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<a href="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/06/jesse-jones.png"><img class="img-thumbnail img-responsive alignleft size-thumbnail wp-image-14037" src="https://correspondances.la-criee.org/wp-content/uploads/2019/06/jesse-jones-150x150.png" alt="" width="150" height="150" /></a>
<strong>Jesse Jones</strong>
née en 1978 à Dublin, Irlande
vit et travaille à Dublin, Irlande
<a href="http://irelandatvenice2017.ie/jesse-jones/">exposition à la biennale de Venise</a>
La pratique de Jesse Jones traverse l'art vidéo, la sculpture, la performance et l'installation. Elle travaille le plus souvent de façon collaborative et explore des problématiques historiques et sociétales liées aux expériences communautaires ou politiques. Son travail récent, notamment l'installation <em>TrembleTremble</em>, présenté à la biennale de Venise 2017, propose de repenser la relation entre le droit et le corps à travers la pratique des récits spéculatifs féministes. Utilisant une forme de cinéma élargi, elle investit et énonce des contres-discours magiques à l'égard du pouvoir dominant, passé ou actuel. Ceux-ci sont tirés d'archétypes et de mythes oubliés comme la mise en scène de la figure de la sorcière.
Jesse Jones a représenté l'Irlande lors de la Biennale de Venise 2017 avec <em>Tremble Tremble</em>, qui a ensuite été exposé à l'Institute of Contemporary Arts Singapore, au LASALLE College of the Arts, au Project Arts Centre, Dublin et au Guggenheim de Bilbao. Parmi les autres projets récents, mentionnons <em>In the Shadow of the State</em>, avec Sarah Browne, Artangel, 2016 ; The Hugh Lane, Dublin, 2016 et 2012 ; Artsonje Centre, Séoul, 2013 ; CCA, Derry~Londonderry, 2013 ; Spike Island, Bristol, 2012.
source : dossier de presse, <em>At The Gates</em>, La Criée centre d'art contemporain, 2019
_
<strong>Œuvres exposées</strong>
<strong><em>Thou Shalt not Suffer?, 2019</em></strong>
quatre marteaux gravés, sur un socle rond,
30 cm x Ø 100 cm
courtesy de l’artiste
Quatre marteaux sont exposés sur un socle. Les inscriptions gravées sur ces objets renvoient au Malleus Maleficarum. Aussi appelé le « Marteau des Sorcières », ce traité a été rédigé par des moines au XV<sup>e</sup> siècle. Il s'agit d'un manuel qui explique comment identifier, condamner et éliminer les femmes à l’époque historique des procès en sorcellerie. C'est l’un des textes les plus destructeurs et barbares de l’histoire de l’humanité. Jesse Jones a changé une phrase du Malleus. « Tu ne permettras point aux sorcières de vivre » devient « tu ne souffriras point ». Jesse Jones affirme ainsi la puissance d’agir des femmes. L'œuvre est comme un talisman pour renverser le mauvais sort fait aux femmes.
<em><strong>Thou Shalt not Suffer, 2019</strong></em>
impression numérique noir & blanc, 100 x 100 cm
production : La Criée centre d'art contemporain, 2019
courtesy de l’artiste
« L’artiste puise dans son installation/performance multimédia <em>Tremble Tremble </em>pour s’approprier la sculpture de la Sheela Na Gig, une icône matriarcale de l’Irlande païenne. L’artiste transforme cette sculpture de déesse, symbole d’un passage vers un espace sacré, en un totem de fertilité doté de douze têtes. La figure extraordinaire de la Sheela Na Gig possède des variantes en Angleterre et en France, qui conservent toutes la même caractéristique : la divinité montre ses dents tout en exposant sa vulve. »
source : Tessa Giblin, <em>At The Gates</em>, La Criée centre d'art contemporain, 2019
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Jesse Jones
née en 1978 à Dublin, Irlande
vit et travaille à Dublin, Irlande
exposition à la biennale de Venise
La pratique de Jesse Jones traverse l'art vidéo, la sculpture, la performance et l'installation. Elle travaille le plus souvent de façon collaborative et explore des problématiques historiques et sociétales liées aux expériences communautaires ou politiques. Son travail récent, notamment l'installation TrembleTremble, présenté à la biennale de Venise 2017, propose de repenser la relation entre le droit et le corps à travers la pratique des récits spéculatifs féministes. Utilisant une forme de cinéma élargi, elle investit et énonce des contres-discours magiques à l'égard du pouvoir dominant, passé ou actuel. Ceux-ci sont tirés d'archétypes et de mythes oubliés comme la mise en scène de la figure de la sorcière.
