id | Integer 14957 |
date | String 2020-02-13 16:29:09 |
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title | String Rencontre avec les artistes |
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Jeudi 23 et vendredi 24 janvier 2020, le duo d’artistes Aurélie Ferruel et Florentine Guédon est venu rencontrer les élèves de 5<sup>ème</sup>3 et de 3<sup>ème</sup>1 du collège de la Binquenais.
Elles ont commencé par se présenter, avant de parler de leur travail aux élèves.
Sur une carte de la France esquissée au tableau, trois points : « Ici, c’est là d’où vient Aurélie, en Normandie. Ici, c’est là d’où vient Florentine, en Vendée. Et ici, à Angers, c’est là où on s’est rencontrées, à l’école des Beaux-Arts. On est devenues amies, et puis on a découvert qu’on s’intéressait à plein de choses en commun, et on a décidé de travailler ensemble. »
À travers des vues de leurs ateliers, elles présentent la façon dont elles façonnent différents matériaux, et leurs environnements de travail respectif. Florentine travaille la couture, le textile, elle a besoin de calme et de concentration. C’est un travail de minutie et de précision. Aurélie sculpte le bois à la tronçonneuse, elle travaille plutôt en extérieur. C’est un outil bruyant et dangereux, qui fait beaucoup de poussière.
Nous découvrons ensuite en images les œuvres qui naissent de la rencontre de leurs idées et de leurs pratiques, au travers de plusieurs projets. Ceux-ci abordent la question de la transmission, du savoir-faire, de ce qui fait groupe. L’objet y tient une place centrale : Quel lien entretient-on avec un objet ? d'où vient-il et quelle histoire raconte-il ? Comment a-t-il été fabriqué et par qui ? Que dit-il sur les rites, les traditions, les pratiques culturelles de celui ou celle qui l’utilise ?
Les artistes présentent le projet <em>Sisi la famille</em>, exposé au musée des beaux-arts de Rennes en 2018 dans le cadre de l'exposition collective <em>Sculpter (faire à l'atelier)</em>. Les artistes ont demandé à chacun des membres de leurs familles de choisir des objets qui les représentent, pour réaliser treize coiffes. Celles-ci ont été portées à l'occasion d'une photo de famille et exposées sur des socles en bois, telles des totems.
Lors d'un séjour en Bretagne, elles se sont intéressées aux coiffes et aux danses bretonnes, qu’elles ont liées à une danse de séduction d’une ethnie africaine. Ce travail de recherche a donné lieu à la confection de sculptures en bois, de costumes complets, à la réalisation d'un travail chorégraphique et d'une performance : "Après la découverte des fest-noz de Bretagne et de la danse Shangaan d’Afrique du Sud, nous souhaitions séduire deux hommes en bois. Nous dansons autour d’eux sur un chant de nos grands-mères nous expliquant comment charmer les hommes au bal." (<em>Danse avec le cul</em>, 2015)
Aurélie et Florentine travaillent en immersion, à la rencontre de différentes communautés et personnes. Dans la région du Grand-Est, elles organisent chaque année un rituel festif autour d’une sculpture-totem en bois et pierre de taille, sur laquelle elles accrochent un étendard brodé. Les motifs des vêtements de fête et du drapeau s’inspirent à la fois de la céramique précolombienne et de l’univers visuel des <em>bikers</em>. <em>(La Fête du RRRHOH RRRHOH</em>, 2018)
Pour se présenter à leur tour aux artistes, les élèves ont choisi des objets qui les représentent. Un élève de 5<sup>e</sup> a amené un tablier de cuisine, avec des motifs représentant les principaux monuments turcs. Il nous en parle, et nous confie adorer cuisiner des plats turcs. Une autre élève de 5<sup>ème</sup> est venue avec un tissu que lui a offert sa grand-mère du Congo. D'autres ont apporté des gâteaux turcs, un livre sur les animaux, des galets de plage, un livre de Jacques Prévert, un Rubik's cube, etc.
Aurélie et Florentine reviendront au collège en mars. Entre temps, les élèves iront au musée de Bretagne pour découvrir le parcours des collections permanentes et visiter les réserves. Ils pourront choisir des objets pour constituer leurs collections, à partir desquelles ils pourront travailler avec les artistes.
