison ? lui demanda le coq. — Ce que je vois ? dit l’âne ; une table chargée de mets et de boisson, et alentour des brigands qui s’en donnent à cœur joie. — Ce serait bien notre affaire, dit le coq. — Oui, certes, reprit l’âne ; ah ! si nous étions là ! » Ils se mirent à rêver sur le moyen à prendre pour chasser les brigands ; enfin ils se montrèrent. L’âne se dressa d’abord en posant ses pieds de devant sur la fenêtre, le chien monta sur le dos de l’âne, le chat grimpa sur le chien, le coq prit son vol et se posa sur la tête du chat. Cela fait, ils commencèrent ensemble leur musique à un signal donné. L’âne se mit à braire, le chien à aboyer, le chat à miauler, le coq à chanter : puis ils se précipitèrent par la fenêtre dans la chambre en enfonçant les carreaux qui volèrent en éclats. Les voleurs, en entendant cet effroyable bruit, se levèrent en sursaut, ne doutant point qu’un revenant n’entrât dans la salle, et se sauvèrent tout épouvantés dans la forêt. Alors les quatre compagnons s’assirent à table, s’arrangèrent de ce qui restait, et mangèrent comme s’ils avaient dû jeûner un mois. Quand les quatre instrumentistes eurent fini, ils éteignirent les lumières et cherchèrent un gîte pour se reposer, chacun selon sa nature et sa commodité. L’âne se coucha sur le fumier, le chien derrière la porte, le chat dans le foyer près de la cendre chaude, le coq sur une solive ; et, comme ils étaient fatigués de leur longue marche, ils ne tardèrent pas à s’endormir. Après minuit, quand les voleurs aperçurent de loin qu’il n’y avait plus de clarté dans leur maison et que tout y paraissait tranquille, le capitaine dit : « Nous n’aurions pas dû pourtant nous laisser ainsi mettre en déroute ; » et il ordonna à un de ses gens d’aller reconnaître ce qui se passait dans la maison. Celui qu’il envoyait trouva tout en repos ; il entra dans la cuisine et voulut allumer de la lumière ; il prit donc une allumette, et comme les yeux brillants et enflammés du chat lui paraissaient deux charbons ardents, il en approcha l’allumette pour qu’elle prît feu. Mais le chat n’entendait pas raillerie ; il lui sauta au visage et l’égratigna en jurant. Saisi d’une horrible peur, l’homme courut vers la porte pour s’enfuir ; mais le chien, qui était couché tout auprès, s’élança sur lui et le mordit à la jambe ; comme il passait dans la cour à côté du fumier, l’âne lui détacha une ruade violente avec ses pieds de derrière, tandis que le coq, réveillé par le bruit et déjà tout alerte, criait du haut de sa solive : Kikeriki ! Le voleur courut à toutes jambes vers son capitaine et dit : a II y a dans notre maison une affreuse sorcière qui a soufflé sur moi et m’a égratigné la figure avec ses longs doigts ; devant la porte est un homme armé d’un couteau, dont il m’a piqué la jambe ; dans la cour se tient un monstre noir, qui m’a assommé d’un coup de massue, et au haut du toit est posé le juge qui criait : « Amenez devant moi ce pendard. « Aussi me suis-je mis en devoir de m’esquiver. » Depuis lors, les brigands n’osèrent plus s’aventurer dans la maison, et les quatre musiciens de Brème s’y trouvèrent si bien, qu’ils n’en voulurent plus sortir.   Sources: http://books.openedition.org/pur/28414?lang=fr http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/singeries/154424 https://www.wga.hu/html_m/h/huet/christop/singeri1.html http://www.fabula.org/actualites/le-singe-aux-xviie-et-xviiie-siecles-figure-de-l-art-personnage-litteraire-et-curiosite_62056.php http://www.meublepeint.com/chantilly-grande-singerie-huet.htm https://www.festesdethalie.org/blanchet%20fixe.html  
excerpt String
content_filtered String <div data-canvas-width="790.0073344537826"> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Dans l&rsquo;exposition <em>Pièces pour clavecin</em>, Yann Sérandour s’est intéressé à la figure du chien et à sa représentation comme élément de décor. La présence de l&rsquo;animal domestique traverse l&rsquo;histoire de la peinture.</strong></p> <p><strong>Le singe est également un compagnon très en vogue au XVII<sup>e</sup>. Il est représenté dans les peintures dites de « singeries ». Associé au style Rococo, il met en scène des animaux notamment des singes, adoptant un comportement humain.