id | Integer 7346 |
date | String 2017-01-16 09:35:42 |
slug | String rencontre-emmanuelle-collado |
title | String Rencontre avec une photographe de l'Inrap |
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Mardi 10 janvier 2017, l'artiste Clémence Estève a rencontré Emmanuelle Collado, une photographe de l'Inrap qui a bien voulu lui ouvrir les portes de son bureau et lui apporter ses connaissances techniques. Elle a expliqué comment elle photographie les vestiges archéologiques stabilisés qui traversent son bureau avant de retourner où ils sont archivés.
Elle a ainsi commencé par évoquer les conventions propre à la photographie en archéologie. La photographe a expliqué que la lumière sur la photographie doit toujours venir d'en haut à gauche et qu'il s'agit là d'une convention partagée en dessin. Bien que la photographie et le dessin archéologique partagent des conventions et un code déontologique, le dessinateur tente d'interpréter l'objet qu'il dessine contrairement au photographe.
La photographe a ensuite présenter son équipement (support de fond, réflecteurs, luxmètre, mire, etc...). Ajustant la luminosité avec un luxmètre pour prendre la photo d'une petite sculpture, elle en a profité pour délivrer quelques astuces en photographies. Elle a commencé par les bases en expliquant que la lumière doit toujours être plus forte à gauche et moins forte à droite pour déboucher les ombres de l'objet. Elle a poursuivi en révélant comment rendre visible en photographie les inscriptions sur une pièce de monnaie et travailler avec une lumière rasante.
Après avoir abordé les types de photographies qu'elle a réalisé parmi lesquels la photographie aérienne, à perche et à pieds, elle a parlé des techniques et du matériel qu'elle utilise pour aboutir à la représentation étendue d'un chantier de fouille et notamment de la photogrammétrie aérienne et terrestre. Avant de quitter son studio, elle a précisé les particularités de prises de vues selon les différents types de pièces photographiées, passant en revue les différents objectifs et leur utilisation pour la photographie de paysage et d'objet.
Cette rencontre a permis à l'artiste de découvrir la photographie en archéologie et le travail réalisé dans le centre de documentation de l'Inrap à Cesson-Sévigné après les fouilles effectuées sur différents chantiers dont celui de l'Hôtel-Dieu.
Références bibliographiques :
<em>Les dossiers de l'archéologie</em>, n°13, Novembre/Décembre 1975.
Chéné A., Foliot P., Réveillac G., <em>La pratique de la photographie en archéologie</em>, Edisud, 1 janvier 1999.
Mardi 10 janvier 2017, l'artiste Clémence Estève a rencontré Emmanuelle Collado, une photographe de l'Inrap qui a bien voulu lui ouvrir les portes de son bureau et lui apporter ses connaissances techniques. Elle a expliqué comment elle photographie les vestiges archéologiques stabilisés qui traversent son bureau avant de retourner où ils sont archivés.
Elle a ainsi commencé par évoquer les conventions propre à la photographie en archéologie. La photographe a expliqué que la lumière sur la photographie doit toujours venir d'en haut à gauche et qu'il s'agit là d'une convention partagée en dessin. Bien que la photographie et le dessin archéologique partagent des conventions et un code déontologique, le dessinateur tente d'interpréter l'objet qu'il dessine contrairement au photographe.
La photographe a ensuite présenter son équipement (support de fond, réflecteurs, luxmètre, mire, etc...). Ajustant la luminosité avec un luxmètre pour prendre la photo d'une petite sculpture, elle en a profité pour délivrer quelques astuces en photographies. Elle a commencé par les bases en expliquant que la lumière doit toujours être plus forte à gauche et moins forte à droite pour déboucher les ombres de l'objet. Elle a poursuivi en révélant comment rendre visible en photographie les inscriptions sur une pièce de monnaie et travailler avec une lumière rasante.
Après avoir abordé les types de photographies qu'elle a réalisé parmi lesquels la photographie aérienne, à perche et à pieds, elle a parlé des techniques et du matériel qu'elle utilise pour aboutir à la représentation étendue d'un chantier de fouille et notamment de la photogrammétrie aérienne et terrestre. Avant de quitter son studio, elle a précisé les particularités de prises de vues selon les différents types de pièces photographiées, passant en revue les différents objectifs et leur utilisation pour la photographie de paysage et d'objet.
Cette rencontre a permis à l'artiste de découvrir la photographie en archéologie et le travail réalisé dans le centre de documentation de l'Inrap à Cesson-Sévigné après les fouilles effectuées sur différents chantiers dont celui de l'Hôtel-Dieu.
Références bibliographiques :
Les dossiers de l'archéologie, n°13, Novembre/Décembre 1975.
Chéné A., Foliot P., Réveillac G., La pratique de la photographie en archéologie, Edisud, 1 janvier 1999.
