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date | String 2019-05-25 13:00:19 |
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title | String Yoan Sorin et Florian Sumi |
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<strong>Florian Sumi</strong>
né en 1984 à Dijon, France
vit et travaille à Paris, France
représenté par la galerie Valerie Cetrato, Paris
<a href="http://www.floriansumi.com/">floriansumi.com</a>
Florian Sumi a exposé au CAC Brétigny, à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris ou au FRAC Pays de la Loire lors de récentes expositions personnelles. Collaborateur régulier de Xavier Veilhan, il est aussi scénographe et travaille au sein de l'Associé, agence indépendante de création sans frontières basée à Paris. Ses projets ont été exposés à Berlin, Paris, Richmond, Los Angeles, Bruxelles, Mexico.
Florian Sumi travaille la sculpture à la croisée d’autres pratiques : la danse, la musique, l'ingénierie, ou le design, ceci dans une logique collaborative. Il réfléchit à la nature propre de ces savoir-faire et ses œuvres naissent de la rencontre avec ces techniques en activant une conscience aiguë des flux qui nous traversent : les voies de communication numérique, organique, sensuelle, cellulaire et psychique, que nous utilisons chaque jour.
Sa démarche déploie sa vision du monde à travers l’objet et ses usages.
<span style="font-size: 13px;">source : parisART</span>
<strong><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web.png"><img class="img-thumbnail img-responsive alignnone size-full wp-image-13291" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web.png" alt="©Yoan Sorin" width="200" height="200" /></a></strong>
<strong>Yoan Sorin</strong>
né en 1982 à Cholet, France
vit et travaille à Douarnenez, France
collabore avec la galerie 14N61W, Fort de France
<a href="http://ddab.org/fr/oeuvres/Sorin">ddab.org</a>
Yoan Sorin est diplômé de l'école des beaux-arts de Nantes puis de Cuenca en Espagne. Depuis 2015, il forme le duo Mobilier Peint avec l’artiste Flora Moscovici. Il est aussi danseur avec la chorégraphe mexicaine Amanda Pina, dont la compagnie est basée à Vienne. Petit fils du boxeur antillais François Pavilla, plusieurs fois champion de France en boxe poids walters, Yoan Sorin s'interroge : "Est-ce que l'identité m'est imposée ou est-ce que je me l'impose? Est-ce que nous sommes ce que nous disons ou fabriquons de nous-même? Il y a un nombre infini d'identités entre le noir et le blanc: dois-je la choisir ou la créer?". Peintre, dessinateur, vidéaste et sculpteur, l'artiste performe les objets qu'il fabrique. Il en éprouve la nature physique tout en explorant les limites des processus créatifs entre la réussite et l'échec, comme par exemple dans sa performance <em>Si j'existe je ne suis pas un autre</em> où il frappe et malaxe des blocs d'argile (correspondant à son poids) avant d'y donner un coup de tête, le visage recouvert de pigment noir. Il travaille avec des matériaux évidents et rapides tels l'argile, la peinture et joue des codes culturels d'objets choisis à portée de mains : ballons de basket, fausse chaîne en or... Il dit de ses installations qu'elles "ont le fonctionnement animiste d'un autel vaudou, réunissant des signes qui leur permettent de tenter leur chance". S'établissent ainsi dans le faire, des connexions entre la construction des identités, l'histoire de la culture pop, le sport, le vaudou ou le hip hop.
sources : Documents d'artistes Bretagne, Le Quotidien de l'art, (20/01/2017), Les Carnets de la création, France Culture, (02/05/2018)
<strong>_</strong>
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<strong>Œuvre exposée</strong>
<strong><em>Das Land - Les Idiots</em>, 2019</strong>
vidéo HD, couleur, son, 6 min 44 sec
avec la participation de Paul Brunnet, Damien Moreira, Yoan Sorin et Florian Sumi
musique : Nuovo Compagnia di Canto, Popolare Secondo Corro Delle Lavandale
production : La Criée centre d'art contemporain, Rennes
courtesy des artistes et de la galerie Valeria Cetraro, Paris
Un groupe de quatre jeunes hommes, tous vêtus de blanc et munis d'amulettes électroniques, s'emploie, avec allégresse, à des actions qui oscillent entre incantation et danse folklorique. Tantôt affairés, tantôt désœuvrés, ils "font les idiots". Au sens étymologique du terme, ils sont ignorants du monde qui les entoure et agissent de façon à priori absurde. Ils répètent différentes occupations par nécessité première, qui ont leur propre logique. Une trace de patte de chat apparait sur l'un des pantalons des idiots qui évoluent au rythme du chant populaire <em>Secondo Coro Delle Lavandai,</em> (<em>Second chœur des blanchisseuses</em>), extrait de la fable musicale <em>La Gatta Cenerentola </em>(<em>Le Chat Cendrillon</em>). Les appareils électroniques de télécommunication hors d'usage sont vendus comme des souvenirs sur la place du village. Ces objets et gestes, à la fois sources, réceptacles et mémoires, créent l’histoire autant qu’ils la reçoivent. Les artistes dévoilent ainsi différents schémas qui nous relient au monde et dont il nous appartient de déterminer le sens.
