id | Integer 6980 |
date | String 2016-12-08 10:19:07 |
slug | String la-ceramologie |
title | String La céramologie |
content |
String
Sur le terrain comme en laboratoire, les équipes de l'Inrap rassemblent plusieurs disciplines scientifiques de plus en plus spécialisées parmi lesquelles : la céramologie. Cette discipline consiste en l'étude attentive des objets en terre cuite découverts sur les chantiers de fouilles par les archéologues depuis le Néolithique jusqu'à aujourd'hui. La contribution du céramologue est importante puisque la céramique est un matériau présent dans le quotidien des gallo-romains et que l'on retrouve en abondance sur les sites archéologiques. Le terme de céramique englobe la vaisselle de table et de cuisine, de transport et de stockage, l'ensemble des objets usuels et décoratifs fabriqués à partir d'argile cuite. Si des céramiques sont souvent retrouvées sur les chantiers de fouilles, c'est parce que c'était des objets facilement accessibles mais fragiles et donc souvent remplacés pendant l'Antiquité. Les tessons étant presque inaltérables (de par la cuisson), ils représentent une source d'information importante pour comprendre l'histoire des hommes qui ont fabriqué ces poteries dont il ne reste que des fragments. À l'époque romaine, les récipients en terre cuite jouaient un rôle essentiel dans le transport des denrées alimentaires comme le vin, l'huile et les céréales. L'étude des céramiques a notamment permis de comprendre les échanges commerciaux et la circulation des amphores de vin dans l'Empire romain.
Le céramologue intervient sur un site archéologique pour interroger les masses de tessons découverts lors de fouilles archéologiques. Il cherche avant tout à obtenir une datation des vestiges découverts et à comprendre le contexte économique et social des hommes qui ont utilisé ces céramiques. Dans un premier temps, il va trier rigoureusement les céramiques et en dégager des catégories. Les fragments sont ensuite lavés, triés, inventoriés, remontés, dessinés et étudiés. Les formes des céramiques, les matériaux employés, les décors et les techniques vont le renseigner sur leur époque et leur utilisation. L’identification des formes peut se faire même sur de très petits fragments : les courbures permettant de définir si il s'agit d’une cruche, d’une marmite ou d’une assiette. À partir de ce travail, les céramologues ont mis en place des catalogues où sont répertoriés et classés les types de céramiques selon des critères très précis : la technique, le type de production et parfois, l'atelier de poterie associé à une céramique.
Source : <a href="http://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/atoms/files/ceramologie_inrap2012.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/atoms/files/ceramologie_inrap2012.pdf</a>
Sur le terrain comme en laboratoire, les équipes de l'Inrap rassemblent plusieurs disciplines scientifiques de plus en plus spécialisées parmi lesquelles : la céramologie. Cette discipline consiste en l'étude attentive des objets en terre cuite découverts sur les chantiers de fouilles par les archéologues depuis le Néolithique jusqu'à aujourd'hui. La contribution du céramologue est importante puisque la céramique est un matériau présent dans le quotidien des gallo-romains et que l'on retrouve en abondance sur les sites archéologiques. Le terme de céramique englobe la vaisselle de table et de cuisine, de transport et de stockage, l'ensemble des objets usuels et décoratifs fabriqués à partir d'argile cuite. Si des céramiques sont souvent retrouvées sur les chantiers de fouilles, c'est parce que c'était des objets facilement accessibles mais fragiles et donc souvent remplacés pendant l'Antiquité. Les tessons étant presque inaltérables (de par la cuisson), ils représentent une source d'information importante pour comprendre l'histoire des hommes qui ont fabriqué ces poteries dont il ne reste que des fragments. À l'époque romaine, les récipients en terre cuite jouaient un rôle essentiel dans le transport des denrées alimentaires comme le vin, l'huile et les céréales. L'étude des céramiques a notamment permis de comprendre les échanges commerciaux et la circulation des amphores de vin dans l'Empire romain.
Le céramologue intervient sur un site archéologique pour interroger les masses de tessons découverts lors de fouilles archéologiques. Il cherche avant tout à obtenir une datation des vestiges découverts et à comprendre le contexte économique et social des hommes qui ont utilisé ces céramiques. Dans un premier temps, il va trier rigoureusement les céramiques et en dégager des catégories. Les fragments sont ensuite lavés, triés, inventoriés, remontés, dessinés et étudiés. Les formes des céramiques, les matériaux employés, les décors et les techniques vont le renseigner sur leur époque et leur utilisation. L’identification des formes peut se faire même sur de très petits fragments : les courbures permettant de définir si il s'agit d’une cruche, d’une marmite ou d’une assiette. À partir de ce travail, les céramologues ont mis en place des catalogues où sont répertoriés et classés les types de céramiques selon des critères très précis : la technique, le type de production et parfois, l'atelier de poterie associé à une céramique.