</strong></p> <p><strong>La peinture ci-dessus intitulée <em>Singerie: le concert </em>de Christophe Huet est représentative de ce genre. On trouve un petit chien jouant d&rsquo;un instrument à corde au premier plan, ainsi que des singes et toutes sortes d&rsquo;animaux jouant de la musique. Le thème de la singerie se retrouve sur les décors peints des clavecins.</strong></p> <p><strong>La littérature populaire explore également le thème des animaux comme chez les frères Grimm, dans le conte <em>Les musiciens de Brême</em>:</strong></p> <p>&nbsp;</p> </div> <div data-canvas-width="790.0073344537826"></div> <p><strong>U</strong>n homme avait un âne qui l’avait servi fidèlement pendant longues années, mais dont les forces étaient à bout, si bien qu’il devenait chaque jour plus impropre au travail. Le maître songeait à le dépouiller de sa peau ; mais l’âne, s’apercevant que le vent soufflait du mauvais côté, s’échappa et prit la route de Brème : « Là, se disait-il, je pourrai devenir musicien de la ville. »</p> <p>Comme il avait marché quelque temps, il rencontra sur le chemin un chien de chasse qui jappait comme un animal fatigué d’une longue course. « Qu’as-tu donc à japper de la sorte, camarade ? lui dit-il.</p> <p>— Ah ! répondit le chien, parce que je suis vieux, que je m’affaiblis tous les jours et que je ne peux plus aller à la chasse, mon maître a voulu m’assommer ; alors j’ai pris la clef des champs ; mais comment ferai-je pour gagner mon pain ?</p> <p>— Eh bien ! dit l’âne, je vais à Brème pour m’y faire musicien de la ville, viens avec moi et fais-toi <span id="308" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/324"></span>aussi recevoir dans la musique. Je jouerai du luth, et toi tu sonneras les timbales. »</p> <p>Le chien accepta, et ils suivirent leur route ensemble. A peu de distance, ils trouvèrent un chat couché sur le chemin et faisant une figure triste comme une pluie de trois jours. « Qu’est-ce donc qui te chagrine, vieux frise-moustache ? lui dit l’âne.</p> <p>— On n’est pas de bonne humeur quand on craint pour sa tête, répondit le chat : parce que j’avance en âge, que mes dents sont usées et que j’aime mieux rester couché derrière le poêle et filer mon rouet que de courir après les souris, ma maîtresse a voulu me noyer ; je me suis sauvé à temps : mais maintenant que faire, et où aller ?</p> <p>— Viens avec nous à Brème ; tu t’entends fort bien à la musique nocturne, tu te feras comme nous musicien de la ville. »</p> <p>Le chat goûta l’avis et partit avec eux. Nos vagabonds passèrent bientôt devant une cour, sur la porte de laquelle était perché un coq qui criait du haut de sa tête. « Tu nous perces la moelle des os, dit l’âne ; qu’as-tu donc à crier de la sorte ?</p> <p>— J’ai annoncé le beau temps, dit le coq, car c’est aujourd’hui le jour où Notre-Dame a lavé les chemises de l’enfant Jésus et où elle doit les sécher ; mais, comme demain dimanche on reçoit ici à dîner, la maîtresse du logis est sans pitié pour <span id="309" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/325"></span>moi ; elle a dit à la cuisinière qu’elle me mangerait demain en potage, et ce soir il faudra me laisser couper le cou. Aussi crié-je de toute mon haleine, pendant que je respire encore.</p> <p>— Bon ! dit l’âne, crête rouge que tu es, viens plutôt à Brème avec nous ; tu trouveras partout mieux que la mort tout au moins ; tu as une bonne voix, et, quand nous ferons de la musique ensemble, notre concert aura une excellente façon. »</p> <p>Le coq trouva la proposition de son goût, et ils détalèrent tous les quatre ensemble. Ils ne pouvaient atteindre la ville de Brème le même jour ; ils arrivèrent le soir dans une forêt où ils comptaient passer la nuit. L’âne et le chien s’établirent sous un grand arbre, le chat et le coq y grimpèrent, et même le coq prit son vol pour aller se percher tout au haut, où il se trouverait plus en sûreté. Avant de s’endormir, comme il promenait son regard aux quatre vents, il lui sembla qu’il voyait dans le lointain une petite lumière ; il cria à ses compagnons qu’il devait y avoir une maison à peu de distance, puisqu’on apercevait une clarté. « S’il en est ainsi, dit l’âne, délogeons et marchons en hâte de ce côté, car cette auberge n’est nullement de mon goût. » Le chien ajouta : « En effet, quelques os avec un peu de viande ne me déplairaient pas. »</p> <p>Ils se dirigèrent donc vers le point d’où partait la lumière ; bientôt ils la virent briller davantage et <span id="310" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/326"></span>s’agrandir, jusqu’à ce qu’enfin ils arrivèrent en face d’une maison de brigands parfaitement éclairée. L’âne, comme le plus grand, s’approcha de la fenêtre et regarda en dedans du logis. « Que vois-tu là, grison ? lui demanda le coq.