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Florian Sumi
né en 1984 à Dijon, France
vit et travaille à Paris, France
représenté par la galerie Valerie Cetrato, Paris
floriansumi.com
Florian Sumi a exposé au CAC Brétigny, à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris ou au FRAC Pays de la Loire lors de récentes expositions personnelles. Collaborateur régulier de Xavier Veilhan, il est aussi scénographe et travaille au sein de l'Associé, agence indépendante de création sans frontières basée à Paris. Ses projets ont été exposés à Berlin, Paris, Richmond, Los Angeles, Bruxelles, Mexico.
Florian Sumi travaille la sculpture à la croisée d’autres pratiques : la danse, la musique, l'ingénierie, ou le design, ceci dans une logique collaborative. Il réfléchit à la nature propre de ces savoir-faire et ses œuvres naissent de la rencontre avec ces techniques en activant une conscience aiguë des flux qui nous traversent : les voies de communication numérique, organique, sensuelle, cellulaire et psychique, que nous utilisons chaque jour.
Sa démarche déploie sa vision du monde à travers l’objet et ses usages.
source : parisART
Yoan Sorin
né en 1982 à Cholet, France
vit et travaille à Douarnenez, France
collabore avec la galerie 14N61W, Fort de France
ddab.org
Yoan Sorin est diplômé de l'école des beaux-arts de Nantes puis de Cuenca en Espagne. Depuis 2015, il forme le duo Mobilier Peint avec l’artiste Flora Moscovici. Il est aussi danseur avec la chorégraphe mexicaine Amanda Pina, dont la compagnie est basée à Vienne. Petit fils du boxeur antillais François Pavilla, plusieurs fois champion de France en boxe poids walters, Yoan Sorin s'interroge : "Est-ce que l'identité m'est imposée ou est-ce que je me l'impose? Est-ce que nous sommes ce que nous disons ou fabriquons de nous-même? Il y a un nombre infini d'identités entre le noir et le blanc: dois-je la choisir ou la créer?". Peintre, dessinateur, vidéaste et sculpteur, l'artiste performe les objets qu'il fabrique. Il en éprouve la nature physique tout en explorant les limites des processus créatifs entre la réussite et l'échec, comme par exemple dans sa performance Si j'existe je ne suis pas un autre où il frappe et malaxe des blocs d'argile (correspondant à son poids) avant d'y donner un coup de tête, le visage recouvert de pigment noir. Il travaille avec des matériaux évidents et rapides tels l'argile, la peinture et joue des codes culturels d'objets choisis à portée de mains : ballons de basket, fausse chaîne en or... Il dit de ses installations qu'elles "ont le fonctionnement animiste d'un autel vaudou, réunissant des signes qui leur permettent de tenter leur chance". S'établissent ainsi dans le faire, des connexions entre la construction des identités, l'histoire de la culture pop, le sport, le vaudou ou le hip hop.
sources : Documents d'artistes Bretagne, Le Quotidien de l'art, (20/01/2017), Les Carnets de la création, France Culture, (02/05/2018)
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Œuvre exposée
Das Land - Les Idiots, 2019
vidéo HD, couleur, son, 6 min 44 sec
avec la participation de Paul Brunnet, Damien Moreira, Yoan Sorin et Florian Sumi
musique : Nuovo Compagnia di Canto, Popolare Secondo Corro Delle Lavandale
production : La Criée centre d'art contemporain, Rennes
courtesy des artistes et de la galerie Valeria Cetraro, Paris
Un groupe de quatre jeunes hommes, tous vêtus de blanc et munis d'amulettes électroniques, s'emploie, avec allégresse, à des actions qui oscillent entre incantation et danse folklorique. Tantôt affairés, tantôt désœuvrés, ils "font les idiots". Au sens étymologique du terme, ils sont ignorants du monde qui les entoure et agissent de façon à priori absurde. Ils répètent différentes occupations par nécessité première, qui ont leur propre logique. Une trace de patte de chat apparait sur l'un des pantalons des idiots qui évoluent au rythme du chant populaire Secondo Coro Delle Lavandai, (Second chœur des blanchisseuses), extrait de la fable musicale La Gatta Cenerentola (Le Chat Cendrillon). Les appareils électroniques de télécommunication hors d'usage sont vendus comme des souvenirs sur la place du village. Ces objets et gestes, à la fois sources, réceptacles et mémoires, créent l’histoire autant qu’ils la reçoivent. Les artistes dévoilent ainsi différents schémas qui nous relient au monde et dont il nous appartient de déterminer le sens.