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Jeudi 23 et vendredi 24 janvier 2020, le duo d’artistes Aurélie Ferruel et Florentine Guédon est venu rencontrer les élèves de 5ème3 et de 3ème1 du collège de la Binquenais.
Elles ont commencé par se présenter, avant de parler de leur travail aux élèves.
Sur une carte de la France esquissée au tableau, trois points : « Ici, c’est là d’où vient Aurélie, en Normandie. Ici, c’est là d’où vient Florentine, en Vendée. Et ici, à Angers, c’est là où on s’est rencontrées, à l’école des Beaux-Arts. On est devenues amies, et puis on a découvert qu’on s’intéressait à plein de choses en commun, et on a décidé de travailler ensemble. »
À travers des vues de leurs ateliers, elles présentent la façon dont elles façonnent différents matériaux, et leurs environnements de travail respectif. Florentine travaille la couture, le textile, elle a besoin de calme et de concentration. C’est un travail de minutie et de précision. Aurélie sculpte le bois à la tronçonneuse, elle travaille plutôt en extérieur. C’est un outil bruyant et dangereux, qui fait beaucoup de poussière.
Nous découvrons ensuite en images les œuvres qui naissent de la rencontre de leurs idées et de leurs pratiques, au travers de plusieurs projets. Ceux-ci abordent la question de la transmission, du savoir-faire, de ce qui fait groupe. L’objet y tient une place centrale : Quel lien entretient-on avec un objet ? d'où vient-il et quelle histoire raconte-il ? Comment a-t-il été fabriqué et par qui ? Que dit-il sur les rites, les traditions, les pratiques culturelles de celui ou celle qui l’utilise ?
Les artistes présentent le projet Sisi la famille, exposé au musée des beaux-arts de Rennes en 2018 dans le cadre de l'exposition collective Sculpter (faire à l'atelier). Les artistes ont demandé à chacun des membres de leurs familles de choisir des objets qui les représentent, pour réaliser treize coiffes. Celles-ci ont été portées à l'occasion d'une photo de famille et exposées sur des socles en bois, telles des totems.
Lors d'un séjour en Bretagne, elles se sont intéressées aux coiffes et aux danses bretonnes, qu’elles ont liées à une danse de séduction d’une ethnie africaine. Ce travail de recherche a donné lieu à la confection de sculptures en bois, de costumes complets, à la réalisation d'un travail chorégraphique et d'une performance : "Après la découverte des fest-noz de Bretagne et de la danse Shangaan d’Afrique du Sud, nous souhaitions séduire deux hommes en bois. Nous dansons autour d’eux sur un chant de nos grands-mères nous expliquant comment charmer les hommes au bal." (Danse avec le cul, 2015)
Aurélie et Florentine travaillent en immersion, à la rencontre de différentes communautés et personnes. Dans la région du Grand-Est, elles organisent chaque année un rituel festif autour d’une sculpture-totem en bois et pierre de taille, sur laquelle elles accrochent un étendard brodé. Les motifs des vêtements de fête et du drapeau s’inspirent à la fois de la céramique précolombienne et de l’univers visuel des bikers. (La Fête du RRRHOH RRRHOH, 2018)
Pour se présenter à leur tour aux artistes, les élèves ont choisi des objets qui les représentent. Un élève de 5e a amené un tablier de cuisine, avec des motifs représentant les principaux monuments turcs. Il nous en parle, et nous confie adorer cuisiner des plats turcs. Une autre élève de 5ème est venue avec un tissu que lui a offert sa grand-mère du Congo. D'autres ont apporté des gâteaux turcs, un livre sur les animaux, des galets de plage, un livre de Jacques Prévert, un Rubik's cube, etc.
Aurélie et Florentine reviendront au collège en mars. Entre temps, les élèves iront au musée de Bretagne pour découvrir le parcours des collections permanentes et visiter les réserves. Ils pourront choisir des objets pour constituer leurs collections, à partir desquelles ils pourront travailler avec les artistes.