</p> <p>— Ce que je vois ? dit l’âne ; une table chargée <span id="311" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/327"></span>de mets et de boisson, et alentour des brigands qui s’en donnent à cœur joie.</p> <p>— Ce serait bien notre affaire, dit le coq.</p> <p>— Oui, certes, reprit l’âne ; ah ! si nous étions là ! »</p> <p>Ils se mirent à rêver sur le moyen à prendre pour chasser les brigands ; enfin ils se montrèrent. L’âne se dressa d’abord en posant ses pieds de devant sur la fenêtre, le chien monta sur le dos de l’âne, le chat grimpa sur le chien, le coq prit son vol et se posa sur la tête du chat. Cela fait, ils commencèrent ensemble leur musique à un signal donné. L’âne se mit à braire, le chien à aboyer, le chat à miauler, le coq à chanter : puis ils se précipitèrent par la fenêtre dans la chambre en enfonçant les carreaux qui volèrent en éclats. Les voleurs, en entendant cet effroyable bruit, se levèrent en sursaut, ne doutant point qu’un revenant n’entrât dans la salle, et se sauvèrent tout épouvantés dans la forêt. Alors les quatre compagnons s’assirent à table, s’arrangèrent de ce qui restait, et mangèrent comme s’ils avaient dû jeûner un mois.</p> <p>Quand les quatre instrumentistes eurent fini, ils éteignirent les lumières et cherchèrent un gîte pour se reposer, chacun selon sa nature et sa commodité. L’âne se coucha sur le fumier, le chien derrière la porte, le chat dans le foyer près de la cendre chaude, le coq sur une solive ; et, comme <span id="312" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/328"></span>ils étaient fatigués de leur longue marche, ils ne tardèrent pas à s’endormir. Après minuit, quand les voleurs aperçurent de loin qu’il n’y avait plus de clarté dans leur maison et que tout y paraissait tranquille, le capitaine dit : « Nous n’aurions pas dû pourtant nous laisser ainsi mettre en déroute ; » et il ordonna à un de ses gens d’aller reconnaître ce qui se passait dans la maison. Celui qu’il envoyait trouva tout en repos ; il entra dans la cuisine et voulut allumer de la lumière ; il prit donc une allumette, et comme les yeux brillants et enflammés du chat lui paraissaient deux charbons ardents, il en approcha l’allumette pour qu’elle prît feu. Mais le chat n’entendait pas raillerie ; il lui sauta au visage et l’égratigna en jurant. Saisi d’une horrible peur, l’homme courut vers la porte pour s’enfuir ; mais le chien, qui était couché tout auprès, s’élança sur lui et le mordit à la jambe ; comme il passait dans la cour à côté du fumier, l’âne lui détacha une ruade violente avec ses pieds de derrière, tandis que le coq, réveillé par le bruit et déjà tout alerte, criait du haut de sa solive : <i>Kikeriki</i> !</p> <p>Le voleur courut à toutes jambes vers son capitaine et dit : a II y a dans notre maison une affreuse sorcière qui a soufflé sur moi et m’a égratigné la figure avec ses longs doigts ; devant la porte est un homme armé d’un couteau, dont il m’a piqué la jambe ; dans la cour se tient un monstre noir, qui <span id="313" class="pagenum ws-pagenum" title="Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/329"></span>m’a assommé d’un coup de massue, et au haut du toit est posé le juge qui criait : « Amenez devant moi ce pendard. « Aussi me suis-je mis en devoir de m’esquiver. »</p> <p>Depuis lors, les brigands n’osèrent plus s’aventurer dans la maison, et les quatre musiciens de Brème s’y trouvèrent si bien, qu’ils n’en voulurent plus sortir.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Sources:</p> <p>http://books.openedition.org/pur/28414?lang=fr</p> <p>http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/singeries/154424</p> <p>https://www.wga.hu/html_m/h/huet/christop/singeri1.html</p> <p>http://www.fabula.org/actualites/le-singe-aux-xviie-et-xviiie-siecles-figure-de-l-art-personnage-litteraire-et-curiosite_62056.php</p> <p>http://www.meublepeint.com/chantilly-grande-singerie-huet.htm</p> <p>https://www.festesdethalie.org/blanchet%20fixe.html</p> <p>&nbsp;</p> <div></div> <div></div> <div></div>