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<p><strong>Florian Sumi</strong></p>
<p>né en 1984 à Dijon, France<br />
vit et travaille à Paris, France<br />
représenté par la galerie Valerie Cetrato, Paris<br />
<a href="http://www.floriansumi.com/">floriansumi.com</a></p>
<p>Florian Sumi a exposé au CAC Brétigny, à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris ou au FRAC Pays de la Loire lors de récentes expositions personnelles. Collaborateur régulier de Xavier Veilhan, il est aussi scénographe et travaille au sein de l’Associé, agence indépendante de création sans frontières basée à Paris. Ses projets ont été exposés à Berlin, Paris, Richmond, Los Angeles, Bruxelles, Mexico.</p>
<p>Florian Sumi travaille la sculpture à la croisée d’autres pratiques : la danse, la musique, l’ingénierie, ou le design, ceci dans une logique collaborative. Il réfléchit à la nature propre de ces savoir-faire et ses œuvres naissent de la rencontre avec ces techniques en activant une conscience aiguë des flux qui nous traversent : les voies de communication numérique, organique, sensuelle, cellulaire et psychique, que nous utilisons chaque jour.<br />
Sa démarche déploie sa vision du monde à travers l’objet et ses usages.</p>
<p><span style="font-size: 13px;">source : parisART</span></p>
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<p><strong><a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web.png"><img decoding="async" loading="lazy" class="img-thumbnail img-responsive alignnone size-full wp-image-13291" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web.png" alt="©Yoan Sorin" width="200" height="200" srcset="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web.png 200w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web-150x150-1665749267.png 150w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web-300x300-1665749267.png 300w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web-768x768-1665749267.png 768w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web-220x220-1665749268.png 220w, https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/03/yoanSorin_web-600x600-1665749268.png 600w" sizes="(max-width: 200px) 100vw, 200px" /></a></strong></p>
<p><strong>Yoan Sorin</strong></p>
<p>né en 1982 à Cholet, France<br />
vit et travaille à Douarnenez, France<br />
collabore avec la galerie 14N61W, Fort de France<br />
<a href="http://ddab.org/fr/oeuvres/Sorin">ddab.org</a></p>
<p>Yoan Sorin est diplômé de l’école des beaux-arts de Nantes puis de Cuenca en Espagne. Depuis 2015, il forme le duo Mobilier Peint avec l’artiste Flora Moscovici. Il est aussi danseur avec la chorégraphe mexicaine Amanda Pina, dont la compagnie est basée à Vienne. Petit fils du boxeur antillais François Pavilla, plusieurs fois champion de France en boxe poids walters, Yoan Sorin s’interroge : « Est-ce que l’identité m’est imposée ou est-ce que je me l’impose? Est-ce que nous sommes ce que nous disons ou fabriquons de nous-même? Il y a un nombre infini d’identités entre le noir et le blanc: dois-je la choisir ou la créer? ». Peintre, dessinateur, vidéaste et sculpteur, l’artiste performe les objets qu’il fabrique. Il en éprouve la nature physique tout en explorant les limites des processus créatifs entre la réussite et l’échec, comme par exemple dans sa performance <em>Si j’existe je ne suis pas un autre</em> où il frappe et malaxe des blocs d’argile (correspondant à son poids) avant d’y donner un coup de tête, le visage recouvert de pigment noir. Il travaille avec des matériaux évidents et rapides tels l’argile, la peinture et joue des codes culturels d’objets choisis à portée de mains : ballons de basket, fausse chaîne en or… Il dit de ses installations qu’elles « ont le fonctionnement animiste d’un autel vaudou, réunissant des signes qui leur permettent de tenter leur chance ». S’établissent ainsi dans le faire, des connexions entre la construction des identités, l’histoire de la culture pop, le sport, le vaudou ou le hip hop.</p>
<p>sources : Documents d’artistes Bretagne, Le Quotidien de l’art, (20/01/2017), Les Carnets de la création, France Culture, (02/05/2018)<br />
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<p><strong><em>Das Land – Les Idiots</em>, 2019</strong><br />
vidéo HD, couleur, son, 6 min 44 sec<br />
avec la participation de Paul Brunnet, Damien Moreira, Yoan Sorin et Florian Sumi<br />
musique : Nuovo Compagnia di Canto, Popolare Secondo Corro Delle Lavandale<br />
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes<br />
courtesy des artistes et de la galerie Valeria Cetraro, Paris</p>