Jesse Jones a représenté l'Irlande lors de la Biennale de Venise 2017 avec Tremble Tremble, qui a ensuite été exposé à l'Institute of Contemporary Arts Singapore, au LASALLE College of the Arts, au Project Arts Centre, Dublin et au Guggenheim de Bilbao. Parmi les autres projets récents, mentionnons In the Shadow of the State, avec Sarah Browne, Artangel, 2016 ; The Hugh Lane, Dublin, 2016 et 2012 ; Artsonje Centre, Séoul, 2013 ; CCA, Derry~Londonderry, 2013 ; Spike Island, Bristol, 2012.
source : dossier de presse, At The Gates, La Criée centre d'art contemporain, 2019
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Œuvres exposées
Thou Shalt not Suffer?, 2019
quatre marteaux gravés, sur un socle rond,
30 cm x Ø 100 cm
courtesy de l’artiste
Quatre marteaux sont exposés sur un socle. Les inscriptions gravées sur ces objets renvoient au Malleus Maleficarum. Aussi appelé le « Marteau des Sorcières », ce traité a été rédigé par des moines au XVe siècle. Il s'agit d'un manuel qui explique comment identifier, condamner et éliminer les femmes à l’époque historique des procès en sorcellerie. C'est l’un des textes les plus destructeurs et barbares de l’histoire de l’humanité. Jesse Jones a changé une phrase du Malleus. « Tu ne permettras point aux sorcières de vivre » devient « tu ne souffriras point ». Jesse Jones affirme ainsi la puissance d’agir des femmes. L'œuvre est comme un talisman pour renverser le mauvais sort fait aux femmes.
Thou Shalt not Suffer, 2019
impression numérique noir & blanc, 100 x 100 cm
production : La Criée centre d'art contemporain, 2019
courtesy de l’artiste
« L’artiste puise dans son installation/performance multimédia Tremble Tremble pour s’approprier la sculpture de la Sheela Na Gig, une icône matriarcale de l’Irlande païenne. L’artiste transforme cette sculpture de déesse, symbole d’un passage vers un espace sacré, en un totem de fertilité doté de douze têtes. La figure extraordinaire de la Sheela Na Gig possède des variantes en Angleterre et en France, qui conservent toutes la même caractéristique : la divinité montre ses dents tout en exposant sa vulve. »
source : Tessa Giblin, At The Gates, La Criée centre d'art contemporain, 2019
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<p><strong>Jesse Jones</strong><br />
née en 1978 à Dublin, Irlande<br />
vit et travaille à Dublin, Irlande</p>
<p><a href="http://irelandatvenice2017.ie/jesse-jones/">exposition à la biennale de Venise</a></p>
<p>La pratique de Jesse Jones traverse l’art vidéo, la sculpture, la performance et l’installation. Elle travaille le plus souvent de façon collaborative et explore des problématiques historiques et sociétales liées aux expériences communautaires ou politiques. Son travail récent, notamment l’installation <em>TrembleTremble</em>, présenté à la biennale de Venise 2017, propose de repenser la relation entre le droit et le corps à travers la pratique des récits spéculatifs féministes. Utilisant une forme de cinéma élargi, elle investit et énonce des contres-discours magiques à l’égard du pouvoir dominant, passé ou actuel. Ceux-ci sont tirés d’archétypes et de mythes oubliés comme la mise en scène de la figure de la sorcière.</p>
<p>Jesse Jones a représenté l’Irlande lors de la Biennale de Venise 2017 avec <em>Tremble Tremble</em>, qui a ensuite été exposé à l’Institute of Contemporary Arts Singapore, au LASALLE College of the Arts, au Project Arts Centre, Dublin et au Guggenheim de Bilbao. Parmi les autres projets récents, mentionnons <em>In the Shadow of the State</em>, avec Sarah Browne, Artangel, 2016 ; The Hugh Lane, Dublin, 2016 et 2012 ; Artsonje Centre, Séoul, 2013 ; CCA, Derry~Londonderry, 2013 ; Spike Island, Bristol, 2012.</p>
<p>source : dossier de presse, <em>At The Gates</em>, La Criée centre d’art contemporain, 2019</p>
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<p><strong>Œuvres exposées</strong></p>
<p><strong><em>Thou Shalt not Suffer?, 2019</em></strong><br />
quatre marteaux gravés, sur un socle rond,<br />
30 cm x Ø 100 cm<br />
courtesy de l’artiste</p>