 

Dans l’exposition Pièces pour clavecin, Yann Sérandour s’est intéressé à la figure du chien et à sa représentation comme élément de décor. La présence de l’animal domestique traverse l’histoire de la peinture.

Le singe est également un compagnon très en vogue au XVIIe. Il est représenté dans les peintures dites de « singeries ». Associé au style Rococo, il met en scène des animaux notamment des singes, adoptant un comportement humain.

La peinture ci-dessus intitulée Singerie: le concert de Christophe Huet est représentative de ce genre. On trouve un petit chien jouant d’un instrument à corde au premier plan, ainsi que des singes et toutes sortes d’animaux jouant de la musique. Le thème de la singerie se retrouve sur les décors peints des clavecins.

La littérature populaire explore également le thème des animaux comme chez les frères Grimm, dans le conte Les musiciens de Brême:

 

Un homme avait un âne qui l’avait servi fidèlement pendant longues années, mais dont les forces étaient à bout, si bien qu’il devenait chaque jour plus impropre au travail. Le maître songeait à le dépouiller de sa peau ; mais l’âne, s’apercevant que le vent soufflait du mauvais côté, s’échappa et prit la route de Brème : « Là, se disait-il, je pourrai devenir musicien de la ville. »

Comme il avait marché quelque temps, il rencontra sur le chemin un chien de chasse qui jappait comme un animal fatigué d’une longue course. « Qu’as-tu donc à japper de la sorte, camarade ? lui dit-il.

— Ah ! répondit le chien, parce que je suis vieux, que je m’affaiblis tous les jours et que je ne peux plus aller à la chasse, mon maître a voulu m’assommer ; alors j’ai pris la clef des champs ; mais comment ferai-je pour gagner mon pain ?

— Eh bien ! dit l’âne, je vais à Brème pour m’y faire musicien de la ville, viens avec moi et fais-toi aussi recevoir dans la musique. Je jouerai du luth, et toi tu sonneras les timbales. »

Le chien accepta, et ils suivirent leur route ensemble. A peu de distance, ils trouvèrent un chat couché sur le chemin et faisant une figure triste comme une pluie de trois jours. « Qu’est-ce donc qui te chagrine, vieux frise-moustache ? lui dit l’âne.