<p>Un groupe de quatre jeunes hommes, tous vêtus de blanc et munis d’amulettes électroniques, s’emploie, avec allégresse, à des actions qui oscillent entre incantation et danse folklorique. Tantôt affairés, tantôt désœuvrés, ils « font les idiots ». Au sens étymologique du terme, ils sont ignorants du monde qui les entoure et agissent de façon à priori absurde. Ils répètent différentes occupations par nécessité première, qui ont leur propre logique. Une trace de patte de chat apparait sur l’un des pantalons des idiots qui évoluent au rythme du chant populaire <em>Secondo Coro Delle Lavandai,</em> (<em>Second chœur des blanchisseuses</em>), extrait de la fable musicale <em>La Gatta Cenerentola </em>(<em>Le Chat Cendrillon</em>). Les appareils électroniques de télécommunication hors d’usage sont vendus comme des souvenirs sur la place du village. Ces objets et gestes, à la fois sources, réceptacles et mémoires, créent l’histoire autant qu’ils la reçoivent. Les artistes dévoilent ainsi différents schémas qui nous relient au monde et dont il nous appartient de déterminer le sens.</p>
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Florian Sumi né en 1984 à Dijon, France Florian Sumi a exposé au CAC Brétigny, à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris ou au FRAC Pays de la Loire lors de récentes expositions personnelles. Collaborateur régulier de Xavier Veilhan, il est aussi scénographe et travaille au sein de l’Associé, agence indépendante de création sans frontières basée à Paris. Ses projets ont été exposés à Berlin, Paris, Richmond, Los Angeles, Bruxelles, Mexico. Florian Sumi travaille la sculpture à la croisée d’autres pratiques : la danse, la musique, l’ingénierie, ou le design, ceci dans une logique collaborative. Il réfléchit à la nature propre de ces savoir-faire et ses œuvres naissent de la rencontre avec ces techniques en activant une conscience aiguë des flux qui nous traversent : les voies de communication numérique, organique, sensuelle, cellulaire et psychique, que nous utilisons chaque jour. source : parisART
Yoan Sorin né en 1982 à Cholet, France Yoan Sorin est diplômé de l’école des beaux-arts de Nantes puis de Cuenca en Espagne. Depuis 2015, il forme le duo Mobilier Peint avec l’artiste Flora Moscovici. Il est aussi danseur avec la chorégraphe mexicaine Amanda Pina, dont la compagnie est basée à Vienne. Petit fils du boxeur antillais François Pavilla, plusieurs fois champion de France en boxe poids walters, Yoan Sorin s’interroge : « Est-ce que l’identité m’est imposée ou est-ce que je me l’impose? Est-ce que nous sommes ce que nous disons ou fabriquons de nous-même? Il y a un nombre infini d’identités entre le noir et le blanc: dois-je la choisir ou la créer? ». Peintre, dessinateur, vidéaste et sculpteur, l’artiste performe les objets qu’il fabrique. Il en éprouve la nature physique tout en explorant les limites des processus créatifs entre la réussite et l’échec, comme par exemple dans sa performance Si j’existe je ne suis pas un autre où il frappe et malaxe des blocs d’argile (correspondant à son poids) avant d’y donner un coup de tête, le visage recouvert de pigment noir. Il travaille avec des matériaux évidents et rapides tels l’argile, la peinture et joue des codes culturels d’objets choisis à portée de mains : ballons de basket, fausse chaîne en or… Il dit de ses installations qu’elles « ont le fonctionnement animiste d’un autel vaudou, réunissant des signes qui leur permettent de tenter leur chance ». S’établissent ainsi dans le faire, des connexions entre la construction des identités, l’histoire de la culture pop, le sport, le vaudou ou le hip hop. sources : Documents d’artistes Bretagne, Le Quotidien de l’art, (20/01/2017), Les Carnets de la création, France Culture, (02/05/2018) _ Œuvre exposée Das Land – Les Idiots, 2019 Un groupe de quatre jeunes hommes, tous vêtus de blanc et munis d’amulettes électroniques, s’emploie, avec allégresse, à des actions qui oscillent entre incantation et danse folklorique. Tantôt affairés, tantôt désœuvrés, ils « font les idiots ». Au sens étymologique du terme, ils sont ignorants du monde qui les entoure et agissent de façon à priori absurde. Ils répètent différentes occupations par nécessité première, qui ont leur propre logique. Une trace de patte de chat apparait sur l’un des pantalons des idiots qui évoluent au rythme du chant populaire Secondo Coro Delle Lavandai, (Second chœur des blanchisseuses), extrait de la fable musicale La Gatta Cenerentola (Le Chat Cendrillon). Les appareils électroniques de télécommunication hors d’usage sont vendus comme des souvenirs sur la place du village. Ces objets et gestes, à la fois sources, réceptacles et mémoires, créent l’histoire autant qu’ils la reçoivent. Les artistes dévoilent ainsi différents schémas qui nous relient au monde et dont il nous appartient de déterminer le sens. —
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