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<p>Mardi 10 janvier 2017, l’artiste Clémence Estève a rencontré Emmanuelle Collado, une photographe de l’Inrap qui a bien voulu lui ouvrir les portes de son bureau et lui apporter ses connaissances techniques. Elle a expliqué comment elle photographie les vestiges archéologiques stabilisés qui traversent son bureau avant de retourner où ils sont archivés.</p>
<p>Elle a ainsi commencé par évoquer les conventions propre à la photographie en archéologie. La photographe a expliqué que la lumière sur la photographie doit toujours venir d’en haut à gauche et qu’il s’agit là d’une convention partagée en dessin. Bien que la photographie et le dessin archéologique partagent des conventions et un code déontologique, le dessinateur tente d’interpréter l’objet qu’il dessine contrairement au photographe.</p>
<p>La photographe a ensuite présenter son équipement (support de fond, réflecteurs, luxmètre, mire, etc…). Ajustant la luminosité avec un luxmètre pour prendre la photo d’une petite sculpture, elle en a profité pour délivrer quelques astuces en photographies. Elle a commencé par les bases en expliquant que la lumière doit toujours être plus forte à gauche et moins forte à droite pour déboucher les ombres de l’objet. Elle a poursuivi en révélant comment rendre visible en photographie les inscriptions sur une pièce de monnaie et travailler avec une lumière rasante.</p>
<p>Après avoir abordé les types de photographies qu’elle a réalisé parmi lesquels la photographie aérienne, à perche et à pieds, elle a parlé des techniques et du matériel qu’elle utilise pour aboutir à la représentation étendue d’un chantier de fouille et notamment de la photogrammétrie aérienne et terrestre. Avant de quitter son studio, elle a précisé les particularités de prises de vues selon les différents types de pièces photographiées, passant en revue les différents objectifs et leur utilisation pour la photographie de paysage et d’objet.</p>
<p>Cette rencontre a permis à l’artiste de découvrir la photographie en archéologie et le travail réalisé dans le centre de documentation de l’Inrap à Cesson-Sévigné après les fouilles effectuées sur différents chantiers dont celui de l’Hôtel-Dieu.</p>
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<p>Références bibliographiques :</p>
<p><em>Les dossiers de l’archéologie</em>, n°13, Novembre/Décembre 1975.</p>
<p>Chéné A., Foliot P., Réveillac G., <em>La pratique de la photographie en archéologie</em>, Edisud, 1 janvier 1999.</p>
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Mardi 10 janvier 2017, l’artiste Clémence Estève a rencontré Emmanuelle Collado, une photographe de l’Inrap qui a bien voulu lui ouvrir les portes de son bureau et lui apporter ses connaissances techniques. Elle a expliqué comment elle photographie les vestiges archéologiques stabilisés qui traversent son bureau avant de retourner où ils sont archivés. Elle a ainsi commencé par évoquer les conventions propre à la photographie en archéologie. La photographe a expliqué que la lumière sur la photographie doit toujours venir d’en haut à gauche et qu’il s’agit là d’une convention partagée en dessin. Bien que la photographie et le dessin archéologique partagent des conventions et un code déontologique, le dessinateur tente d’interpréter l’objet qu’il dessine contrairement au photographe. La photographe a ensuite présenter son équipement (support de fond, réflecteurs, luxmètre, mire, etc…). Ajustant la luminosité avec un luxmètre pour prendre la photo d’une petite sculpture, elle en a profité pour délivrer quelques astuces en photographies. Elle a commencé par les bases en expliquant que la lumière doit toujours être plus forte à gauche et moins forte à droite pour déboucher les ombres de l’objet. Elle a poursuivi en révélant comment rendre visible en photographie les inscriptions sur une pièce de monnaie et travailler avec une lumière rasante. Après avoir abordé les types de photographies qu’elle a réalisé parmi lesquels la photographie aérienne, à perche et à pieds, elle a parlé des techniques et du matériel qu’elle utilise pour aboutir à la représentation étendue d’un chantier de fouille et notamment de la photogrammétrie aérienne et terrestre. Avant de quitter son studio, elle a précisé les particularités de prises de vues selon les différents types de pièces photographiées, passant en revue les différents objectifs et leur utilisation pour la photographie de paysage et d’objet. Cette rencontre a permis à l’artiste de découvrir la photographie en archéologie et le travail réalisé dans le centre de documentation de l’Inrap à Cesson-Sévigné après les fouilles effectuées sur différents chantiers dont celui de l’Hôtel-Dieu.
Références bibliographiques : Les dossiers de l’archéologie, n°13, Novembre/Décembre 1975. Chéné A., Foliot P., Réveillac G., La pratique de la photographie en archéologie, Edisud, 1 janvier 1999.
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