— On n’est pas de bonne humeur quand on craint pour sa tête, répondit le chat : parce que j’avance en âge, que mes dents sont usées et que j’aime mieux rester couché derrière le poêle et filer mon rouet que de courir après les souris, ma maîtresse a voulu me noyer ; je me suis sauvé à temps : mais maintenant que faire, et où aller ?

— Viens avec nous à Brème ; tu t’entends fort bien à la musique nocturne, tu te feras comme nous musicien de la ville. »

Le chat goûta l’avis et partit avec eux. Nos vagabonds passèrent bientôt devant une cour, sur la porte de laquelle était perché un coq qui criait du haut de sa tête. « Tu nous perces la moelle des os, dit l’âne ; qu’as-tu donc à crier de la sorte ?

— J’ai annoncé le beau temps, dit le coq, car c’est aujourd’hui le jour où Notre-Dame a lavé les chemises de l’enfant Jésus et où elle doit les sécher ; mais, comme demain dimanche on reçoit ici à dîner, la maîtresse du logis est sans pitié pour moi ; elle a dit à la cuisinière qu’elle me mangerait demain en potage, et ce soir il faudra me laisser couper le cou. Aussi crié-je de toute mon haleine, pendant que je respire encore.

— Bon ! dit l’âne, crête rouge que tu es, viens plutôt à Brème avec nous ; tu trouveras partout mieux que la mort tout au moins ; tu as une bonne voix, et, quand nous ferons de la musique ensemble, notre concert aura une excellente façon. »

Le coq trouva la proposition de son goût, et ils détalèrent tous les quatre ensemble. Ils ne pouvaient atteindre la ville de Brème le même jour ; ils arrivèrent le soir dans une forêt où ils comptaient passer la nuit. L’âne et le chien s’établirent sous un grand arbre, le chat et le coq y grimpèrent, et même le coq prit son vol pour aller se percher tout au haut, où il se trouverait plus en sûreté. Avant de s’endormir, comme il promenait son regard aux quatre vents, il lui sembla qu’il voyait dans le lointain une petite lumière ; il cria à ses compagnons qu’il devait y avoir une maison à peu de distance, puisqu’on apercevait une clarté. « S’il en est ainsi, dit l’âne, délogeons et marchons en hâte de ce côté, car cette auberge n’est nullement de mon goût. » Le chien ajouta : « En effet, quelques os avec un peu de viande ne me déplairaient pas. »

Ils se dirigèrent donc vers le point d’où partait la lumière ; bientôt ils la virent briller davantage et s’agrandir, jusqu’à ce qu’enfin ils arrivèrent en face d’une maison de brigands parfaitement éclairée. L’âne, comme le plus grand, s’approcha de la fenêtre et regarda en dedans du logis. « Que vois-tu là, grison ? lui demanda le coq.

— Ce que je vois ? dit l’âne ; une table chargée de mets et de boisson, et alentour des brigands qui s’en donnent à cœur joie.

— Ce serait bien notre affaire, dit le coq.

— Oui, certes, reprit l’âne ; ah ! si nous étions là ! »

Ils se mirent à rêver sur le moyen à prendre pour chasser les brigands ; enfin ils se montrèrent. L’âne se dressa d’abord en posant ses pieds de devant sur la fenêtre, le chien monta sur le dos de l’âne, le chat grimpa sur le chien, le coq prit son vol et se posa sur la tête du chat. Cela fait, ils commencèrent ensemble leur musique à un signal donné. L’âne se mit à braire, le chien à aboyer, le chat à miauler, le coq à chanter : puis ils se précipitèrent par la fenêtre dans la chambre en enfonçant les carreaux qui volèrent en éclats. Les voleurs, en entendant cet effroyable bruit, se levèrent en sursaut, ne doutant point qu’un revenant n’entrât dans la salle, et se sauvèrent tout épouvantés dans la forêt. Alors les quatre compagnons s’assirent à table, s’arrangèrent de ce qui restait, et mangèrent comme s’ils avaient dû jeûner un mois.