<p>Quatre marteaux sont exposés sur un socle. Les inscriptions gravées sur ces objets renvoient au Malleus Maleficarum. Aussi appelé le « Marteau des Sorcières », ce traité a été rédigé par des moines au XV<sup>e</sup> siècle. Il s’agit d’un manuel qui explique comment identifier, condamner et éliminer les femmes à l’époque historique des procès en sorcellerie. C’est l’un des textes les plus destructeurs et barbares de l’histoire de l’humanité. Jesse Jones a changé une phrase du Malleus. « Tu ne permettras point aux sorcières de vivre » devient « tu ne souffriras point ». Jesse Jones affirme ainsi la puissance d’agir des femmes. L’œuvre est comme un talisman pour renverser le mauvais sort fait aux femmes.</p>
<p><em><strong>Thou Shalt not Suffer, 2019</strong></em><br />
impression numérique noir & blanc, 100 x 100 cm<br />
production : La Criée centre d’art contemporain, 2019<br />
courtesy de l’artiste</p>
<p>« L’artiste puise dans son installation/performance multimédia <em>Tremble Tremble </em>pour s’approprier la sculpture de la Sheela Na Gig, une icône matriarcale de l’Irlande païenne. L’artiste transforme cette sculpture de déesse, symbole d’un passage vers un espace sacré, en un totem de fertilité doté de douze têtes. La figure extraordinaire de la Sheela Na Gig possède des variantes en Angleterre et en France, qui conservent toutes la même caractéristique : la divinité montre ses dents tout en exposant sa vulve. »</p>
<p>source : Tessa Giblin, <em>At The Gates</em>, La Criée centre d’art contemporain, 2019</p>
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Jesse Jones exposition à la biennale de Venise La pratique de Jesse Jones traverse l’art vidéo, la sculpture, la performance et l’installation. Elle travaille le plus souvent de façon collaborative et explore des problématiques historiques et sociétales liées aux expériences communautaires ou politiques. Son travail récent, notamment l’installation TrembleTremble, présenté à la biennale de Venise 2017, propose de repenser la relation entre le droit et le corps à travers la pratique des récits spéculatifs féministes. Utilisant une forme de cinéma élargi, elle investit et énonce des contres-discours magiques à l’égard du pouvoir dominant, passé ou actuel. Ceux-ci sont tirés d’archétypes et de mythes oubliés comme la mise en scène de la figure de la sorcière. Jesse Jones a représenté l’Irlande lors de la Biennale de Venise 2017 avec Tremble Tremble, qui a ensuite été exposé à l’Institute of Contemporary Arts Singapore, au LASALLE College of the Arts, au Project Arts Centre, Dublin et au Guggenheim de Bilbao. Parmi les autres projets récents, mentionnons In the Shadow of the State, avec Sarah Browne, Artangel, 2016 ; The Hugh Lane, Dublin, 2016 et 2012 ; Artsonje Centre, Séoul, 2013 ; CCA, Derry~Londonderry, 2013 ; Spike Island, Bristol, 2012. source : dossier de presse, At The Gates, La Criée centre d’art contemporain, 2019 _ Œuvres exposées Thou Shalt not Suffer?, 2019 Quatre marteaux sont exposés sur un socle. Les inscriptions gravées sur ces objets renvoient au Malleus Maleficarum. Aussi appelé le « Marteau des Sorcières », ce traité a été rédigé par des moines au XVe siècle. Il s’agit d’un manuel qui explique comment identifier, condamner et éliminer les femmes à l’époque historique des procès en sorcellerie. C’est l’un des textes les plus destructeurs et barbares de l’histoire de l’humanité. Jesse Jones a changé une phrase du Malleus. « Tu ne permettras point aux sorcières de vivre » devient « tu ne souffriras point ». Jesse Jones affirme ainsi la puissance d’agir des femmes. L’œuvre est comme un talisman pour renverser le mauvais sort fait aux femmes. Thou Shalt not Suffer, 2019 « L’artiste puise dans son installation/performance multimédia Tremble Tremble pour s’approprier la sculpture de la Sheela Na Gig, une icône matriarcale de l’Irlande païenne. L’artiste transforme cette sculpture de déesse, symbole d’un passage vers un espace sacré, en un totem de fertilité doté de douze têtes. La figure extraordinaire de la Sheela Na Gig possède des variantes en Angleterre et en France, qui conservent toutes la même caractéristique : la divinité montre ses dents tout en exposant sa vulve. » source : Tessa Giblin, At The Gates, La Criée centre d’art contemporain, 2019 |
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