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<p>Jeudi 23 et vendredi 24 janvier 2020, le duo d’artistes Aurélie Ferruel et Florentine Guédon est venu rencontrer les élèves de 5<sup>ème</sup>3 et de 3<sup>ème</sup>1 du collège de la Binquenais.</p>
<p>Elles ont commencé par se présenter, avant de parler de leur travail aux élèves.</p>
<p>Sur une carte de la France esquissée au tableau, trois points : « Ici, c’est là d’où vient Aurélie, en Normandie. Ici, c’est là d’où vient Florentine, en Vendée. Et ici, à Angers, c’est là où on s’est rencontrées, à l’école des Beaux-Arts. On est devenues amies, et puis on a découvert qu’on s’intéressait à plein de choses en commun, et on a décidé de travailler ensemble. »</p>
<p>À travers des vues de leurs ateliers, elles présentent la façon dont elles façonnent différents matériaux, et leurs environnements de travail respectif. Florentine travaille la couture, le textile, elle a besoin de calme et de concentration. C’est un travail de minutie et de précision. Aurélie sculpte le bois à la tronçonneuse, elle travaille plutôt en extérieur. C’est un outil bruyant et dangereux, qui fait beaucoup de poussière.</p>
<p>Nous découvrons ensuite en images les œuvres qui naissent de la rencontre de leurs idées et de leurs pratiques, au travers de plusieurs projets. Ceux-ci abordent la question de la transmission, du savoir-faire, de ce qui fait groupe. L’objet y tient une place centrale : Quel lien entretient-on avec un objet ? d’où vient-il et quelle histoire raconte-il ? Comment a-t-il été fabriqué et par qui ? Que dit-il sur les rites, les traditions, les pratiques culturelles de celui ou celle qui l’utilise ?</p>
<p>Les artistes présentent le projet <em>Sisi la famille</em>, exposé au musée des beaux-arts de Rennes en 2018 dans le cadre de l’exposition collective <em>Sculpter (faire à l’atelier)</em>. Les artistes ont demandé à chacun des membres de leurs familles de choisir des objets qui les représentent, pour réaliser treize coiffes. Celles-ci ont été portées à l’occasion d’une photo de famille et exposées sur des socles en bois, telles des totems.</p>
<p>Lors d’un séjour en Bretagne, elles se sont intéressées aux coiffes et aux danses bretonnes, qu’elles ont liées à une danse de séduction d’une ethnie africaine. Ce travail de recherche a donné lieu à la confection de sculptures en bois, de costumes complets, à la réalisation d’un travail chorégraphique et d’une performance : « Après la découverte des fest-noz de Bretagne et de la danse Shangaan d’Afrique du Sud, nous souhaitions séduire deux hommes en bois. Nous dansons autour d’eux sur un chant de nos grands-mères nous expliquant comment charmer les hommes au bal. » (<em>Danse avec le cul</em>, 2015)</p>
<p>Aurélie et Florentine travaillent en immersion, à la rencontre de différentes communautés et personnes. Dans la région du Grand-Est, elles organisent chaque année un rituel festif autour d’une sculpture-totem en bois et pierre de taille, sur laquelle elles accrochent un étendard brodé. Les motifs des vêtements de fête et du drapeau s’inspirent à la fois de la céramique précolombienne et de l’univers visuel des <em>bikers</em>. <em>(La Fête du RRRHOH RRRHOH</em>, 2018)</p>
<p>Pour se présenter à leur tour aux artistes, les élèves ont choisi des objets qui les représentent. Un élève de 5<sup>e</sup> a amené un tablier de cuisine, avec des motifs représentant les principaux monuments turcs. Il nous en parle, et nous confie adorer cuisiner des plats turcs. Une autre élève de 5<sup>ème</sup> est venue avec un tissu que lui a offert sa grand-mère du Congo. D’autres ont apporté des gâteaux turcs, un livre sur les animaux, des galets de plage, un livre de Jacques Prévert, un Rubik’s cube, etc.</p>
<p>Aurélie et Florentine reviendront au collège en mars. Entre temps, les élèves iront au musée de Bretagne pour découvrir le parcours des collections permanentes et visiter les réserves. Ils pourront choisir des objets pour constituer leurs collections, à partir desquelles ils pourront travailler avec les artistes.</p>