Quand les quatre instrumentistes eurent fini, ils éteignirent les lumières et cherchèrent un gîte pour se reposer, chacun selon sa nature et sa commodité. L’âne se coucha sur le fumier, le chien derrière la porte, le chat dans le foyer près de la cendre chaude, le coq sur une solive ; et, comme ils étaient fatigués de leur longue marche, ils ne tardèrent pas à s’endormir. Après minuit, quand les voleurs aperçurent de loin qu’il n’y avait plus de clarté dans leur maison et que tout y paraissait tranquille, le capitaine dit : « Nous n’aurions pas dû pourtant nous laisser ainsi mettre en déroute ; » et il ordonna à un de ses gens d’aller reconnaître ce qui se passait dans la maison. Celui qu’il envoyait trouva tout en repos ; il entra dans la cuisine et voulut allumer de la lumière ; il prit donc une allumette, et comme les yeux brillants et enflammés du chat lui paraissaient deux charbons ardents, il en approcha l’allumette pour qu’elle prît feu. Mais le chat n’entendait pas raillerie ; il lui sauta au visage et l’égratigna en jurant. Saisi d’une horrible peur, l’homme courut vers la porte pour s’enfuir ; mais le chien, qui était couché tout auprès, s’élança sur lui et le mordit à la jambe ; comme il passait dans la cour à côté du fumier, l’âne lui détacha une ruade violente avec ses pieds de derrière, tandis que le coq, réveillé par le bruit et déjà tout alerte, criait du haut de sa solive : Kikeriki !

Le voleur courut à toutes jambes vers son capitaine et dit : a II y a dans notre maison une affreuse sorcière qui a soufflé sur moi et m’a égratigné la figure avec ses longs doigts ; devant la porte est un homme armé d’un couteau, dont il m’a piqué la jambe ; dans la cour se tient un monstre noir, qui m’a assommé d’un coup de massue, et au haut du toit est posé le juge qui criait : « Amenez devant moi ce pendard. « Aussi me suis-je mis en devoir de m’esquiver. »

Depuis lors, les brigands n’osèrent plus s’aventurer dans la maison, et les quatre musiciens de Brème s’y trouvèrent si bien, qu’ils n’en voulurent plus sortir.

 

Sources:

http://books.openedition.org/pur/28414?lang=fr

http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/singeries/154424

https://www.wga.hu/html_m/h/huet/christop/singeri1.html

http://www.fabula.org/actualites/le-singe-aux-xviie-et-xviiie-siecles-figure-de-l-art-personnage-litteraire-et-curiosite_62056.php

http://www.meublepeint.com/chantilly-grande-singerie-huet.htm

https://www.festesdethalie.org/blanchet%20fixe.html

 