Source : http://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/atoms/files/ceramologie_inrap2012.pdf
|
excerpt | String |
content_filtered |
String
<p> </p>
<p>Sur le terrain comme en laboratoire, les équipes de l’Inrap rassemblent plusieurs disciplines scientifiques de plus en plus spécialisées parmi lesquelles : la céramologie. Cette discipline consiste en l’étude attentive des objets en terre cuite découverts sur les chantiers de fouilles par les archéologues depuis le Néolithique jusqu’à aujourd’hui. La contribution du céramologue est importante puisque la céramique est un matériau présent dans le quotidien des gallo-romains et que l’on retrouve en abondance sur les sites archéologiques. Le terme de céramique englobe la vaisselle de table et de cuisine, de transport et de stockage, l’ensemble des objets usuels et décoratifs fabriqués à partir d’argile cuite. Si des céramiques sont souvent retrouvées sur les chantiers de fouilles, c’est parce que c’était des objets facilement accessibles mais fragiles et donc souvent remplacés pendant l’Antiquité. Les tessons étant presque inaltérables (de par la cuisson), ils représentent une source d’information importante pour comprendre l’histoire des hommes qui ont fabriqué ces poteries dont il ne reste que des fragments. À l’époque romaine, les récipients en terre cuite jouaient un rôle essentiel dans le transport des denrées alimentaires comme le vin, l’huile et les céréales. L’étude des céramiques a notamment permis de comprendre les échanges commerciaux et la circulation des amphores de vin dans l’Empire romain.</p>
<p>Le céramologue intervient sur un site archéologique pour interroger les masses de tessons découverts lors de fouilles archéologiques. Il cherche avant tout à obtenir une datation des vestiges découverts et à comprendre le contexte économique et social des hommes qui ont utilisé ces céramiques. Dans un premier temps, il va trier rigoureusement les céramiques et en dégager des catégories. Les fragments sont ensuite lavés, triés, inventoriés, remontés, dessinés et étudiés. Les formes des céramiques, les matériaux employés, les décors et les techniques vont le renseigner sur leur époque et leur utilisation. L’identification des formes peut se faire même sur de très petits fragments : les courbures permettant de définir si il s’agit d’une cruche, d’une marmite ou d’une assiette. À partir de ce travail, les céramologues ont mis en place des catalogues où sont répertoriés et classés les types de céramiques selon des critères très précis : la technique, le type de production et parfois, l’atelier de poterie associé à une céramique.</p>
<p> </p>
<p>Source : <a href="http://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/atoms/files/ceramologie_inrap2012.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/atoms/files/ceramologie_inrap2012.pdf</a></p>
Sur le terrain comme en laboratoire, les équipes de l’Inrap rassemblent plusieurs disciplines scientifiques de plus en plus spécialisées parmi lesquelles : la céramologie. Cette discipline consiste en l’étude attentive des objets en terre cuite découverts sur les chantiers de fouilles par les archéologues depuis le Néolithique jusqu’à aujourd’hui. La contribution du céramologue est importante puisque la céramique est un matériau présent dans le quotidien des gallo-romains et que l’on retrouve en abondance sur les sites archéologiques. Le terme de céramique englobe la vaisselle de table et de cuisine, de transport et de stockage, l’ensemble des objets usuels et décoratifs fabriqués à partir d’argile cuite. Si des céramiques sont souvent retrouvées sur les chantiers de fouilles, c’est parce que c’était des objets facilement accessibles mais fragiles et donc souvent remplacés pendant l’Antiquité. Les tessons étant presque inaltérables (de par la cuisson), ils représentent une source d’information importante pour comprendre l’histoire des hommes qui ont fabriqué ces poteries dont il ne reste que des fragments. À l’époque romaine, les récipients en terre cuite jouaient un rôle essentiel dans le transport des denrées alimentaires comme le vin, l’huile et les céréales. L’étude des céramiques a notamment permis de comprendre les échanges commerciaux et la circulation des amphores de vin dans l’Empire romain. Le céramologue intervient sur un site archéologique pour interroger les masses de tessons découverts lors de fouilles archéologiques. Il cherche avant tout à obtenir une datation des vestiges découverts et à comprendre le contexte économique et social des hommes qui ont utilisé ces céramiques. Dans un premier temps, il va trier rigoureusement les céramiques et en dégager des catégories. Les fragments sont ensuite lavés, triés, inventoriés, remontés, dessinés et étudiés. Les formes des céramiques, les matériaux employés, les décors et les techniques vont le renseigner sur leur époque et leur utilisation. L’identification des formes peut se faire même sur de très petits fragments : les courbures permettant de définir si il s’agit d’une cruche, d’une marmite ou d’une assiette. À partir de ce travail, les céramologues ont mis en place des catalogues où sont répertoriés et classés les types de céramiques selon des critères très précis : la technique, le type de production et parfois, l’atelier de poterie associé à une céramique.
Source : http://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/atoms/files/ceramologie_inrap2012.pdf |
data |
Hash
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
count | Integer 1 |
data |
Hash
|
||||||||||||||||||
count | Integer 9 |
data |
Array
|
count | Integer 0 |
data |
Array
Single
Hash
|
||||||||||||||||||||
count | Integer 1 |