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Jeudi 23 et vendredi 24 janvier 2020, le duo d’artistes Aurélie Ferruel et Florentine Guédon est venu rencontrer les élèves de 5ème3 et de 3ème1 du collège de la Binquenais. Elles ont commencé par se présenter, avant de parler de leur travail aux élèves. Sur une carte de la France esquissée au tableau, trois points : « Ici, c’est là d’où vient Aurélie, en Normandie. Ici, c’est là d’où vient Florentine, en Vendée. Et ici, à Angers, c’est là où on s’est rencontrées, à l’école des Beaux-Arts. On est devenues amies, et puis on a découvert qu’on s’intéressait à plein de choses en commun, et on a décidé de travailler ensemble. » À travers des vues de leurs ateliers, elles présentent la façon dont elles façonnent différents matériaux, et leurs environnements de travail respectif. Florentine travaille la couture, le textile, elle a besoin de calme et de concentration. C’est un travail de minutie et de précision. Aurélie sculpte le bois à la tronçonneuse, elle travaille plutôt en extérieur. C’est un outil bruyant et dangereux, qui fait beaucoup de poussière. Nous découvrons ensuite en images les œuvres qui naissent de la rencontre de leurs idées et de leurs pratiques, au travers de plusieurs projets. Ceux-ci abordent la question de la transmission, du savoir-faire, de ce qui fait groupe. L’objet y tient une place centrale : Quel lien entretient-on avec un objet ? d’où vient-il et quelle histoire raconte-il ? Comment a-t-il été fabriqué et par qui ? Que dit-il sur les rites, les traditions, les pratiques culturelles de celui ou celle qui l’utilise ? Les artistes présentent le projet Sisi la famille, exposé au musée des beaux-arts de Rennes en 2018 dans le cadre de l’exposition collective Sculpter (faire à l’atelier). Les artistes ont demandé à chacun des membres de leurs familles de choisir des objets qui les représentent, pour réaliser treize coiffes. Celles-ci ont été portées à l’occasion d’une photo de famille et exposées sur des socles en bois, telles des totems. Lors d’un séjour en Bretagne, elles se sont intéressées aux coiffes et aux danses bretonnes, qu’elles ont liées à une danse de séduction d’une ethnie africaine. Ce travail de recherche a donné lieu à la confection de sculptures en bois, de costumes complets, à la réalisation d’un travail chorégraphique et d’une performance : « Après la découverte des fest-noz de Bretagne et de la danse Shangaan d’Afrique du Sud, nous souhaitions séduire deux hommes en bois. Nous dansons autour d’eux sur un chant de nos grands-mères nous expliquant comment charmer les hommes au bal. » (Danse avec le cul, 2015) Aurélie et Florentine travaillent en immersion, à la rencontre de différentes communautés et personnes. Dans la région du Grand-Est, elles organisent chaque année un rituel festif autour d’une sculpture-totem en bois et pierre de taille, sur laquelle elles accrochent un étendard brodé. Les motifs des vêtements de fête et du drapeau s’inspirent à la fois de la céramique précolombienne et de l’univers visuel des bikers. (La Fête du RRRHOH RRRHOH, 2018) Pour se présenter à leur tour aux artistes, les élèves ont choisi des objets qui les représentent. Un élève de 5e a amené un tablier de cuisine, avec des motifs représentant les principaux monuments turcs. Il nous en parle, et nous confie adorer cuisiner des plats turcs. Une autre élève de 5ème est venue avec un tissu que lui a offert sa grand-mère du Congo. D’autres ont apporté des gâteaux turcs, un livre sur les animaux, des galets de plage, un livre de Jacques Prévert, un Rubik’s cube, etc. Aurélie et Florentine reviendront au collège en mars. Entre temps, les élèves iront au musée de Bretagne pour découvrir le parcours des collections permanentes et visiter les réserves. Ils pourront choisir des objets pour constituer leurs collections, à partir desquelles ils pourront travailler avec les artistes.
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