Hash
data Hash
9579 Hash
ID Integer 9579
guid String http://correspondances-lacriee.fr/wp-content/uploads/2017/11/singerie.jpg
filter String raw
pinged String
to_ping String
post_date String 2017-11-13 17:37:48
post_name String a12348-jpg
post_type String attachment
menu_order Integer 0
post_title String
ping_status String closed
post_author String 3
post_parent Integer 9577
post_status String inherit
post_content String
post_excerpt String
comment_count String 0
post_date_gmt String 2017-11-13 16:37:48
post_modified String 2017-11-16 14:47:45
post_password String
comment_status String open
post_mime_type String image/jpeg
post_modified_gmt String 2017-11-16 13:47:45
post_content_filtered String
9580 Hash
ID Integer 9580
guid String http://correspondances-lacriee.fr/wp-content/uploads/2017/11/singerie2.jpg
filter String raw
pinged String
to_ping String
post_date String 2017-11-13 17:37:50
post_name String singerie2
post_type String attachment
menu_order Integer 0
post_title String singerie2
ping_status String closed
post_author String 3
post_parent Integer 9577
post_status String inherit
post_content String
post_excerpt String
comment_count String 0
post_date_gmt String 2017-11-13 16:37:50
post_modified String 2017-11-14 11:22:48
post_password String
comment_status String open
post_mime_type String image/jpeg
post_modified_gmt String 2017-11-14 10:22:48
post_content_filtered String
9698 Hash
ID Integer 9698
guid String http://correspondances-lacriee.fr/wp-content/uploads/2017/11/singeries.jpg
filter String raw
pinged String
to_ping String
post_date String 2017-11-20 14:12:22
post_name String singeries
post_type String attachment
menu_order Integer 0
post_title String singeries
ping_status String closed
post_author String 3
post_parent Integer 9577
post_status String inherit
post_content String
post_excerpt String
comment_count String 0
post_date_gmt String 2017-11-20 13:12:22
post_modified String 2017-11-20 14:12:22
post_password String
comment_status String open
post_mime_type String image/jpeg
post_modified_gmt String 2017-11-20 13:12:22
post_content_filtered String
count Integer 3
Hash
data Hash
_events Array Single String 9214
colonne1 Array Single String [gallery link="file" size="medium" ids="9580"] Détail <em>Singerie: Le Concert</em>, Christophe Huet, 1739 [gallery link="file" size="medium" ids="9698"] Décor datant de 1733 peint par Christophe Huet. Le clavecin est l'ouvrage du facteur François-Etienne Blanchet, conservé au Château de Thoiry (Yvelines)
[gallery link="file" size="medium" ids="9580"] Détail Singerie: Le Concert, Christophe Huet, 1739 [gallery link="file" size="medium" ids="9698"] Décor datant de 1733 peint par Christophe Huet. Le clavecin est l'ouvrage du facteur François-Etienne Blanchet, conservé au Château de Thoiry (Yvelines)
_colonne1 Array Single String field_52a303f3858a1
_edit_last Array Single String 3
_edit_lock Array Single String 1511359559:3
_thumbnail_id Array Single String 9579
type_de_medias Array Single String a:1:{i:0;s:7:"article";}
_type_de_medias Array Single String field_5291ecb728fca
_yoast_wpseo_primary_category Array Single String 42
_oembed_06ca57f5c937b03a49615203684dc001 Array Single String {{unknown}}
_oembed_11896832fceac880bc84046415886931 Array Single String {{unknown}}
_oembed_27a6fe075b315e0662e2f20c66aca34b Array Single String {{unknown}}
_oembed_27bc957a7fe513c8a7864a6ed41599a2 Array Single String {{unknown}}
_oembed_2801cc5b5c4f89d3848828fa4bedd1cd Array Single String {{unknown}}
_oembed_35b02ef9d6146b9394a18730dfaabaa3 Array Single String {{unknown}}
_oembed_36b2aec10c3c2be654a97076c6ae287d Array Single String {{unknown}}
_oembed_41d118067a940d8e2996bc6d4b3d9bb4 Array Single String {{unknown}}
_oembed_84e7164644deca7f8e34a456c0d4fcf8 Array Single String {{unknown}}
_oembed_8fd1b3d8172969be6f931f6a7cf40cec Array Single String {{unknown}}
_oembed_e01ebbef8bb0fa15dead779144e19b41 Array Single String {{unknown}}
_oembed_e993f0d753eac16f8efc42ba73ee8171 Array Single String {{unknown}}
_oembed_eea01c6a50e96d41c59a1b3cf0382e9d Array Single String {{unknown}}
count Integer 22
Hash
data Array
count Integer 0
Hash
data Array Single Hash
name String Les ressources pédagogiques
slug String les-ressources-pedagogiques
count Integer 450
filter String raw
parent Integer 0
term_id Integer 42
taxonomy String category
term_group Integer 0
description String Lire, écouter, voir, pour en savoir plus
Lire, écouter, voir, pour en savoir plus
term_taxonomy_id Integer 42
count Integer 1